Le cycle de la bénédiction
Je me demande si les lois naturelles n'imitent pas les lois spirituelles.
Par exemple, la pluie tombe du ciel et arrose la terre, donnant la vie. La terre redonne l'eau aux nuages sous la forme d'évaporation et il y un cycle constant de vie, l'eau tombant et remontant au ciel indéfiniment.
Dieu veut que nous vivions comme ça. Il nous arrose de ses bénédictions ; nous les recevons et nous vivons les bras ouverts envers les autres pour que les bénédictions coulent de nous vers eux. Quand nous bénissons les autres, ils sont reconnaissants envers Dieu pour ses bénédictions et leurs louanges remontent au trône de Dieu.
Et Dieu fait en sorte que ses bénédictions coulent sans cesse sur nous pour que nous bénissions les autres et que leurs louanges remontent au ciel et retombent sur nous—un cycle permanent de bénédictions.
Il y avait pas mal de gens pauvres dans les églises de Macédoine à l'époque de l'apôtre Paul. Mais eux, ils ne voulaient pas garder les bénédictions de Dieu pour eux-mêmes, alors ils vivaient avec des bras grands ouverts, donnant aux autres. Parfois, ils avaient très peu eux-mêmes, mais la générosité coulait quand même.
Ceux qui ont reçu ces largesses étaient tellement reconnaissants à Dieu (et ils appréciaient tellement l'amour des Macédoniens) que le trône du ciel vibrait de leur gratitude et le Père fit encore pleuvoir d'autres bénédictions sur les Macédoniens qui continuèrent toujours à les partager.
Si nous partageons les bénédictions de Dieu nous sommes bénis et nous bénissons. Si nous serrons ses bénédictions sur notre coeur et que nous vivons en ne pensant qu'à nous-mêmes, 9 fois sur 10 ces bénédictions-là ne durent pas et se dessèchent.
Les bénédictions sont faites pour être partagées. C'est comme une rivière coulant vers les autres puis remontant au ciel pour retomber de nouveau sur nous.
Les bénédictions gardées pour nous-mêmes, se renouvellent de moins en moins, jusqu'à ce qu'elles s'interrompent. Le cycle est rompu parce que la rivière de bénédictions a cessé de couler.
Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s'est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. (2 Corinthiens 8: 1, 2)
Des bénédictions coulantes de vous et de moi! Mais dans quels sens coulent-elles ? Regardez autour de vous.
On a besoin de prêcher l'évangile et soutenir la prédication de l'évangile ; on a besoin de creuser des puits pour des villages en Afrique, des enfants blessés ont besoin d'être adoptés, des communautés tordues ont besoin de la Lumière, quelqu'un devrait balayer la maison de votre voisine âgée, des jeunes couples stressés ont besoin d'une baby-sitter bénévole pour quelques soirées, votre pasteur a besoin d'être encouragé, vos enfants et votre épouse ont besoin d'être serrés dans vos bras. Ce jeune homme-là a besoin d'entendre parler de Jésus. Cette jeune femme a besoin d'une grande soeur à laquelle elle peut ouvrir son coeur.
Nous sommes entourés de plein d'opportunités de laisser couler la rivière.
Ouvrez votre coeur, vos bras, vos mains. Laissez le cycle des bénédictions couler.
Hummm ...
Le pasteur Oswald Smith disait : « Pourquoi certains entendraient l'Evangile deux fois alors que d'autres ne l'ont pas encore entendu une seule fois ? »