Je veux être beau !
Vous êtes qui vous êtes parce que Dieu avait besoin de quelqu'un précisément comme ça.
Pauvre Moi s'enfouit dans les couvertures et ferma les yeux. Doucement il est passé par le brouillard et se retrouva marchant sur un petit chemin illuminé par un arc en ciel. Tout autour les oiseaux, les montagnes et les arbres chantaient des louanges, mais après ce moment d'émerveillement il se mit à regarder ses pieds au lieu de voir la beauté autour de lui. Soudain un bruit sous les arbres à sa gauche attira son attention. Là, près du chemin se tenait Jacques Trèsbeau, les cheveux bouclés taquinés par un doux vent, les yeux bleus brillants et ses dents blanches resplendissantes. Pauvre fit une grimace et continua.
« Je voulais toujours être beau, mais Dieu m'a donné un visage banal » grommela-t-il.
Il continuait d'avancer dans la forêt et après un temps, arriva dans une clairière où un homme s'affairait à nettoyer une Porsche Carrera GT. Mr. Moi s' arrêta et regarda la voiture avec envie.
« J'ai toujours voulu être riche mais j'ai juste assez pour vivre » s'est-il dit.
Plus tard dans sa promenade il vit un dirigeant très admiré par ses camarades. « J'ai toujours voulu être leader pour que je puisse prendre des décisions et être apprécié de mes semblables. »
C'était un jour parfait mais Pauvre Moi ne voyait que les gens qui vivaient là où il voulait vivre. Il a loupé le parfum des fleurs parce qu'il bougonnait constamment à cause de sa vie qu'il n'acceptait pas.
A la fin de la journée la route le mena hors de la forêt lorsqu'il vit un homme resplendissant de lumière bloquant son chemin. « Ah, Seigneur ! Je suis arrivé à toi » il exalta. Puis son visage s'assombrit.
« Seigneur, tous ces gens que tu as tellement bénis, je voulais être béni comme ça. Je voulais être beau avec plein d'argent. Je voulais être le chef et avoir un talent exceptionnel. Tu ne m'as rien donné de cela. »
Soudain la lumière qui cachait le visage du Seigneur s'abaissa un peu et Pauvre Moi vit son regard. Des larmes coulaient sur ce merveilleux visage !
« Je t'ai fait comme mon fils ! J'avais besoin de quelqu'un exactement comme toi et tu as passé toute ta vie à vouloir être quelqu'un d'autre et quelque part ailleurs.
« Tant de gens ont souffert parce que tu n'as pas accepté le rôle pour lequel je t'avais créés. Pourquoi n'étais-tu pas satisfait d'être le toi dont j'avais besoin ? »
Pauvre Moi est tombé par terre à ses pieds ...
Et il se réveilla, enveloppé dans ses draps, les larmes coulant aussi sur son visage.
L'Esprit de Dieu dit : « "Je te connaissais avant même de t'avoir formé dans le ventre de ta mère; je t'avais mis à part pour me servir avant même que tu sois né." (Français Courant).
Une fois quand j'ai enseigné dans une école biblique, la frustration piquait mon coeur parce que j'avais entendu des histoires de jeunes gens qui avaient eu des parents qui les avaient traités comme deux fois rien. J'ai même prêché au culte des étudiants en disant (et pardonnez-moi si je suis trop brusque) : « Il y a des parents qui auraient dû être stérilisés avant le mariage. Ils ne méritaient pas d'enfants. »
Mais je ne crois plus cela. Loin de là. Le monde a été abondamment béni par des gens qui ont permis à Jésus de les guérir et de faire d'eux des sujets de bénédiction pour les autres. Ils sont souvent très « doués » pour guérir les autres parce qu'ils connaissent la douleur et qu'ils ont aussi rencontré Celui qui guérit.
Alors, vous êtes fâché parce que vous n'êtes pas celui que vous voulez être, en train de faire ce que vous voulez ? D'autres sont-ils plus beaux, plus intelligents, avec plus de talent ou avec des amis bien placés pour les aider politiquement ? Peu importe !
Dieu te dis : « Tu n'es pas un accident. Je te connais. Je t'ai créé et j'ai un plan pour ta vie. Soyez tout ce que vous pouvez être en moi, là où vous êtes. »
Vous avez un rôle à jouer, spécialement planifié par Dieu. Il a besoin que vous remplissiez cette place, à la limite de vos moyens, augmentés par sa puissance et sa capacité. Arrêtez de bouder et commencez à travailler !
Hummm...
« Arrêtez de demander aux gens de vous aider. Ce n'est pas pour vous qu'ils travaillent ... si les gens ont la liberté d'échouer, ils peuvent aussi réussir ... chaque église pour être efficace doit changer tous les trois à cinq ans ... obliger les gens à se poser les bonnes questions au lieu de leur donner la réponse. » Ron McManess.