Ici les affamés mangent d'abord

Je ne l'imagine pas. Je l'ai vécu. C'était douloureux de voir le Pasteur en train de dévorer toutes ces bonnes choses pendant que je bavais de faim, attendant mon tour à moi à table. Mamie Deloney pelait une pomme de terre et la découpait en morceaux. Elle nous les donnait en nous disant de mastiquer cela jusqu'à ce que les autres finissent...Une pomme de terre crue !

Pourtant, il me semble que nourrir en dernier ceux qui ont faim est juste l'opposé de ce que Dieu fait. Ceux qui courent dans sa présence en bavant de faim mangent d'abord. Ceux qui entre chez lui en essayant d'étouffer un rot peuvent attendre.

Femmes affamées

Tôt le matin un groupe de femmes se dépêchait d'arriver à l'endroit où Joseph et Nicodème avaient enterré Jésus. Evidement elles avaient des aromates qu'elles allaient rajouter à ceux que les deux hommes avaient déjà utilisés sur le corps de Jésus le vendredi précédent.

Je crois qu'elles désiraient simplement être près de Jésus. Même s'Il était mort, elles voulaient être tout près. Pour elles, il y avait plus d'espoir dans un Jésus mort qu'en quelqu'un d'autre, vivant. Vous connaissez la fin de l'histoire.

Ces femmes qui avaient faim de sa présence ont été récompensées par la première révélation de sa résurrection.

Les affamés sont les premiers à découvrir des choses du Royaume de Dieu

.....Pas de pommes de terre crues pour eux.

Il existe toujours des gens comme ça. Ils ont faim de sa présence. Dans la maison de Dieu, ce sont eux qui mangent d'abord. Ils amènent ensuite les autres dans Sa présence.

Pierre et Jean aimaient le Seigneur. Bien qu'ils aient cru que les femmes étaient toquées quand elles leur ont annoncé la résurrection, ils ont couru au tombeau pour constater ce qui se passait. Ils avaient tout abandonné pour suivre Jésus et les deux allaient payer un prix lourd plus tard parce qu'ils sont restés fidèles au Seigneur.

Nous savons c'est que Dieu s'est servi de ces dames, même quand elles croyaient que Jésus était mort. Les gens comme ça sont tellement importants. Souvent, l'Eglise passe un moment un peu « mort ». J'ai été dans des réunions de prière qui étaient tellement ennuyantes que ça faisait presque mal. J'en profitais pour faire une petite sieste, en espérant, après, que je n'avais pas ronflé. Ça aurait réveillé les autres qui « priaient ».

Une fois j'étais dans un temps de prière à une école biblique. C'était le milieu du matin. Nous étions endormis, avec un grand besoin d'une mise à jour du niveau de caféine dans le sang. La prière duuuurait quand tout à coup un des instructeurs commença à prier avec feu et ce feu nous a été communiqué. J'avais entendu des gens qui priaient avec leur propre « feu » mais cette vie venait de Dieu et l'assemblée d'étudiants et idnstructeurs a été enflammée.

Comme nous avons besoin de ces gens qui poussent jusqu'à ce qu'ils arrivent dans la présence de Dieu ! Ils prennent leur machette spirituelle pour couper chaque obstacle qui les empêche d'être avec Celui qui vaut plus, pour eux, que le monde.

...Les autres suivent le chemin qu'ils frayent.

J'ai le sentiment que l'Eglise dans le monde a besoin de gens comme ça. Il me semble que l'Eglise grandit  davantage. Les jeunes se tournent vers le Seigneur. Mais, nous avons besoin d'une révélation encore plus profonde de Jésus et Qui Il est.

C'est comme la vision d'Ezéchiel et sa vallée d'ossements secs. Il a prophétisé. Les os se sont levés et il y a de la chair sur le squelette. On dirait que c'était les hommes mais c'était simplement des zombies. Puis, le prophète a prophétisé et l'Esprit leur a insufflé la vie.

Les ossements tremblent. Les « corps » se tiennent debout partout dans le monde. O, Seigneur souffle dans les narines de ton Eglise, donne-nous des gens affamés qui nous introduisent dans ta présence!