Est-ce qu'il y a une guérison au-delà de la douleur?

Un texte de David Porter

Est-ce qu'il y a de l'espoir au-delà de la douleur? « L'Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, Et Il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Éternel l'en délivre toujours. »


Je parlais l'autre soir avec un homme qui venait de perdre sa femme après 63 ans de mariage. L'homme était d'une grande taille, doux et un peu vouté avec l'âge. Il me parlait du garçon de 19 ans qu'il avait été qui s'est marié avec l'amour de sa vie qui n'avait que 16 ans.

Ils ont fait leur vie ensemble.

Soixante-trois ans ! C'est impossible de subir une telle perte sans que ça fasse mal. Ça change la vie. Nous essayons d'éviter la douleur autant que possible mais dans la vie nous ne l'évitons pas à 100%.

Y-a-t-il de l'espoir au-delà de la douleur ? La piqûre, ne s'en ira-t-elle jamais ?

Oui et non.

La douleur sera toujours là, mais l'intensité sera différente. Ce n'est pas forcément mauvais cela. La douleur est supportable parce que c'est Lui qui nous aide à la supporter.

Jésus a dit que nous aurons des tribulations dans ce monde. Paul a subi des naufrages, des raclées horribles, et des années comme prisonnier. Sa bataille pour l'Evangile a fait en sorte qu'il a été plusieurs fois à deux doigts de la mort. Une fois il se croyait un homme perdu (2 Cor. 1 :8, 9)

Malgré cela, il gardait son efficacité dans la vie parce que Dieu le guérissait constamment. La seule douleur qui n'est pas guérie est la douleur que nous refusons d'apporter au Seigneur pour lui demander son aide.

Et voilà un résultat inattendu de nos batailles. Quand nous livrons notre combat par la foi Dieu nous donne un cadeau puissant. Le Dieu de toute consolation « ... nous donne du courage dans toutes nos souffrances. Ainsi, il nous rend capables d'encourager tous ceux qui souffrent, et nous leur donnons le courage que nous-mêmes, nous recevons de Dieu. ...» (2 Cor. 1:3, 4 version Parole de Vie).

Il met sur notre assiette des portions énormes de réconfort et de consolation—des portions tellement copieuses que nous pouvons partager avec d'autres qui en ont besoin.

Que faisons-nous si la douleur nous poignarde ? Est-ce qu'il y a de l'espoir au-delà de l'épreuve ? Que faisons-nous pour être bénéficiaire de sa consolation ?

  • Nous permettons à Dieu de nous consoler. Nous Lui présentons notre douleur ... en toute honnêteté, tout brisé. Dieu ne résiste pas à un coeur brisé qui s'adresse à Lui. Il est tout près à de celui qui a le coeur brisé.
  • Nous prions les uns pour les autres. « ...vous-mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet. » (2 Cor. 1:11). N'oublions pas de PRIER pour ceux qui ont mal. Vos prières les aident!
  • Nous prenons le don de la consolation de Dieu et nous consolons à notre tour. Les gens qui ont été blessés et qui reçoivent ensuite la consolation de Dieu sont uniquement placés pour aider ceux qui ont mal ; ils s'identifient bien sûr mais plus que cela. Ils apportent la même aide de Dieu, qu'eux-mêmes, ils ont reçu.

C'est comme si la patiente à l'hôpital, en recevant sa guérison, a été aussi qualifiée pour être médecin elle-même. Nous recevons quelque chose de tangible pour donner aux autres. Nous sommes mieux qualifiés pour apporter la guérison dans toute sorte de situation:

4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !

Il y a plusieurs années de cela une soeur dans l'église où j'étais pasteur m'a décrit une expérience terrible. Marie a eu un sein enlevé à cause d'un cancer. C'était traumatique physiquement, émotionnellement et spirituellement.

Elle s'est jointe à un groupe de femmes qui avaient connu la même épreuve, afin d'aider les autres.

« La première fois que je suis entrée dans une chambre de l'hôpital où j'ai vu cette dame dans le lit après sa chirurgie, je savais exactement ce qu'elle ressentait » m'a t-elle dit.

Un des facteurs de la guérison est l'identification. Je crois que c'est pour cela que Jésus imposait les mains aux malades. C'est peut-être pourquoi il a pleuré devant le tombeau de Lazare. Il y a une puissance dans l'identification.

Quand la personne qui a mal sait que quelqu'un d'autre comprend sa douleur, qu'elle n'est pas la seule qui soit passée par là, le processus de guérison peut commencer.

L'identification n'est pas assez

Mais, l'identification n'est pas assez. Nous prions et par cela nous faisons en sorte que la puissance de Dieu entre en scène. Si nous voulons la guérison, il faut que Dieu soit dans la maison ! La prière de foi attire les muscles de Dieu. L'identification est souvent le conduit par lequel Dieu vient dans ce genre de situation.

Chacun qui lit ces mots a été blessé une fois ou une autre.

Est-ce qu'il y a de l'espoir au-delà de la douleur? « L'Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, Et Il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Éternel l'en délivre toujours. »

Et la consolation que nous recevons dans le feu est un cadeau par lequel nous pouvons conforter les autres.

Photo de David Porter
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