Des monstres derrière la porte

Un texte de David Porter

La crainte d'une catastrophe demain vole la joie d'aujourd'hui.

C'était le samedi soir. Quelques jeunes hommes flânaient dans l'obscurité de la salle commune de notre université où les étudiants regardaient la télévision. Ils étaient intéressés par un film d'horreur.

Ces étudiants étaient trop pauvres pour rentrer chez eux le week-end ou ils n'avaient pas réussi à convier une fille pour une soirée. Moi, je faisais partie de ce nombre. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, nous regardions un film de Boris Karloff et Nick Adams qui s'appelait : « Die Monster Die ! » (Trad. « Meurt monstre meurt ! »)

Celui qui partageait ma chambre au dortoir, Edouard, participait aussi avec un autre ami qui s'appelait Don. Le film était assez nul, mais quand vous avez 18 ou 19 ans vous regardez ce qui passe devant vous. Si on vous propose entre étudier ou regarder un film nul à la télé, c'est la télé qui gagne à tous les coups.

Dans ce film, le méchant Boris Karloff utilisait la radioactivité pour transmuer ces victimes en quelque chose de grotesque et effrayant. Le visage de sa femme, par exemple, était un peu fondu et elle se promenait la nuit, un voile sur la tête et une hache à la main pour tuer ses victimes.

Il y avait une scène où Nick Adams, le protagoniste du film, marchait lentement dans la maison plongée dans l'obscurité, ouvrant doucement les portes, les unes après les autres.

Quand vous ouvrez une porte dans un film d'horreur, c'est une mauvaise idée parce que vous ne savez jamais ce qui est derrière. Alors, notre bon Nick glissait dans le noir, une musique sinistre pour accompagnement et le suspens augmentait.

Soudain, quand il a ouvert une porte, la femme folle de Karloff attendait derrière celle-ci avec sa hache, toute prête à donner un écrasant mal de tête à notre héros.

Quand elle apparue précipitamment, notre ami Don a crié dans la salle où nous étions. Un homme de 19 ans a poussé un cri comme une petite fille ! Je n'étais pas trop critique parce que je n'étais pas loin de crier moi-même. J'ai maîtrisé mes émotions pour que je puisse rigoler de lui.

Plus tard dans notre chambre du dortoir, Ed a dû sortir pour quelque chose. Ed avait une taille d'environ 1m95 et il pesait environ 110 kilos. Gardez ces statistiques dans l'esprit parce que c'est important pour l'histoire.

Durant son absence, j'ai eu une prodigieuse inspiration.

Il y avait un morceau de plastique qui couvrait sa chaîne stéréo. « Si je mets ce truc sur ma tête et si je me cache derrière la porte pour ensuite sauter devant lui en criant, il va croire que c'est la vieille femme du film ».

Alors, je l'ai fait et il l'a pensé.

Ça a mieux marché que je l'avais imaginé. J'ai survécu pour vous raconter mon histoire, bien qu'à un moment donné, j'étais en sursis. Il était très grand, mon ami.

Mais il avait aussi pas mal de farces sur la conscience et c'est peut-être pour cela qu'il m'a permis de vivre, après m'avoir fait souffrir pas mal de temps. (Ça en valait la peine).

Les femmes radioactives dans la vie

Est-ce que vous passez la vie en attendant qu'une femme radioactive saute de derrière une porte pour vous confronter avec une grande hache ? Ou pour parler clairement, menez-vous votre vie en redoutant ce qui pourrait vous arriver ?

Cette attente négative enlève beaucoup de joie de la vie.

Un homme dans la Bible a du avoir ce problème, pas une femme radioactive, mais la crainte de ce qui pourrait l'attendre juste un peu plus loin. Boris Karloff n'était pas encore né que cet homme semblait avoir des monstres effrayants qui le hantaient - probablement des choses comme la crainte de la maladie, la guerre, des problèmes de famille, l'argent, la crainte qu'un bien aimé pouvait mourir dans un accident (tué dans la débandade d'un troupeau de chameaux ?)

Mais notre ami a trouvé une anti-dote à sa crainte.

5 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour, 6 Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein midi.

Pas de peur dans les moments comme ça ? Okay, mon ami. Quel est votre secret ?

Le Seigneur dit :

14 Puisqu'il m'aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu'il connaît mon nom. 15 Il m'invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.

La version Darby appelle cet endroit de foi et de confiance : « ... la demeure secrète du Très-haut ... » (Ps. 91 :1) J'aime bien ça.

Cela veut-il dire que nous n'aurons jamais de problèmes, que nous ne combattrons jamais contre les monstres de la vie ? Je ne le crois pas. La Bible est pleine d'histoires de gens qui ont fait confiance à Dieu dans toutes sortes de batailles. Mais il a promis de combattre pour nous.

Il a promis de rester avec nous, de ne jamais nous quitter.

On encaisse parfois des coups terribles. De temps en temps il me semble que cette vieille femme m'a donné un coup de hache entre les yeux et que j'ai laissé bien des plumes. Mais Dieu me dit de me lever et de continuer, de faire confiance et de continuer de combattre.

La victoire est garantie parce qu'Il l'a déjà gagné au Calvaire. Et même si la mort semble voler notre vie, nous sommes en réalité une semence qui a été plantée et qui attend de surgir dans la vie éternelle.

Ne craignez pas ce qui est derrière la porte. Mettez votre confiance en Jésus Christ pour tout et il vous donnera la force à être victorieux quel que soit ce qui nous attend.

Photo de David Porter
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