Couches Sales

Un texte de David Porter
Mes trois enfants ont bien dû salir 7500 Pampers durant leur carrière d'enfant. J'en ai changé peut-être 30% de ce nombre. Je dis cela pour me justifier de ce que je vais dire.


Quand mes petits enfants sont nés, j'ai déclaré : « Je tapoterai leur dos jusqu'à ce qu'ils fassent leur rototo. Je les bercerai jusqu'à ce qu'ils ronflent. Je les câlinerai, les nourrirai, leur donnerai plein de bisous. Mais je ne changerai plus les couches sales. – J'estime que 2500 couches sales suffisent à mon estomac pour toute ma vie- Et normalement ça marche... Normalement !


Ca fait au moins deux fois maintenant que ma fille, mes belles-filles (et ma femme, ce co-conspirateur) sont venues me demander très gentiment : « Papa, tu ne pourrais pas surveiller les enfants pendant que nous faisons quelques petites courses. Ce ne sera pas long. » « Oui. Pas de problème. Content de le faire ».


Quelques minutes après leur départ, je commence à sentir une odeur légèrement désagréable. « Non, ce n'est pas possible ! ». Mais hélas, si ! « Oh ! je vais attendre. Il peut bien porter une couche sale quelques minutes ». Mais non, ni lui ni moi ne pouvions le supporter plus longtemps.


Aïe, aïe, aïe ! Je soupçonne une conspiration. Sa maman lui a probablement donné des prunes juste avant de partir. Et je les vois déjà rire entre elles : « Pouvez-vous imaginer papa en train de changer cette couche ? Ha, ha, ha ! » Ou peut-être même que c'était mon petit-fils lui-même : « Cette fois-ci, je vais avoir papi ! »


Bon, quand il faut y aller, il faut y aller. Je retiens mon souffle, et je me mets au travail. Mais, comme le petit semble satisfait d'être à nouveau dans une couche propre, ça valait quand même la peine.


Nous cherchons toujours à éviter les boulots sales. Voilà la nature humaine.


A l'époque de l'ancien testament, une personne pouvait devenir sale ou impure, en touchant quelque chose qui était considéré comme impur, quelque chose de sale. Si cela vous était arrivé d'entrer en contact avec un lèpreux, ou bien avec un cadavre, ou avec beaucoup d'autres choses encore, vous deveniez impur.

Vous ne pouviez pas entrer dans la présence de Dieu, jusqu'à ce que la journée soit finie, et que vous ayez accompli un acte de purification.


Il est un peu étonnant, alors, de voir Jésus toucher une personne sale, impure.


40 Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d'un ton suppliant : Si tu le veux, tu peux me rendre pur. 41 Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur.


Jésus est-il devenu impur ? Je ne le crois pas, car aussitôt qu'il a touché la lèpre, la lèpre n'était plus lépreuse. Christ a guéri cet homme. Cela nous semble étonnant de voir le Pur qui touche l'impur comme ça, mais tout change quand Jésus vous touche.



Beaucoup de gens impurs essaient de venir toucher Dieu dans leur impureté. Ils essaient de l'impressionner avec toutes sortes de comportements religieux, mais en réalité, ils sont impurs, et ils ne l'atteindront jamais ainsi.



Par contre, l'homme de foi conscient de son impureté crie : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! » Et le Pur étend sa main et Il le touche. Guéri !


Voilà comment cela se passe dans le Royaume de Dieu : comme un enfant avec une couche sale (excusez la comparaison, mais en réalité, c'est bien pire que cela), nous crions à Lui. Et Il vient. Il nous purifie.


Avez-vous besoin de guérison ? Criez à Lui. Vous voulez le pardon de vos péchés et le salut ? Elevez votre voix vers Jésus. Vous voulez la puissance de Dieu, pour vivre chaque jour et Le servir comme il le faut ? Tournez vous vers Lui avec tout ce que vous avez.

Il n'y a  rien qui résiste à la puissance de purification de sa main.

Photo de David Porter
Pasteur
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