Comment mettre de l'aventure dans votre vie!

Le jeune homme serrait son épée tandis que la transpiration formait des perles sur son front. Il n'avait jamais vu un monstre comme celui-ci.

La peur ne l'a jamais arrêté, cependant, avec un cri de guerre puissant, il bondit vers le démon baveur.
"Philippe, range ce jeu vidéo et fais tes devoirs!" cria sa mère de l'autre pièce.
Cette femme, ne pouvait-elle pas voir qu'il sauvait le monde comme nous, nous le faisons actuellement ? Ne serait-il pas merveilleux de jouer aux jeux vidéo toute la journée sans ces interruptions féminines ? Mais il valait mieux se plier à ces exigences. Qui allait faire ses repas, autrement?

N'avez-vous jamais rêvé de lire des bouquins toute la journée ? Toute la lecture que vous voulez? Vous perdre au pays des fées, en quelque sorte. Vous mettre dans la peau de quelqu'un d'autre ?

Ou que diriez-vous de l'idée de regarder votre équipe de football préférée tout le temps ? Ou ...

Nous aimons vivre par « procuration » parce que nous obtenons la stimulation émotionnelle sans craindre les conséquences. Je suis dégouté quand mon équipe de football perd, mais, oh, quand elle gagne, je suis sur un nuage.

Mais au fond, je ne me suis pas investi là-dedans. Je ne me suis pas entrainé durant de longues heures. Je n'ai pas donné tout ce qui est en moi pour essayer de gagner.

Je n'ai fait que crier à l'écran de télévision (et ignorer le sourire moqueur de ma femme).
Je rigole quand je lis dans un forum de sport un fan qui tempête : «Nous allons obtenir ce type pour notre équipe » ou « nous allons faire ceci ou cela. » «Nous » n'allons RIEN faire sauf faire marcher notre larynx. Ce sont les joueurs qui transpirent qui vont accomplir quelque chose, pas les grandes bouches dans les gradins.

Ami Perdu

Perdre un petit ami est triste quand vous lisez l'histoire dans un roman, mais en réalité il ne vous coûte rien. Vous achetez le droit de pleurer un peu et tout ce que vous payez est 6,99 euros, le prix de l'ouvrage.

La vie est différente. Nous sommes ceux qui s'impliquent dans l'histoire. Nous sommes ceux qui sont en difficulté. Ce sont nos poumons qui brûlent, nos jambes qui sont lourdes en fin de match, quand celui-ci a été vraiment chaud. Ça fait mal, mais les fruits de la victoire dans la vie réelle sont mille fois plus sucrés que la simple lecture d'une histoire ou la joie de hurler quand votre équipe gagne.

Permettez-moi de citer le livre, « Le Retour du Roi», par JRR Tolkien. Je pense que d'éminents philosophes tel que Sam Gamgie ont quelque chose d'important à dire sur le sujet.

« Ça ne devait pas être comme ça ... normalement nous ne devions même pas être ici, mais nous voici. C'est comme ça dans les grandes histoires M. Frodon ; celles qui avaient une importance. Elles étaient pleines de ténèbres et de danger. Et parfois, vous ne vouliez même pas savoir comment elles allaient finir, parce qu'il semblait impossible que ça finisse bien. Comment le monde pouvait-il revenir à ce qu'il était avant tant de mal était arrivé ?

« Mais à la fin, c'est simplement une chose de passage, cette ombre. Même les ténèbres doivent partir. Un nouveau jour va se lever et quand le soleil brillera de nouveau, il brillera encore plus clair.

« Ces histoires-là restaient avec vous—elles avaient une importance—même si vous étiez trop petits pour comprendre. Mais je crois que je comprends, M. Frodon. Je sais maintenant : les gens de ces histoires avaient tant d'occasions d'abandonner mais ils ne l'ont pas fait. Ils allaient toujours de l'avant parce qu'ils tenaient à quelque chose. »

Si vous êtes blessés de la vie, n'abandonnez pas. Ne vous inquiétez pas trop sur les gros gars qui hurlent depuis les tribunes. Il suffit de garder les yeux fixés sur la volonté de Dieu dans l'assurance qu'Il va vous aider à être victorieux.

Puisque je cite des personnes ici et là, laissez-moi citer encore l'ancien président des USA, Teddy Roosevelt : « Ce n'est pas le critique qui compte, pas l'homme qui montre comment l'homme fort trébuche ou comment il aurait dû faire. Le crédit appartient à l'homme qui est réellement dans l'arène, dont le visage est marqué par la poussière, la sueur et le sang; qui lutte vaillamment; qui s'égare, qui échoue encore et encore--car il n'y a pas d'effort sans erreurs et des lacunes--mais qui s'efforce de faire des actes, qui connaît de grands enthousiasmes, de grands dévouements; qui se dépense dans une noble cause; qui, au meilleur, connaît à la fin le triomphe d'avoir réussi, et qui, au pire, s'il échoue, au moins il échoue tout en osant de grandes choses, de sorte que sa place ne sera jamais avec ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni victoire ni défaite. "

Puis-je en citer un de plus - et celui-ci est le meilleur de tous, car il est inspiré du Ciel.
« Quant à nous, nous sommes entourés de cette grande foule de témoins. Débarrassons-nous donc de tout ce qui alourdit notre marche, en particulier du péché qui s'accroche si facilement à nous, et courons résolument la course qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, dont notre foi dépend du commencement à la fin. Il a accepté de mourir sur la croix, sans tenir compte de la honte attachée à une telle mort, parce qu'il avait en vue la joie qui lui était réservée ; et maintenant il siège à la droite du trône de Dieu.

Pensez à lui, à la façon dont il a supporté une telle opposition de la part des pécheurs. Et ainsi, vous ne vous laisserez pas abattre, vous ne vous découragerez pas. » (Heb. 12:1-3, Francais Courant)

La clé pour rendre la vie passionnante est de réaliser que vous êtes sur une mission. Dieu vous a mis ici avec un but. Lorsque vous maintenez votre raison d'être sur cette terre devant vos yeux (et il y a une raison mon ami. Ah oui, il y a une raison), il devient beaucoup plus facile de supporter des journées qui semblent ennuyeuses ou même douloureuses.

Vous vivez une véritable aventure, pas une vie virtuelle par procuration. Vivez à gagner.