Comment hurler avec efficacité

Ce malheureux a crié ...

Notre fille nous visita récemment. Elle a une tribu de garçons âgés de trois à dix ans et l'énergie ne manque pas à la maison quand ces quatre-là sont présents.
J'ai souri un jour quand le petit de trois ans Jessie a commencé à hurler et pleurer dans l'autre pièce. Sa mère continua ce qu'elle faisait sans faire trop attention.

Une mère sage doit savoir interpréter les hurlements ou elle sera obligée d'aller voir ce qu'il y a cinquante fois par jour.
Il y a des hurlements qui veulent dire: « Viens vite ! J'ai vraiment peur que quelque chose de terrible m'arrive. » Pour cela, vous vous déplacez.
D'autres cris sont traduits comme : « Vien, je suis blessé—ou du moins je crois que je le suis. » Là aussi vous bougez.
Et encore d'autres disent : « Viens vite frapper mon frère, s'il te plaît. Il m'agasse ! » Le hurlement de Jessie ressemblait à cette dernière catégorie.

Je me demande si le Seigneur comprend comme cela nos hurlements.
Nous avons notre : « J'en ai assez de cette situation ; pourquoi tu ne fais rien ? » hurlement.
Puis il y a le « pourquoi toutes les bonnes choses lui arrivent et moi je ne les ai pas ? » hurlement.
Et il y a aussi le : « Seigneur, j'ai peur. J'ai vraiment mal. Si tu ne viens pas vite, je suis fini. »
Devinez lequel de ces hurlements risque d'avoir une réponse.

N'ayez pas peur de crier vers le Seigneur. Ce n'est ni bête ni inutile. Seulement, assurez-vous que vous « aboyez » pour une raison valide parce que le Seigneur vous connais mieux que vous vous connaissez vous-même.

Il y a des raisons pour implorer le Seigneur et il y a des temps pour crier, peut-être même hurler « au secours Seigneur ! »

Les mamans—et Dieu—veulent que vous demandiez de l'aide quand vous en avez besoin.

Enfin, arrêtez un moment et réfléchissez : pourquoi avez-vous pleuré récemment ? Croyez-vous que le coeur de Dieu est ému pour votre hurlement ? (Seigneur, pourquoi l'as-tu béni comme ça ? Regarde, pauvre de moi ! Ah, oooooooh ! Ooo, oooh, oooooooh ! --ce dernier est le son que fait un vieux chien de chasse quand il aboie vers la lune).

Mais quand le cri est pour une raison légitime, pourquoi ne criez-vous pas en disant ceci : « Ce malheureux a crié et le Seigneur l'a entendu. J'aimerais vous raconter ce que le Seigneur a fait. Je fais un mauvais pas maintenant mais le Seigneur m'a aidé dans le passé et je sais qu'il m'aidera aujourd'hui. Il n'a pas changé ! »

Enfin, c'est une sorte de « hurlement » de louange, n'est-ce pas ?

Un hurlement qui fait déplacer le Seigneur:
"J'ai cherché l'Éternel, et il m'a répondu; Il m'a délivré de toutes mes frayeurs. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte. Quand un malheureux crie, l'Éternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses....