Biiiiiiiiiiiip !
" Biiiiip " ! Vers 8 :30 chaque matin, le klaxon retentit chez nous, à Guignicourt. C'est le camion de la boulangerie. Quelques minutes plus tard de nouveau : " Biiiiiiip " ! C'est un autre qui passe, la compétition.
Une fois par semaine, il y a aussi " l'épicerie à quatre roues " qui passe et qui klaxonne.
Cela me fait penser à mon enfance. Il y avait un colporteur qui passait chez ma grand-mère dans sa vieille camionnette. Les portes s'ouvraient sur les côtés, et la camionnette se transformait en une épicerie ambulante. Il avait toutes sortes de denrées à vendre.
Moi, j'étais particulièrement intéressé par les bonbons.
Mamie n'avait pas toujours d'argent, mais elle avait " des articles " pour marchander--notamment les oeufs. Elle lui demandait ce dont elle avait besoin pour cuisiner.
Quand j'étais là, j'avais un petit oeil fixé sur les bonbons, et un autre petit oeil de mendiant fixé sur ma grand-mère. J'ai souvent réussi mon coup. J'étais tellement mignon qu'elle ne pouvait pas me résister, et elle ajoutait un petit bonbon à la liste de ce dont elle avait besoin.
Paul a dû faire face aux colporteurs de la Parole dans la ville de Corinthe. Des prédicateurs tapageurs sont venus en ville, et beaucoup de chrétiens commençaient à les suivre. Ces hommes prêchaient ! Et comment !
Paul les ennuyait mortellement.
Ils prêchaient Jésus, mais à priori quelque chose manquait à ceux qui connaissaient très bien le Seigneur. Ils partageaient des visions époustouflantes qu'ils avaient vues. Certains en étaient stupéfaits.
Ils prêchaient un évangile, mais pas l'Evangile. Ils questionnaient Paul et ses mobiles.
Ils présentaient bien. Ils prêchaient bien. Il y avait des miracles. Et Paul a dit que c'étaient de faux apôtres ! (Lisez l'histoire en entier : 2 Corinthiens chapitres 10 à 13).
Mais ils semblaient si bien ! Comment savoir si quelqu'un vient de Dieu si son message ne le trahit pas tout de suite ?
Paul donne quelques principes :
1. Vous reconnaissez un homme de Dieu par son comportement avec ceux qui l'entourent. " Vous avez une tolérance admirable pour les imposteurs qui volent votre liberté, qui vous arnaquent, qui vous volent, qui vous rabaissent--qui même vous giflent au visage ! Je dois l'admettre, nous ne pouvons pas supporter cette manière d'agir " (2 Cor. 11 :20, 21, Le Message d'Eugène Peterson). Paul rappelait à une église qu'il se comportait avec eux comme une nourrice avec un enfant, comme un bon père avec ses enfants (1 Thessa. 2). Les faux apôtres prenaient beaucoup, mais ils donnaient très peu en retour.
2. Ils récoltaient le fruit du travail d'un autre, au lieu de créer quelque chose eux-mêmes. Ils étaient des charognards, au lieu d'être des fermiers.
3. Leurs deux mobiles principaux étaient l'argent et le besoin d'être admirés par les autres.
4. Ils prêchaient la Parole, mais seulement en partie, en fait ce qui leur plaisait. Selon Paul, ils prêchaient un autre Jésus, un autre esprit, un autre évangile. Il y avait probablement beaucoup de miracles et de puissance, mais le message de la Croix et la faim pour Jésus lui-même étaient quasiment inexistants.
5. Ils étaient au centre de leur message. Comme un chanteur d'opéra qui chauffe sa voix avant un concert, ils " chantaient " " mi, mi, mi, mi, mi, mi, miiiiiiiii ! moi, moi, moi, moi, moi, moi, moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Paul se vantait de ses faiblesses, au lieu de parler des grandes choses qu'il avait faites (11 :16-12 :10). Ne trouvez-vous pas étrange que Paul ait été des années parmi les Corinthiens, et qu'il ne leur ait jamais parlé des visions puissantes qu'il avait eues ? Nous en aurions probablement écrit des livres !
Des paralytiques ont marché, mais Paul n'en dit rien. Un homme qui s'opposait à l'évangile a été frappé d'aveuglement. (Il n'est pas exclu de parler de ce que le Seigneur a fait, bien sûr. Cela encourage notre foi. Mais attention que ce soit pour SA gloire, et non pas pour la nôtre).
Il n'a aucunement profité d'eux. Il s'est dépensé comme un père se dépense pour ses enfants.
Aujourd'hui, il est souvent difficile de distinguer le vrai du faux. Dans cette ère d'information et de médiatisation, nous trouvons des choses excellentes pour faire grandir notre foi.
Mais faites attention. La vérité n'est pas enseignée par tout le monde.
Voyez si la vie et l'enseignement du prédicateur reflètent véritablement la Parole de Dieu.
Une fois par semaine, il y a aussi " l'épicerie à quatre roues " qui passe et qui klaxonne.
Cela me fait penser à mon enfance. Il y avait un colporteur qui passait chez ma grand-mère dans sa vieille camionnette. Les portes s'ouvraient sur les côtés, et la camionnette se transformait en une épicerie ambulante. Il avait toutes sortes de denrées à vendre.
Moi, j'étais particulièrement intéressé par les bonbons.
Mamie n'avait pas toujours d'argent, mais elle avait " des articles " pour marchander--notamment les oeufs. Elle lui demandait ce dont elle avait besoin pour cuisiner.
Quand j'étais là, j'avais un petit oeil fixé sur les bonbons, et un autre petit oeil de mendiant fixé sur ma grand-mère. J'ai souvent réussi mon coup. J'étais tellement mignon qu'elle ne pouvait pas me résister, et elle ajoutait un petit bonbon à la liste de ce dont elle avait besoin.
Paul a dû faire face aux colporteurs de la Parole dans la ville de Corinthe. Des prédicateurs tapageurs sont venus en ville, et beaucoup de chrétiens commençaient à les suivre. Ces hommes prêchaient ! Et comment !
Paul les ennuyait mortellement.
Ils prêchaient Jésus, mais à priori quelque chose manquait à ceux qui connaissaient très bien le Seigneur. Ils partageaient des visions époustouflantes qu'ils avaient vues. Certains en étaient stupéfaits.
Ils prêchaient un évangile, mais pas l'Evangile. Ils questionnaient Paul et ses mobiles.
Ils présentaient bien. Ils prêchaient bien. Il y avait des miracles. Et Paul a dit que c'étaient de faux apôtres ! (Lisez l'histoire en entier : 2 Corinthiens chapitres 10 à 13).
Mais ils semblaient si bien ! Comment savoir si quelqu'un vient de Dieu si son message ne le trahit pas tout de suite ?
Paul donne quelques principes :
1. Vous reconnaissez un homme de Dieu par son comportement avec ceux qui l'entourent. " Vous avez une tolérance admirable pour les imposteurs qui volent votre liberté, qui vous arnaquent, qui vous volent, qui vous rabaissent--qui même vous giflent au visage ! Je dois l'admettre, nous ne pouvons pas supporter cette manière d'agir " (2 Cor. 11 :20, 21, Le Message d'Eugène Peterson). Paul rappelait à une église qu'il se comportait avec eux comme une nourrice avec un enfant, comme un bon père avec ses enfants (1 Thessa. 2). Les faux apôtres prenaient beaucoup, mais ils donnaient très peu en retour.
2. Ils récoltaient le fruit du travail d'un autre, au lieu de créer quelque chose eux-mêmes. Ils étaient des charognards, au lieu d'être des fermiers.
3. Leurs deux mobiles principaux étaient l'argent et le besoin d'être admirés par les autres.
4. Ils prêchaient la Parole, mais seulement en partie, en fait ce qui leur plaisait. Selon Paul, ils prêchaient un autre Jésus, un autre esprit, un autre évangile. Il y avait probablement beaucoup de miracles et de puissance, mais le message de la Croix et la faim pour Jésus lui-même étaient quasiment inexistants.
5. Ils étaient au centre de leur message. Comme un chanteur d'opéra qui chauffe sa voix avant un concert, ils " chantaient " " mi, mi, mi, mi, mi, mi, miiiiiiiii ! moi, moi, moi, moi, moi, moi, moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Paul se vantait de ses faiblesses, au lieu de parler des grandes choses qu'il avait faites (11 :16-12 :10). Ne trouvez-vous pas étrange que Paul ait été des années parmi les Corinthiens, et qu'il ne leur ait jamais parlé des visions puissantes qu'il avait eues ? Nous en aurions probablement écrit des livres !
Des paralytiques ont marché, mais Paul n'en dit rien. Un homme qui s'opposait à l'évangile a été frappé d'aveuglement. (Il n'est pas exclu de parler de ce que le Seigneur a fait, bien sûr. Cela encourage notre foi. Mais attention que ce soit pour SA gloire, et non pas pour la nôtre).
Il n'a aucunement profité d'eux. Il s'est dépensé comme un père se dépense pour ses enfants.
Aujourd'hui, il est souvent difficile de distinguer le vrai du faux. Dans cette ère d'information et de médiatisation, nous trouvons des choses excellentes pour faire grandir notre foi.
Mais faites attention. La vérité n'est pas enseignée par tout le monde.
Voyez si la vie et l'enseignement du prédicateur reflètent véritablement la Parole de Dieu.