Avoir des Bébés

Un texte de David Porter

Il y a bien longtemps, à l'âge de pierre, lorsque ma femme et moi avons eu des enfants, accoucher n'était pas quelque chose qui concernait beaucoup les papas. Nous passions du temps dans la salle d'attente, marchant de long  en large, les joues mal rasées.

Normalement, nous étions seulement inquiets,  jusqu'à ce qu'une infirmière rayonnante vienne et dise :" Mr Porter ? C'est un garçon ! " (une fois ce fut une fille). L'idée du père dans la salle d'accouchement donnait des visions de panique, d'évanouissement, enfin quelque chose de ce genre. Définitivement pas très bon.

Les temps ont changé. Mon plus vieux fils m'a informé que là-bas, lorsque ses enfants sont nés, il est allé avec sa femme dans la salle d'accouchement. Ce fut une incroyable expérience. Cela le fut. Je le prends au mot.

Mais pouvez-vous imaginer, messieurs, comment ce serait si, non seulement nous étions appelés à être là, à tenir les mains de nos femmes, à compter et à suer durant l'accouchement, mais aussi si nous devions donner naissance aux enfants nous-mêmes ? C'est ce qui va probablement arriver bientôt. Neuf mois de vomissement, d'inconfort, ou de marche en canard, et puis toutes ces douleurs d'avoir un petit gars. Cela va être dur. Je suis heureux d'être trop vieux pour cela.

Mais vous ne pouvez pas vraiment comprendre, si vous ne l'avez jamais fait. Etre là n'est pas suffisant. Cela aide, mais ce ne sont pas nos souffrances, notre inconfort, et notre jubilation lorsque l'enfant est né.

Et c'est ainsi que Dieu a fait, pour éliminer le péché et nous amener à l'adoption. Il n'a pas seulement regardé notre situation. Il y est entré par Son fils Jésus. Il a ressenti l'humiliation de la faiblesse humaine, notre souffrance, notre douleur. Il a fait face au feu brûlant de la tentation, bien qu'il ne péchât point. Mais il connaît exactement ce que nous ressentons.

Il devint un parfait Capitaine de notre salut à travers les souffrances. Il est capable d'être compatissant et fidèle, parce qu'Il fut là - Il souffrit, Il fut tenté.

Il goûta la mort pour nous tous, afin que nous puissions être libérés du vice du péché et de la mort. Il détruisit la mort. Il est qualifié pour aider ceux qui sont tentés et qui luttent avec l'ennemi.

Merci Seigneur de ce que nous n'avons pas à avoir des enfants nous-mêmes, les hommes, mais un million de fois plus que cela. Merci, Dieu, de ce que hommes et femmes, nous n'avons pas à goûter la mort que Jésus goûta pour notre plein salut.

Maintenant, nous entrons simplement dans ce qu'Il fit par la foi. Nous recevons le pardon de nos péchés, et nous nous tenons devant Dieu, notre Père.

Sa douleur, notre gain.

Pensez-y.

Pousser ! La femme Syro Phénicienne ne s'arrêta pas lorsqu'elle arriva devant un obstacle, elle le franchit. La foi se heurte constamment à ceux qui s'arrêtent et se plaignent. Ils pensent que la foi est déjà en vue physiquement. Lorsqu'ils rencontrent un obstacle, comme celui que cette femme rencontra, ils peuvent dire :  "Seigneur, tu ne m'aimes pas autant que tu aimes les autres. " Ou : " Seigneur, tu m'insultes. " Ou : " Je pense que je ne suis pas dans la volonté de Dieu. "

Mais cette femme eut une pensée inventive. Elle était sérieuse. Lorsqu'elle rencontra des obstacles, elle eut une courte réponse, et cela paya puisque sa fille fut guérie. Si vous voulez être là, il n'est pas utile de rester debout devant la porte, pleurnichant. Frappez à la porte. Essayez de l'ouvrir. Regardez si vous avez une clef pour l'ouvrir. Si le Seigneur vous a dit de le faire, c'est qu'il y a un chemin.

Photo de David Porter
Pasteur
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