A la poursuite des écureuils
Quand j'habitais au Luxembourg, il y avait une petite forêt tout près de notre appartement, et j'en profitais au maximum. Les promenades dans la forêt sont pour moi un moyen de m'approcher du ciel.
Un jour, alors que je me promenais, j'ai rencontré trois ou quatre hommes âgés, Italiens je crois, qui avaient une conversation animée. Perdus dans leurs propos, ils étaient sans doute seulement vaguement conscients qu'ils étaient dans la forêt.
Un chien usé se traînait derrière eux. Il avait un regard étrange. Il m'était difficile de discerner si ce regard traduisait de la dépression ou de l'écoeurement. Avec les chiens il est difficile d'en être sûr.
Je ne sais pas ce qui intéressait tellement les grands-pères, mais ils ne portaient absolument aucun intérêt au vieux chien.
Tout d'un coup, le canin ressuscita, et commença à renifler par terre. Il sembla rajeunir, alors que sa truffe " lisait " les traces d'une créature de la forêt. Puis, je l'ai vu--un écureuil ! Heureusement que le petit mangeur de glands avait vu le chien, avant qu'il ne soit sur lui; il prit alors ses pattes à son cou pour monter dans un arbre.
Il sermonna sévèrement son adversaire, dans la langue des écureuils, du haut de son perchoir, en toute sécurité dans l'arbre ; le chien, lui, heureux, aboyait sa réponse d'en bas. Je ne suis même pas sûr que les vieux Italiens remarquèrent ce qui se passait, parce qu'ils suivaient une piste "brûlante " dans leur conversation.
Néanmoins, je me suis étonné du changement du chien. A un moment, il était un vieux cabot débraillé, se traînant lentement derrière une bande de grands-pères bavards, puis, l'instant d'après, il s'était métamorphosé en chien de chasse puissant ! Toutes les créatures de la forêt devaient sans doute frissonner de peur en entendant ses aboiements !
Il m'arrive de ressembler à ce chien. Je traîne dans la vie avec un mauvais goût dans la bouche. "Quel est le sens de cette vie ? Est-ce que cela fera vraiment une différence " ? La vie jaillit tout autour de moi, mais je ne l'apprécie pas. Je passe par la vie au rythme de mes pas pesants.
C'est assez misérable, n'est-ce pas ?
Savez-vous ce qui a changé notre chien ? Un but ! Une raison d'être ! Une piste d'écureuil bouleversa sa vie pour le bien.
Qui sait ? Peut-être qu'il en voulait aux grands-pères, parce qu'ils ne faisaient pas attention à lui. "Allez, Médor ! Va chercher ce bâton. Oui, bon chien ". "Gratte. Gratte " derrière les oreilles du chien qui respire rapidement, une grosse bave tombant de sa bouche par terre.
C'était peut-être son rêve, mais les grands-pères étaient perdus dans leur ronde. Ils oubliaient qu'il existait.
Quand nous attendons que les autres nous rendent heureux, nous finissons comme notre cabot--déprimé ou frustré.
Mais, mon ami, il y a beaucoup de traces d'écureuils tout autour de vous. Dieu nous a placés ici pour une raison. Nous sommes toujours en vie pour une raison.
" Je n'ai pas de don ", se lamentent certains. C'est le " pauvre-moi ", discours de quelqu'un qui est paresseux ou qui se plaît dans sa misère. Bien sûr que vous avez quelque chose à donner ! Demandez à Dieu d'ouvrir une porte, pour que vous puissiez aider les autres avec ce qu'il vous a donné.
Aussi longtemps que nous ruminerons sur le fait que les autres n'ont pas de temps pour nous, nous serons malheureux. Mais, allez ! Poursuivez des écureuils ! Il y a des invalides qui sont vraiment seuls. Il y a des gens qui ont besoin d'un partenaire de prière. Il y a des enfants qui ne vont pas à l'école du dimanche, et qui ont besoin d'entendre parler de Jésus. Il y a des gens qui ont besoin d'aide.
Tant de possibilités ! Il y a du travail dans la maison du Seigneur.
Chasser les écureuils est beaucoup plus enthousiasmant que de traîner dans la vie, fâché avec le monde entier.
" OuÂ, ou " !
Un jour, alors que je me promenais, j'ai rencontré trois ou quatre hommes âgés, Italiens je crois, qui avaient une conversation animée. Perdus dans leurs propos, ils étaient sans doute seulement vaguement conscients qu'ils étaient dans la forêt.
Un chien usé se traînait derrière eux. Il avait un regard étrange. Il m'était difficile de discerner si ce regard traduisait de la dépression ou de l'écoeurement. Avec les chiens il est difficile d'en être sûr.
Je ne sais pas ce qui intéressait tellement les grands-pères, mais ils ne portaient absolument aucun intérêt au vieux chien.
Tout d'un coup, le canin ressuscita, et commença à renifler par terre. Il sembla rajeunir, alors que sa truffe " lisait " les traces d'une créature de la forêt. Puis, je l'ai vu--un écureuil ! Heureusement que le petit mangeur de glands avait vu le chien, avant qu'il ne soit sur lui; il prit alors ses pattes à son cou pour monter dans un arbre.
Il sermonna sévèrement son adversaire, dans la langue des écureuils, du haut de son perchoir, en toute sécurité dans l'arbre ; le chien, lui, heureux, aboyait sa réponse d'en bas. Je ne suis même pas sûr que les vieux Italiens remarquèrent ce qui se passait, parce qu'ils suivaient une piste "brûlante " dans leur conversation.
Néanmoins, je me suis étonné du changement du chien. A un moment, il était un vieux cabot débraillé, se traînant lentement derrière une bande de grands-pères bavards, puis, l'instant d'après, il s'était métamorphosé en chien de chasse puissant ! Toutes les créatures de la forêt devaient sans doute frissonner de peur en entendant ses aboiements !
Il m'arrive de ressembler à ce chien. Je traîne dans la vie avec un mauvais goût dans la bouche. "Quel est le sens de cette vie ? Est-ce que cela fera vraiment une différence " ? La vie jaillit tout autour de moi, mais je ne l'apprécie pas. Je passe par la vie au rythme de mes pas pesants.
C'est assez misérable, n'est-ce pas ?
Savez-vous ce qui a changé notre chien ? Un but ! Une raison d'être ! Une piste d'écureuil bouleversa sa vie pour le bien.
Qui sait ? Peut-être qu'il en voulait aux grands-pères, parce qu'ils ne faisaient pas attention à lui. "Allez, Médor ! Va chercher ce bâton. Oui, bon chien ". "Gratte. Gratte " derrière les oreilles du chien qui respire rapidement, une grosse bave tombant de sa bouche par terre.
C'était peut-être son rêve, mais les grands-pères étaient perdus dans leur ronde. Ils oubliaient qu'il existait.
Quand nous attendons que les autres nous rendent heureux, nous finissons comme notre cabot--déprimé ou frustré.
Mais, mon ami, il y a beaucoup de traces d'écureuils tout autour de vous. Dieu nous a placés ici pour une raison. Nous sommes toujours en vie pour une raison.
6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; 7 que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, Lire la suite
" Je n'ai pas de don ", se lamentent certains. C'est le " pauvre-moi ", discours de quelqu'un qui est paresseux ou qui se plaît dans sa misère. Bien sûr que vous avez quelque chose à donner ! Demandez à Dieu d'ouvrir une porte, pour que vous puissiez aider les autres avec ce qu'il vous a donné.
Aussi longtemps que nous ruminerons sur le fait que les autres n'ont pas de temps pour nous, nous serons malheureux. Mais, allez ! Poursuivez des écureuils ! Il y a des invalides qui sont vraiment seuls. Il y a des gens qui ont besoin d'un partenaire de prière. Il y a des enfants qui ne vont pas à l'école du dimanche, et qui ont besoin d'entendre parler de Jésus. Il y a des gens qui ont besoin d'aide.
Tant de possibilités ! Il y a du travail dans la maison du Seigneur.
Chasser les écureuils est beaucoup plus enthousiasmant que de traîner dans la vie, fâché avec le monde entier.
" OuÂ, ou " !