La révélation du Nom

Un texte de Claude Sold

Nous avons besoin en permanence de révélation, car il y a encore des choses cachées à découvrir. De la même façon qu'il y a encore des choses à découvrir dans ce monde naturel, il y a encore beaucoup à découvrir dans le monde spirituel.

130 La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples.

Dans Matthieu 13:52 le Seigneur Jésus dit: "C'est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes."

Il y a de nouvelles choses à découvrir et d'autres à redécouvrir.

A l'époque de la ruée vers l'or aux Etats-Unis, où l'or abondait tellement qu'il suffisait de regarder le fond d'une rivière pour l'apercevoir, seuls ceux qui voulaient s'enrichir creusaient le filon à l'aide d'une pioche. De même, il faut creuser dans la source des révélations de Dieu. Ephésiens 3 : 16 à 18, « nous prions que Dieu vous donne selon la richesse de sa gloire d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi ; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur ». Si on prend un univers en trois dimensions, avec la hauteur, la largeur et la longueur, on peut décrire n'importe quel objet, mais il y a bien plus encore, c'est la profondeur, la dimension spirituelle que bien souvent on oublie. La connaissance de Dieu de manière superficielle produit des personnes religieuses qui croient tout savoir. Mais nous devons progresser, aller toujours de l'avant avec Dieu. Voudriez-vous que Dieu vous révèle quelque chose ? Alors si vous avez cette soif d'apprendre de lui, il vous comblera, car plus on avance avec Dieu, et plus on se rend compte de sa grandeur infinie. Nous sommes une génération privilégiée, car nous avons une Bible complète, la révélation de Dieu qui devient réelle seulement par l'Esprit Saint.

Dans Actes 3 on voit que Pierre et Jean guérissent un boiteux par le nom de Jésus-Christ. Ce n'est pas pour faire une belle formule magique qu'ils emploient le nom de Jésus, mais parce qu'ils ont le nom de Jésus :

2 Il y avait un homme boiteux de naissance, qu'on portait et qu'on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu'il demandât l'aumône à ceux qui entraient dans le temple.

Plus loin Pierre révèle de quelle manière le boiteux a été guéri, il précise bien que c'est par le nom de Jésus-Christ.

10 sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache ! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous.

L'Eglise, le corps de Christ, a reçu le nom de Jésus.

Lorsqu'une femme porte le nom de son mari, cela signifie qu'elle a fait alliance, elle a donc des privilèges. Même les chefs religieux avaient compris la puissance qui réside dans le nom, lorsqu'ils virent qu'au seul nom de Jésus, des miracles se produisaient, ils ne pouvaient accepter la propagation de ce nom ils veulent interdire aux disciples de parler du nom de Jésus:

18 Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus.

Le nom d'une personne a beaucoup d'importance, il donne une révélation sur la personne. Anciennement, le choix du nom était très important, il l'est encore aujourd'hui, il n'est pas anodin. On voulait appeler Jean du même nom que Zacharie son père, mais l'ange dit que Jean serait son nom. L'ange a dit à Marie de donner le nom de Jésus à son enfant. Le prophète Esaïe avait déjà prophétisé qu'il s'appellerait Emmanuel. On n'a jamais appelé Jésus Emmanuel. C'était simplement un "nom adjectif" pour le qualifier de quelque chose, puisque c'était la réalité de Dieu venant au milieu des hommes. Il y a eu beaucoup d'autres attributs de ce nom : on l'appellera Prince de la paix, Père éternel, Admirable, Conseiller, Dieu Tout-Puissant, tous ces noms ont été prophétisés sur Jésus.

On peut déjà observer une multitude de noms donnés à Dieu grâce à des rencontres:

« Yaveh Jireh »

Abraham a découvert cet aspect de Dieu lorsque son fils Isaac voyant que tout était prêt pour le sacrifice demande où est l'agneau:

14 Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova-Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Eternel il sera pourvu.

Abraham, sous l'inspiration de Dieu, répond par cette parole prophétique sans vraiment réaliser: Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour le sacrifice. En même temps, il annonçait le sacrifice de Jésus : Dieu allait pourvoir pour l'Agneau qui ôte le péché du monde. Cela a donné Yaveh Jireh ou Jehova Jireh. La phrase complète est : A la montagne de l'Eternel, il sera pourvu. Adonaï Jireh est un nom qui définit Dieu et en même temps une révélation que Dieu est celui qui pourvoit. Abraham avait la révélation du Dieu Très-Haut, de celui qui récompense et qui pourvoit.

« Je Suis »

Llorsque Moïse, lors d'une première rencontre avec le Seigneur, demande l'identité de celui qui l'envoie pour le faire connaître à Israël, Dieu répond « je suis ».

2 L'ange de l'Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.

On ne peut pas définir Dieu comme nous, car il est hors du temps. Il est toujours présent, il était déjà dans le passé, dans le futur, et il est maintenant.

Adonaï Raphé

A la sortie du pays d'Egypte, la Bible nous dit dans le psaume 105 :37 qu'aucun ne chancelait dans sa tribu ; au contraire, Dieu les a non seulement délivrés de l'esclavage et enrichis de l'or et de l'argent des Egyptiens, mais il les a aussi fortifiés physiquement. Dieu a opéré un miracle de délivrance totale pour le peuple. Dans Exode 15, il y a cette révélation : Je suis l'Eternel qui te guérit, Adonaï Raphé. Cela ne concernait pas un cas de maladie, mais c'était une révélation pour montrer qu'il est le Dieu des délivrances.

26 Il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Egyptiens; car je suis l'Eternel, qui te guérit.

Adonaï Shalom

23 Et l'Eternel lui dit : Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas. 24 Gédéon bâtit là un autel à l'Eternel, et lui donna pour nom l'Eternel paix : il existe encore aujourd'hui à Ophra, qui appartenait à la famille d'Abiézer.

Gédéon appelé à être le libérateur du peuple ne connaît pas réellement Dieu, car c'était une période de confusion. Les gens croyaient tout ce qui leur semblait bon. Même le père de Gédéon avait la statue d'une idole dans sa propriété. Il y avait une grande confusion entre le culte de l'Eternel et celui des idoles. Gédéon avait besoin de remettre de l'ordre dans ces croyances. Il a donc dressé un autel pour faire des sacrifices à Dieu (se rapprocher de Dieu). Alors que le feu était là et que la fumée montait, l'ange de l'Eternel est venu et s'est manifesté. Quand le surnaturel se produit, la réaction de l'homme est toujours la crainte. C'est à ce moment qu'il a la révélation du nom Adonaï Shalom : je suis le Dieu de paix, ne crains point, tu ne mourras pas.

El Haï

1 Elie, le Thischbite, l'un des habitants de Galaad, dit à Achab : L'Eternel est vivant, le Dieu d'Israël, dont je suis le serviteur ! il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole. 2 Et la parole de l'Eternel fut adressée à Elie, en ces mots : Lire la suite

Le prophète Elie se présente en disant : L'Eternel dont je suis le serviteur est vivant. (El Haï). Il prenait position spirituellement, car souvent Elie se retrouvait seul face à des centaines de prophètes de Baal et Astarté, il proclamait ce nom de Dieu à la fois pour se rassurer et prendre position. Ainsi, il n'était plus seul, mais avec Dieu face aux faux prophètes qui ne pouvaient rivaliser.

Mais le plus important est que Dieu se révèle au travers de Jésus.

8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.

Après avoir passé Trois ans avec Jésus, Philippe lui demande : « montre-nous le Père ». Jésus lui répond : Philippe, il y a si longtemps que tu es avec moi, et tu ne m'as pas connu, tu ne sais pas qui je suis réellement ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Simplement en observant l'attitude de Jésus, sa manière de parler et de penser, on peut voir le Père.

Nous devons mettre Jésus au centre de nos vies, car il est le pilier de notre foi. Jésus n'est pas venu seulement pour nous attirer à lui, mais aussi pour nous conduire au Père.

6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Jésus est la porte pour aller au-delà, avoir notre relation avec le Père. Dans la prière sacerdotale, Jésus a dit : "Je leur ai fait connaître ton nom "

6 J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole.

Si Jésus avait révélé un nom, il serait intéressant de savoir lequel. Une secte dit que c'est le nom de Jéhovah. Il n'y a pas de révélation du nom de Jéhovah à ce moment-là. Jéhovah ou Yaveh sont connus depuis des milliers d'années. Le nom que Jésus a fait connaître, c'est Père, plus précisément « Abba », cher papa. Nous avons un Père céleste qui n'est pas distant, mais proche, accessible. Nous devons rechercher une relation intime avec Dieu, tel un père. La Bible nous révèle la notion de Père. Nous avons besoin de pères, de pères spirituels, de pères dans notre nation, de pères à l'image de Dieu le Père. Beaucoup, avant de pouvoir tenir debout spirituellement parlant, doivent s'aider de béquilles humaines jusqu'à ce qu'ils marchent. La Bible parle aussi de la loi qui est comme un tuteur jusqu'à ce que Christ soit formé et qu'on puisse se tenir debout. Nous avons besoin de voir des référents sur terre, des gens qui se comportent comme le Père, puisque nous n'avons pas, comme les disciples, Jésus vivant sous nos yeux. Nous pouvons voir Jésus spirituellement, mais dans le corps de Christ, il faudrait voir des pères et des mères, car Dieu est tout autant Père et Mère. Il n'y a pas en lui les seuls attributs qu'on pourrait voir chez l'homme. Il y a tout pleinement en Dieu : Père et Mère.

Nous avons accès en permanence auprès du Père par Jésus, et nous avons reçu le puissant nom de Jésus. Dans le nom de Jésus, il y a le nom de Dieu : Yeshoua. C'est le même nom de Yaveh, le nom de Dieu qui sauve est dans le nom de Jésus. Ce nom est tellement puissant qu'il nous a permis de devenir enfant de Dieu.

12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,

Croire simplement dans le nom de Jésus est ce qui amène les gens à devenir enfants de Dieu. Dans des réunions de prières dans des églises, on entend souvent : si deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. La promesse qui est juste avant est : Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Il y a de la puissance dans le nom et dans le fait de se rassembler au nom de Jésus.

Un exemple pour illustrer la puissance contenue dans le nom de Jésus, c'est lors de l'arrestation de Jésus à Gethsémané. Il y a le Mont des Oliviers où Jésus se réunissait souvent avec ses disciples ; en descendant un peu plus, se trouve ce jardin d'oliviers appelé Gethsémané. Il a assemblé ses disciples au Mont des Oliviers et s'est écarté avec quelques-uns, Pierre, Jean et Jacques, les plus proches. Il leur dit qu'il faut qu'il combatte spirituellement et qu'il intercède parce que venaient des moments difficiles, pour lesquels il fallait être prêt spirituellement. Il avait besoin, tout comme nous, d'être prêt à résister à ce qui allait venir.

Beaucoup font l'erreur d'attendre d'être au fond du trou pour crier à Dieu de les en sortir. Jésus savait anticiper. Il savait qu'il devait prier avant les moments difficiles, car il n'aurait pas l'occasion de prier après.

Heureusement, la grâce de Dieu nous restaure et nous relève. Mais nous avons surtout besoin de rester debout et de triompher. Jésus ne s'est pas mis à genoux pour prier à Gethsémané. Il était tellement saisi à l'intérieur de lui qu'il a été littéralement jeté par terre, c'était tellement violent en lui de savoir ce qu'il devait affronter. Il s'est jeté par terre, a intercédé, a prié, a combattu, car il savait qu'il y avait sa volonté, comme toute personne, de refuser la souffrance, d'avoir peur de certaines choses...

Chacun peut expérimenter la peur, mais le courage c'est de surmonter la peur. Il était dans ce combat, les autres se sont assoupis, il n'avait personne pour l'aider, mais Dieu lui a envoyé de l'assistance sous la forme d'un ange qui est venu le fortifier. Il sort de toute cette épreuve et de cette prière en vainqueur. Il a remporté la victoire dans la prière. La croix n'a pas encore eu lieu, mais il est déjà vainqueur parce qu'il a dominé sa propre peur, sa volonté de ne pas souffrir, il a pris sa décision et il est déterminé à aller jusqu'au bout. Il sort de cette épreuve de la prière en pleine possession de ses moyens et en pleine puissance.

2 Judas, qui le livrait, connaissait ce lieu, parce que Jésus et ses disciples s'y étaient souvent réunis. 3 Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu'envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes.

On aurait tendance à croire qu'il n'y avait là qu'une poignée d'hommes venus arrêter Jésus. Mais une cohorte romaine se compose de centaines de soldats, non de quelques-uns ; il y avait du monde, la cohorte et les huissiers.

4 Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s'avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ? 5 Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C'est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux. Lire la suite

Littéralement Jésus prononce le nom de Dieu. Jésus n'est pas la pauvre victime prise au piège par Judas et les soldats, mais il est celui qui s'est livré volontairement. Il a dit : personne ne m'ôte la vie, je la donne de moi-même. A ce moment-là Jésus n'était pas vaincu, c'est lui qui contrôlait ce qui était en train de se passer. Dès qu'il a prononcé le nom de Dieu, ils sont tous tombés par terre et ont reculé à cause de cette puissance tellement grande qui s'est dégagée de lui.

A Pilate, il dira plus tard qu'il n'aurait aucun pouvoir sur lui si cela ne lui avait pas été donné d'en haut. Il pourrait à l'instant demander à son Père de lui envoyer douze légions d'anges et il serait délivré. Il n'est donc pas vaincu. Il l'a fait parce qu'il a voulu le faire.

7 Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus de Nazareth. 8 Jésus répondit : Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.

Il contrôle la situation. Quand ils ont voulu saisir Jésus, Pierre a réagi charnellement et a coupé l'oreille d'un serviteur. Jésus intervient à nouveau en réprimandant Pierre et en guérissant l'oreille. Il est encore en pleine possession de ses moyens et contrôle tout parfaitement. Après, il nous est dit qu'au bout d'un moment Jésus n'a plus dit un seul mot. S'il avait dit le moindre mot, il aurait été justifié parce qu'il était juste. S'il avait dit qu'il était innocent, personne n'aurait rien pu faire contre lui, parce que cette parole aurait été tellement forte que personne n'aurait pu s'y opposer. Il fallait, à ce moment-là, ne plus dire un seul mot. N'importe quel mot de Jésus aurait pu le justifier. Ils étaient étonnés, car il ne disait rien. Il ne pouvait rien dire, sinon le plan de Dieu n'aurait pas pu s'accomplir. Il leur dit de laisser aller ceux-là et de le prendre lui.

46 Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent. 47 Un de ceux qui étaient là, tirant l'épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille.

Il n'est pas dit que l'oreille a été guérie, mais c'est dans un autre Evangile. Pour cela, il faut lire toute la Bible.

50 Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.

Tous l'abandonnèrent et prirent la fuite. Tout le monde est parti. Maintenant, il ne reste que Jésus, la cohorte et les huissiers du souverain sacrificateur.

51 Un jeune homme le suivait, n'ayant sur le corps qu'un drap. On se saisit de lui;

Un jeune homme le suivait, n'ayant sur le corps qu'un drap. Il faut savoir que cette colline est un cimetière depuis des milliers d'années. Le mot grec pour traduire drap est « linceul ». Ce jeune homme était mort,il avait un linceul ; il y a eu une résurrection : le seul nom de « Je suis » a provoqué une résurrection. Ils se sont dit que la dernière des choses dont ils avaient besoin maintenant, c'était d'avoir un témoignage de résurrection. Il fallait donc empêcher que la nouvelle d'un ressuscité des morts se répande, et attraper ce jeune homme.

52 mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.

On se saisit de lui, mais il lâcha son vêtement et se sauva tout nu. Ils voulaient l'attraper pour qu'il ne parle pas, mais ils n'ont réussi qu'à prendre son linceul. La puissance de Dieu était là, rien que par l'utilisation du nom.

Ne devrions-nous pas aussi réaliser toute l'importance du passage des dix commandements où il est dit : Tu ne prendras pas le nom de l'Eternel, ton Dieu en vain ? Car ce nom est saint, mis à part. Le nom de Dieu ne doit pas être prononcé à tort et à travers pour jurer. Certaines expressions doivent aussi disparaître de notre bouche. Il y a des choses saintes et mises à part. L'expression "bon sang" fait référence au sang de Jésus pour le banaliser. Bien entendu, le nom seul de Jésus n'a pas de valeur, car si l'on prend le Mexique, beaucoup de garçons se nomment Jésus, et si leur mère les appelle, il n'y a pas de miracle qui se produit ! Le nom de Jésus n'est valable que quand il est en rapport avec la personne de Jésus, et il n'est puissant dans votre bouche que si vous-même avez une relation avec la personne de Jésus. Le nom de Jésus est puissant, il faut et on a le droit de l'utiliser, mais en rapport avec la personne elle-même. Réalisons cette puissance qui est dans le nom, mais elle n'est pour nous que si nous sommes en Christ.

Dieu veut que nous ayons foi dans le nom. Nous vivons dans une période où les choses autour de nous vont de moins en moins bien (l'air et l'eau pollués, la vache folle, la grippe aviaire, le terrorisme, ...), nous sommes menacés de toutes parts. Nous ne voulons pas être comme des autruches qui mettent leur tête dans le sable, mais nous voulons affronter cette réalité. Si les chrétiens doivent être découragés, désespérés ou pleurnicher, que peut alors faire celui qui ne connaît pas Dieu ?

Au contraire, nous devons montrer que malgré les circonstances, les choses négatives, nous sommes appelés à relever notre tête. Jésus a dit: Si vous voyez toutes ces choses se passer, commencez par relever votre tête parce que votre délivrance est proche. Même si nous ne sommes pas pleinement délivrés de l'épreuve, nous pouvons vivre sous la protection de Dieu.

Le psaume 91 dit que celui qui demeure à l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. Rappelez-vous que l'ombre de Pierre guérissait les malades : ce n'était pas réellement son ombre physique, mais l'onction de Dieu qui se dégageait de lui. C'était une manifestation de la gloire de Dieu qui irradiait de tout son corps.

Je dis à l'Eternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! Si vous ne le dites pas, il ne le sera pas pour vous. Croire dans son coeur ne suffit pas, mais la Bible dit de croire dans son coeur et de déclarer de sa bouche. Le dire est mieux, car cela prend plus d'importance. Jésus savait qui il était, mais c'est seulement quand il a dit : Je suis, que quelque chose s'est produit.

3 Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu'envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes. 4 Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s'avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ? Lire la suite

Jusqu'à présent, c'était à la deuxième personne du singulier, on disait à quelqu'un ce qui peut arriver.

9 Il dit cela, afin que s'accomplît la parole qu'il avait dite : Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. 10 Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus. Lire la suite

A partir de ce verset, on s'adresse de nouveau à Dieu, on parle de nouveau à une personne qui met en Dieu sa confiance. Le verset 11 est la promesse que le diable a utilisé pour tenter Jésus. Il y a une troisième partie à partir du verset 14 où Dieu parle.

9 Il dit cela, afin que s'accomplît la parole qu'il avait dite : Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. 10 Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus. Lire la suite

Puisqu'il a la révélation du nom, Dieu peut le protéger. Dieu ne peut pas arbitrairement protéger les uns et laisser les autres sans protection : c'est une question de foi par rapport à la Parole. Si nous avons la révélation du nom et que nous agissions selon la Parole, nous sommes au bénéfice de certaines choses. Invoquer veut dire appeler. Généralement, on appelle quelqu'un par son nom.

Déclarons : J'aime Dieu et il me délivrera ; il me protégera parce que je connais son nom ; je l'invoquerai et il me répondra ; il sera avec moi dans la détresse ; il me délivrera et je le glorifierai et il me glorifiera.

Cela va dans les deux sens. On donne gloire à Dieu, mais lui aussi nous glorifie, pour que les gens voient quelque chose de la gloire de Dieu sur nous. Il me rassasiera de longs jours ; il me fera voir son salut. Me rassasier de longs jours est une promesse pour que nous n'ayons pas une vie abrégée avant d'avoir fait ce que Dieu attend de nous. Il y a un plan à réaliser qui prend parfois du temps. Dieu prend 10, 20, 30, 50 ans pour nous former, afin que nous soyons enfin efficaces pour le ministère.Parfois, j'ai l'impression que toute ma vie passée n'a été qu'un temps de préparation pour ce qui va arriver, que je ne suis pas encore rentré dans les choses que Dieu a préparées. Cela ne veut pas dire que c'est mauvais, c'est de la préparation en vue de quelque chose. Si ma vie s'arrête maintenant, alors que je viens à peine de finir le début de ma préparation, c'est trop tôt, il faut même veiller à cela. Voyez comment vous pouvez utiliser la puissance de la Parole de Dieu !

Photo de Claude Sold
Pasteur
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