Serviteur ? (Page 1 / 1)

Une étude de Claude & Julia Payan

Développer la mentalité du serviteur de Dieu

Un serviteur n'est pas là pour se servir lui-même, mais pour servir Son maître. Ce qui signifie qu'il n'est pas là pour rechercher sa volonté avant tout, mais celle de Son maître. C'est toute une mentalité à développer !

Nous sommes tous sauvés pour être sauvés bien sûr, mais aussi pour devenir serviteurs de Dieu. Certains vont servir dans des ministères apostoliques ou autres, et sont qualifiés plus officiellement de « serviteurs de Dieu », mais nous sommes tous appelés à servir Dieu et à être donc des serviteurs de Dieu. Un serviteur n'est pas là pour se servir lui-même, mais pour servir Son maître. Ce qui signifie, qu'il n'est pas là pour rechercher sa volonté avant tout, mais celle de Son maître.


Le problème de beaucoup de chrétiens est qu'ils veulent vivre pour eux avant de vivre pour Christ ! Et l'Evangile n'est pas supposé marcher selon ces règles. Mais vous allez me dire : « le Seigneur ne veut-il pas nous faire prospérer à tous égards, ne veut-il pas nous donner ce que notre coeur désire, etc. » ? Bien sûr ! Mais Il veut nous le donner en conséquence de rechercher à le servir en priorité et non de se servir. Tout est supposé découler de Lui ! Parce que nous le servons ! C'est ce que veut dire le verset : « Cherchez premièrement le royaume de Dieu (on pourrait dire les intérêts de Dieu aux dépens de vos propres intérêts) et toutes choses vous seront données par-dessus ».

Chercher en priorité d'obtenir toute chose c'est d'essayer de faire fonctionner ce principe à l'envers. C'est dans quoi tombent beaucoup de gens avec la prospérité et toutes les bénédictions dont ils ont besoin : ils sont obsédés par être bénis et plus ils sont obsédés moins ils sont bénis. Cela devient de la convoitise et une recherche charnelle de la bénédiction. Comme je l'explique dans mon message : « La joie du Seigneur est ma force », que j'ai partagé dans plusieurs églises dernièrement, le sens de l'hébreu n'est pas que c'est avant toute la joie que j'ai qui est ma force, mais que c'est la joie du Seigneur qui est ma force ? C'est-à-dire quand je fais en sorte que Dieu soit dans ma joie, car je recherche ce qui lui est agréable, Sa joie est ma force ! Le fait qu'Il soit dans ma joie va ouvrir une porte pour qu'Il me bénisse. Comme un père qui cherche ce qu'Il peut faire pour bénir son fils qui fait tout pour lui être agréable. Il déverse alors cette joie dans mon coeur, et cette joie que je ressens devient alors seulement aussi ma force. Mais c'est seulement dans ce sens que la joie que je ressens en moi est ma force. Mais si je cherche à être dans la joie, sans me soucier que mon Père céleste soit dans la joie, j'ai tout à l'envers.

Il y a certaines grandes bénédictions que j'ai reçues dans ma vie dont je sais qu'elles sont la conséquence d'avoir servi Dieu pendant tant d'années. Je sais aussi que si je veux les garder je ne dois pas m'attacher plus à elles que la normale. Par exemple : Dieu nous a donné une maison à la campagne il y a quatre ans, suite à un des plus gros miracles de notre vie. Il est facile quand vous êtes aussi bien chez vous, d'avoir moins envie de partir exercer votre ministère itinérant. Quand vous voyagez beaucoup et que soudain vous avez un lieu super où demeurer c'est facile d'être tenté de se camoufler et de moins bouger. Je sais que j'ai entendu le Seigneur me dire que la bénédiction était là pour contrebalancer justement le fait que l'on parte beaucoup, mais de continuer à exercer ce ministère itinérant était indissociable de garder la bénédiction. Beaucoup de gens perdent la bénédiction car ils s'y attachent et elle devient alors une occasion de chute. Et Dieu doit nous en délivrer ! Oui, on peut avoir, selon les cas, besoin d'être privé momentanément de la bénédiction ! Des commentaires talmudiques expliquent que si Dieu a demandé à Abraham d'offrir Isaac sur l'autel ce n'était pas juste pour l'éprouver « gratuitement », mais parce qu'Abraham, après avoir été si longtemps sans enfant si longtemps ne voyait plus que par Isaac. Tout tournait autour d'Isaac. Dieu a dû le libérer de cet attachement trop marqué en le ramenant à redéfinir ses priorités. Quand il a redéfini ses priorités : servir Dieu passait avant de se servir lui-même, il a été encore plus béni ! La bénédiction s'est remise à couler avec force !

Avez-vous besoin de redéfinir vos priorités ? Courez-vous après la bénédiction avec obsession sans jamais réussir à l'attraper ? Etes-vous un serviteur ? Avez-vous l'état d'esprit du serviteur ou vous avez le sentiment de surtout vous servir vous et de tourner en rond ? 

Reconcentrez-vous sur les intérêts de Dieu, au détriment des vôtres s'il le faut ! Demandez au Seigneur : « Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? » Ce qui ferait plaisir à Dieu n'est peut-être pas ce que vous estimez qui lui ferait plaisir. Parfois Dieu va vous dire : « C'est que tu pardonnes à telle personne qui t'a fait du mal ». « Heu, Seigneur je pensais attendre encore un peu pour ça ». « C'est que tu utilises cet argent pour faire telle chose ». « Heu, Seigneur je pensais faire telle autre chose ». « C'est que tu me serves dans tel domaine pour l'instant ». « Heu, Seigneur je pensais le faire dans tel autre qui me mettrait plus en valeur quand même ». Etc., etc. Si vous avez perdu de vue que vous êtes un serviteur, repositionnez-vous devant Dieu comme tel en lui disant : « Que Ta volonté se fasse ! ».

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