Sauter par dessus "le mur"
Lorsque l'on "se prend un mur", comme on dit, nous avons trois solutions : rester sur place face au mur, ce qui ne va rien changer, repartir en arrière et renoncer à ses rêves, ou... décider de sauter par dessus le mur.
Plusieurs d'entre vous êtes confrontés actuellement à un « arrêt sur image », si je puis dire, car vous venez d'être stoppé par un problème D. E. S. A. G. R. E. A. B. L. E. Vous avez pris « un mur » comme on dit. Ca nous arrive à tous je vous rassure. Nous passons tous par des phases, des situations où tout se bloque, pour nous empêcher d'aller de l'avant. Ça peut être causé par la maladie, le manque de finances, les gens autour de nous et par beaucoup d'autres choses. Notre coeur brûle du désir d'aller dans une certaine direction, il sent l'appel de Dieu pour cela et en plus nous sommes doués dans ce domaine (par Dieu). MAIS... il y a soudain ces obstacles sur la route, qui veulent nous stopper, nous coincer, briser notre élan, nous... décourager ! Et on commence à faire du surplace, il n'y a plus d'évolution. Vous connaissez ? Vous y êtes peut-être en plein dedans !
Trois solutions se présentent :
- Soit on continue jusqu'à épuisement ; ce qui n'est pas la solution !
- Soit on bat en retraite (c'est-à-dire qu'on revient sur ses décisions, rêves, convictions) ; c'est tentant, mais ce n'est pas la solution non plus. Ca fait penser à la politique d'austérité, mise en route par plusieurs pays, sur les « bons » conseils de Bruxelles, mais qui ne résous pas grand chose.
- Ou alors... on se propulse plus loin... en prenant encore plus de risques.
C'est la solution la moins logique, peut-être, mais les solutions les plus logiques sont rarement celles qui correspondent à la direction du Saint-Esprit. L'Eglise est remplie de chrétiens très logiques, très « sages », mais qui n'ont jamais rien fait de très important dans et de leur vie. Car une certaine logique mêlée à la peur vous enjoint, dans les moments de crise de ne surtout pas bouger. La peur, en effet, paralyse et il y a des chocs et des déceptions qui raniment nos vieilles peurs : peurs d'échouer, peur de manquer, peur d'être abandonné, peurs d'accidents, etc.
Lorsque nous « prenons un mur », c'est à dire que quelque chose de désagréable nous arrive, nous sommes sonnés et stoppés momentanément. Si on garde la tête contre le mur en boudant, on ne va pas plus avancer ni trouver de solution. On va s'épuiser là, près du mur et se décourager en peu de temps. On va même peut-être accuser Dieu, ou, pire, s'imaginer que c'est Sa volonté. Ce mensonge du diable a beaucoup de succès auprès des chrétiens : «Puisqu'Il l'a permis c'est que c'est donc Sa volonté ». Si l'on repart en arrière, c'est renoncer à nos rêves, à une qualité de vie chrétienne que seul le fait d'accomplir les oeuvres préparées par Dieu à l'avance peut combler. Et lorsqu'on renonce à ses rêves on commence par tomber dans la dépression car on a du mal à trouver un sens plus fort à notre vie. Alors que j'interrogeais le Seigneur à ce sujet, après avoir pris moi-même un mur... mémorable (ça m'arrive aussi et plus souvent que vous ne l'imaginez), Il m'a clairement dit :
« La solution, c'est de sauter par dessus le mur ! » C'est à dire d'adopter une attitude qui consiste à se propulser en avant, puis à utiliser le problème même pour aller plus loin et plus haut, au lieu d'en arrière et plus bas. C'est, en général la politique du Saint-Esprit que de diriger ainsi. J'ai alors fait le contraire de ce que le diable attendait, je suis allé vers encore plus de défis. Et là, la paix et le courage me sont revenus instantanément !
Lorsque David est rentré à son camp et a constaté que les Amalécites lui avaient tout volé, il est passé par le cap de l'abattement, puis par celui de l'accusation de la part de ses hommes (1 Samuel 30). Le choc était violent ! Mais il a fini par relever la tête. Et Dieu ne lui a pas dit : « C'était ma volonté David, n'insiste pas ». Mais, au contraire : « Poursuis et récupère ». Lorsqu'il est revenu de son combat victorieux, David n'avait pas seulement tout récupéré ce qui lui appartenait, mais il avait beaucoup de butin en plus. Je lisais l'autre jour une parole prophétique qui disait quelque chose comme : « Si tu ne bat pas en retraite, tu est obligé de finir par vaincre ». Jésus n'a pas dit qu'il n'y aurait pas d'obstacle, ni d'attaques de l'ennemi. Il n'a pas dit que tout irait tout seul. Il n'a pas dit qu'il n'y aurait pas de montagne sur le chemin, mais que quand il y en aurait nous sommes appelés à les déplacer. Un mur, une montagne, qui nous stoppe régulièrement est un processus normal. Si on ajoute un petit ou gros manque de sagesse, qui nous caractérise chacun de temps en temps, le choc fait plus mal. Plus on va vite et moins on veille, plus on prend le mur de plein fouet. On ne peut rien changer en battant en retraite ou en restant prostrés face à notre problème. La seule solution c'est de considérer sauter par dessus !!!! Pour cela il faut relever la tête, c'est logique. Relever la tête est synonyme de stopper l'abattement, puis de considérer la hauteur du mur et comment, avec l'aide du Saint-Esprit, se propulser à la fois en avant et en hauteur.
Ce principe est bon face à l'épreuve : lorsque des personnes, une église passent par un temps difficile : problèmes financiers, relationnels, accidents, etc., il y a alors ceux qui ont peur et font marche arrière, ceux qui restent sur place sans tirer enseignement, et il y a ceux qui utilisent l'épreuve, la souffrance, les contrariétés pour se propulser plus en avant. C'est pourquoi des fossés se creusent soudain entre les uns et les autres à la suite de moments de stress et d'épreuves ; entre ceux qui retournent en arrière et ceux qui se propulsent en avant. Après un temps d'épreuve, dans une église, il y toujours des décalages plus marqués entre certaines personnes et des rapprochements plus forts entre d'autres. Rapprochement entre ceux qui se sont propulsés, ensembles, en avant et rapprochement entre ceux qui se sont retirés, ensembles, en arrière. Ce qui crée un fossé entre les deux groupes. La politique de Paul, qui passa dans son ministère par bien des contrariétés, était de tout utiliser pour se porter en avant : « Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant. » (Philippiens 3 : 13) Quelle est « la chose » que vous faites lorsque vous êtes contrarié, vous porter en arrière ou en avant ? Si vous vous portez en arrière à chaque fois, viendra le moment où vous allez être perdus loin derrière.
On a voulu vous empêcher de voler ? Au lieu de vous poser et de rester tranquille au sol, hé bien... décidez de voler encore plus haut ! Je prie que ce message vous apporte une réponse d'en haut, comme je l'ai reçue moi-même à un moment donné et face à "mon mur". Que sa seule lecture vous redonne paix et courage pour rebondir, et qu'il renouvelles votre vision. S'il vient bien d'en haut et s'il vous est adressé, c'est, en effet, exactement ce qu'il produira.