La vraie liberté
Chercher à comprendre et à vivre la liberté des enfants de Dieu OU de l'Esprit n'est pas une option, mais revêt une importance capitale.
La Bible nous dit que NOUS SOMMES APPELES A LA LIBERTE :
« Frères, vous avez été appelés à la liberté. » (Galates 5 : 13)
Vivre la liberté est un appel ! Un chrétien qui vit son christianisme sans chercher à entrer dans trop, ou plus, de liberté va à contre-courant de son appel !
Tout un ensemble de chrétiens se retrouvent de plus en plus asservis avec les années, au lieu de plus libres. Il y a un... hic, non ?
En Christ, nous sommes AFFRANCHIS, LIBERES ! Notre marche avec Lui consiste à DECOUVRIR, entre autres, en quoi consiste cette liberté et à la faire nôtre de plus en plus.
Il est dans la nature humaine de vouloir être libre ! La liberté est un des dons les plus précieux recherchés par l'homme.
Il y a une liberté selon le monde qui, schématiquement, se résume à faire ce que l'on veut, comme on le veut et quand on le veut. Cette liberté-là n'est qu'une autre forme d'asservissement qu'il ne faut pas confondre avec la liberté selon Dieu !
La liberté du chrétien est ce que l'on appelle aussi la liberté de l'Esprit. La liberté de l'Esprit signifie la liberté que nous permettons à l'Esprit d'exprimer sur nous et à travers nous.
Donc, plus nous pénétrons dans une dimension supérieure de la liberté selon Dieu, plus nous ouvrons la porte au Saint-Esprit et Lui permettons de s'exprimer. C'est logique ! Nous connaissons tous ce verset :
Cela signifie, à la fois, que :
- Plus il y a de Saint-Esprit, plus il y a de liberté !
- Et plus il y a de liberté, plus il y a de place pour que le Saint-Esprit s'exprime.
C'est une vérité : dans n'importe quel contexte chrétien, moins il y a de liberté, moins il y a de l'Esprit. Même si on y parle ou on enseigne sur le Saint-Esprit sans arrêt, ce n'est pas un critère de Sa présence ! La liberté en est un !
Il est question dans la Bible de « liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8 : 21). Liberté et gloire vont ensemble !
La gloire de Dieu veut se manifester dans la liberté, et notre motivation pour chercher à être toujours plus libres doit être, avant tout, de toucher toujours plus du doigt la gloire de Dieu.
Chercher à comprendre et à vivre la liberté des enfants de Dieu OU de l'Esprit n'est pas une option, mais revêt une importance capitale.
La Bible nous dit que NOUS SOMMES APPELES A LA LIBERTE :
Vivre la liberté est un appel ! Un chrétien qui vit son christianisme sans chercher à entrer dans trop, ou plus, de liberté va à contre-courant de son appel !
Tout un ensemble de chrétiens se retrouvent de plus en plus asservis avec les années, au lieu de plus libres. Il y a un... hic, non ?
Le diable va tout faire, sur le chemin de notre destinée, pour essayer de nous ramener à l'asservissement ou nous empêcher de comprendre ce qu'est la vraie liberté de l'Esprit. Il veut nous garder asservis.
Les meilleurs instruments qu'il utilise, à cette fin, sont les gens « religieux » - « religieux » dans le mauvais sens du terme.
Attention aux voleurs de liberté
Paul fut confronté toute sa vie à des gens qui voulaient asservir les autres. Et cela tant au sein du peuple juif qu'au sein de l'Eglise.
Il va même jusqu'à appeler certains d'entre eux des « faux frères » :
Qu'est-ce qu'un faux-frère ? C'est quelqu'un qui est au milieu de nous sans être pour autant réellement né de nouveau.
Jean, parlant des « antéchrist », dit qu'ils sont sortis du milieu de nous, mais précise qu'ils n'ont jamais réellement été des nôtres pour autant (1 Jean 2 : 18).
Certaines personnes, plus où moins nombreuses selon les églises, se disent chrétiennes, mais ne sont jamais passées par la nouvelle naissance. La vie de l'Esprit est un mystère et une aberration pour elles.
Elles sont les premières à être utilisées par l'adversaire pour freiner la marche de l'Eglise, au nom même d'en surveiller le bon fonctionnement. Elles sont une sorte de milice intérieure de l'adversaire.
Maintenant, toutes les personnes « religieuses » ou qui passent par une crise de religiosité (à qui n'est-ce jamais arrivé ?) ne sont pas pour autant de « faux-frères ». Certaines sont des frères et soeurs, authentiquement nés de nouveau, mais influencés par une mentalité religieuse légaliste.
De ce fait elles sont, inconsciemment, influencées par des esprits religieux pour se replacer, elles et ceux qui les écoutent, sous des lois intransigeantes.
Le propre de ce que l'on appelle être « religieux » - dans le mauvais sens du terme toujours - est en effet DE CHERCHER A PLACER DES JOUGS ET DES LOIS INUTILES sur le dos des autres. Jésus reprochait aux Pharisiens d'agir ainsi :
On cherche toujours à imposer, à dire comment faire, jusqu'à étouffer les personnes et contrôler leur vie.
D'après ce verset, ce principe est une malédiction, un lien qui tient les gens et ne tarde pas à les faire chuter. Les gens très religieux finissent souvent par tomber dans un péché honteux, car la pression des préceptes et lois oppressantes qui pèsent sur leurs épaules, loin de les rendre meilleurs, produit ce phénomène.
Principe expliqué par Paul :
Précision : Paul ne veut pas dire que c'est le commandement en soi qui est un problème, c'est le commandement observé avec légalisme et sans la lumière de Christ !
Qui que l'on soit, on peut être vite repris par le légalisme. On peut même en arriver à avoir honte de sa liberté, sous la pression des autres, au point d'y renoncer pour ne plus passer pour le « flyé » du coin.
Nous avons tous eu notre petite crise religieuse et nous ne sommes pas les seuls. Paul déclare avoir résisté à Pierre, à une période, parce que ce dernier s'était laissé influencer momentanément au point d'accepter le retour à des pratiques légalistes de la loi :
L'Ecriture nous montre qu'une bonne partie du combat de Paul consistait à résister à ceux qui voulaient placer des fardeaux inutiles sur le dos des frères et les ramener à une observation stricte de la loi.
Aujourd'hui, nous avons beaucoup de cela dans l'Eglise ! Ce peut être ceux qui utilisent les préceptes de l'ancienne alliance pour nous asservir et nous ramener en arrière, comme ceux qui rendent hyper rigides ceux de la nouvelle.
Et le résultat est le même car c'est le principe du légalisme qui asservit. Et ce principe peut être mis à « toutes les sauces ».
Dans ce message je veux parler de la loi en tant que principe rigide que l'on établit ou laisse s'établir dans notre vie.
Vue sous cet angle, la loi peut être tout autant nouveau-testamentaire qu'ancien-testamentaire. Elle lie et tue autant.
Dans toute l'épître aux Galates Paul traite ce thème. Il dit bien à ces derniers :
D'après Paul toujours, nous ne sommes pas supposés NOUS LAISSER FAIRE face à ceux qui veulent nous asservir – au nom de Christ - d'une manière ou d'une autre. Il faut résister aux « voleurs de liberté » qui ne manquent pas dans l'Eglise.
Beaucoup cherchent à attirer les gens à eux PAR LE DERNIER ASSERVISSEMENT A LA MODE !
Et ils ne manquent pas de clients car : quelle satisfaction pour la chair que d'avoir l'impression que l'on fait partie de l'élite et que les autres n'ont rien compris.
Ce sujet demanderait de s'étendre plus longtemps.
Le point à saisir est que l'homme affranchi par Christ n'a plus à se laisser asservir par quoi que ce soit.
Tous sont sous la même loi : la loi de l'Esprit de VIE en Jésus-Christ :
La loi de liberté
La loi de Dieu, révélée en Christ, est une loi de liberté :
LA LIBERTE DU CHRETIEN DOIT ETRE UNE OCCASION POUR LUI DE MIEUX OBEIR A DIEU ET NON LE CONTRAIRE.
Il observe, avec joie, un précepte parce qu'il vibre en lui et non parce qu'il y est asservi.
Dans les Colossiens, après avoir parlé de ne plus se soucier de certains interdits, Paul mentionne les vrais principes dont nous devons au contraire nous soucier plus que jamais.
Il les appelle « les choses d'en-haut », c'est-à-dire les choses réellement importantes aux yeux de Dieu, qui demeurent et concernent notre marche dans le seul commandement que nous avons désormais : l'amour !
Celui qui aime et connaît Dieu a une loi dans son coeur. Non seulement il l'a, mais il veut l'observer. Il SAIT qu'il doit faire mourir ses comportements impurs et qu'il doit laisser la compassion se déverser sur les autres.
Il le SAIT, non parce que cela lui est imposé à coups de préceptes, mais parce que la loi de Dieu est inscrite dans son coeur.
Aucune loi ne nous justifie si elle n'est d'abord écrite dans notre coeur ! L'oeuvre du Saint-Esprit consiste à nous révéler l'Esprit de la loi, la vraie loi, celle du coeur, celle de l'Esprit.
Trop de gens qui enseignent le peuple de Dieu l'asservissent car ils n'enseignent pas l'Esprit de la loi, mais la loi sans l'Esprit.
Rechercher plus de liberté est un appel qui se trouve dans nos coeurs et vers lequel il faut aller, non par désir égoïste, mais pour entrer dans une plus grande dimension dans la connaissance de Dieu et l'accomplissement de sa propre destinée.
Il y a un risque bien sûr ! Mais, vu ce que nous avons expliqué, n'y a-t-il pas un plus grand risque à ne pas rechercher cette liberté ?
Quand les hommes, les femmes, les jeunes et les enfants peuvent s'exprimer au sein de l'assemblée, que vous savez que vous pouvez crier, danser, sauter, rouler, tomber, rire, pleurer, prophétiser, utiliser des couleurs, des bannières, des habits même, sans que quelqu'un ne vous prenne pour fous, il est évident que vous allez être plus ouverts et réceptifs à ce que le Saint-Esprit voudra manifester.
Et Lui, qui ne travaille pas indépendamment de nous et qui s'exprime avec une palette si variée, sera plus libre de le faire.
Affranchis par Christ, nous sommes supposés être de plus en plus nous-mêmes et cesser de jouer des rôles que d'autres voudraient nous faire jouer.
Attention à l'excuse de la liberté
Si nous sommes appelés à la liberté, nous devons chercher à comprendre en quoi consiste cette liberté et en quoi elle ne consiste pas !
L'usage de cette liberté peut être à double tranchant. Une église où règne la liberté va permettre à des gens de s'épanouir en Christ, mais va aussi voir se lever en son sein ou va attirer des personnes qui vont trouver dans cette liberté l'occasion de « vivre selon la chair ».
Mais ce sont « les risques du métier ». Paul met en garde dans ce sens :
Etant libres en Christ, ce n'est pas pour vivre sous toutes sortes d'interdictions, néanmoins nous devons savoir où placer des limites.
Quand on ne sait pas placer de limites, notre liberté devient un asservissement. Et pour être vraiment libres, nous ne sommes pas non plus censés être asservis à notre liberté.
On doit savoir y renoncer parfois, selon les cas et les contextes, comme Paul qui savait s'adapter à tous profitant plus de sa liberté avec les uns et moins avec les autres.
Il y aura toujours des gens qui vont vouloir faire n'importe quoi, n'importe quand et n'importe comment sous prétexte d'être libres. Qui vont utiliser même ce message pour justifier leurs débordements.
C'est pourquoi la liberté de Christ ne peut se vivre que par des gens qui agissent avec un coeur sincère, recherchant l'intérêt de Jésus et non le leur.
Dans ces temps, il va falloir savoir reconnaître entre ceux qui recherchent plus de liberté comme un prétexte de vivre selon la chair et ceux qui la recherchent afin de vivre plus selon l'Esprit.
En fait on peut s'analyser soi-même dès aujourd'hui, plus une personne vit dans la liberté de l'Esprit, plus elle se sanctifie avec facilité (avec l'aide du même Esprit) et plus elle est dans la liberté de la chair, plus elle devient esclave de la chair.
C'est à cela que l'on reconnaît les chrétiens qui marchent dans la vraie liberté et ceux qui font de la liberté un prétexte.
Combien avons-nous la responsabilité de faire connaître à la génération qui arrive la liberté glorieuse qui est supposée être celle des enfants de Dieu : une liberté basée sur une relation de coeur avec Christ et non sur des apparences trompeuses.
Chers amis, pour conclure je reprends à mon compte l'exhortation de Paul, dans ces temps plus que jamais :