Dieu ne s'inquiète-t-Il pas de ce que nous périssons?

Un texte de Claude & Julia Payan

Un but majeur de l'Ecriture est de nous faire comprendre QUI est Dieu et comment les choses fonctionnent dans le monde spirituel.

Il y a des choses qui doivent être comprises pour que nous ne restions pas dans la confusion vis-à-vis du caractère de Dieu et de Ses voies.

Notre texte pour ce message :

Les disciples sont dans une barque avec Jésus, sur le lac de Galilée. Jésus fait la sieste, Il est profondément endormi. Une tempête se lève et la situation devient vite dramatique : l'eau commence à entrer dans la barque.

Les disciples commencent sérieusement à paniquer. Et ils réveillent Jésus en Lui posant la question suivante : « Ne Te soucies-Tu pas de ce que nous périssons ? »

Cette question est le point majeur de mon message. Car c'est la question que nous avons tous envie de poser à Dieu lorsque l'épreuve devient trop forte, et que l'on a l'impression que Dieu ne fait rien pour nous en sortir. Dieu ne se soucie-t-Il pas de ce que nous périssons ?

La réponse doit être apportée à cette question. D'elle dépendent plusieurs facteurs : ma relation avec Dieu, ma foi, la position de Père de Dieu.

Si Dieu ne se soucie pas quand je péris, que ça ne Lui fait rien, c'est difficile d'avoir avec Lui une relation d'amis, de confiance, d'Amour même, et de Le considérer comme un père.

Ma foi va être aussi empêchée de se libérer pour sortir de ma situation difficile, car je ne sais plus si c'est la volonté de Dieu que j'en sorte ou que j'y reste.

Si Dieu est mon Père, et Il l'est, Il veut que je sorte des situations qui me détruisent. Il veut que je sorte du filet que le diable m'a tendu. Car un père digne de ce nom se soucie de voir Ses enfants dans les ennuis. Et Il va faire tout ce qui est en Son pouvoir pour les en sortir.

La question qui intervient automatiquement est : « Alors, pourquoi semble-t-il parfois... qu'Il ne fait-Il rien ? »

Il nous semble logique (d'après un certain concept) que Dieu fasse quelque chose pour nous sortir des problèmes à la rigueur sans qu'on le Lui demande même, simplement parce qu'Il nous voie dans les problèmes.

Mais, cela c'est sans prendre en considération le monde dans lequel nous vivons. Ce monde où ne règne pas Dieu mais le diable, nous dit la Bible :

19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin.

C'est lui qui est, d'après Jésus est “le voleur” qui “... ne vient que pour dérober, égorger et détruire ...” (Jean 10 : 10)

Vous avez été volé, votre santé ou celle vos proches a été détruite, vous criez à l'injustice ? Oui, criez, c'est normal, mais n'accusez pas Dieu ! Car c'est le diable qui en est la cause !

“Oui, mais pourquoi Dieu n'est pas intervenu pour l'empêcher ?” Je répète ce verset : “... le monde entier est sous la puissance du malin !” Si le malin n'avait pas de vraie puissance, de vrais DROITS, ce verset n'aurait aucun sens. Car le monde ne serait pas vraiment sous le contrôle du diable. C'est bien parce qu'il l'est que c'est un monde de souffrances. Dieu ne l'a pas voulu ainsi.

Il question que le diable soit « le prince de ce monde « , il a un réel pouvoir quelque part. Et on peut même dire qu'il a le pouvoir d'empêcher la volonté de Dieu de se faire.

La volonté de Dieu peut-elle être empêchée de se faire ? Certainement ! Dans ce monde où règne le diable, c'est même sa volonté qui se fait NATURELLEMENT. Quand un roi règne quelque part, ce sont les lois qu'il a mises en place qui ont cours. C'est la loi de la malédiction et des problèmes qui ont cours ici-bas. Ce n'est pas la loi de Dieu. Que ce soit bien clair !

S'attendre à ce que ce soit la loi de Dieu qui se fasse naturellement, c'est de la naïveté et une notion « religieuse », mais non biblique.

Lorsque les disciples étaient dans la barque, le fait que Jésus soit avec eux ne manifestait pas naturellement la protection ou la victoire.

Cela n'empêchait pas l'eau d'entrer dans la barque. Il en est de même pour nous chrétiens nés de nouveau. Le fait que Jésus soit avec nous ne libère pas pour autant naturellement la bénédiction ou le secours dont nous avons besoin.

Alors, que faire ? En tant qu'enfants de Dieu, nous devons comprendre quelle autre loi libérer pour échapper à cette loi de destruction de Satan.

Dieu veut-Il me sortir de là ?

Dieu veut-Il te sortir des mauvaises passes dans lesquelles tu es peut-être en train de périr ?

Beaucoup de gens se résignent à souffrir sans voir la solution de Dieu intervenir. Ils se sont convaincu, en fait, que la volonté de Dieu est de ne pas leur envoyer de solution.

Dieu ne se soucie-t-Il pas de nous lorsque nous souffrons ? Pourquoi semble-t-Il arriver quand c'est bien souvent trop tard ?

Dieu veut que nous apprenions à mettre en oeuvre une loi contraire à celle de la destruction pour produire la victoire dans l'épreuve ! Et de ce fait nous empêcher de périr dans l'épreuve. La résignation ou l'attente de la venue du miracle, sans rien faire n'amène à rien !

Qu'a enseigné Jésus à Ses disciples à travers cet épisode de la barque et la tempête ?

Jésus se réveille, menace le vent, stoppe la tempête !

Premier enseignement : c'est la volonté de Dieu de stopper les tempêtes qui interviennent dans notre vie, avant qu'elles nous détruisent.

Ensuite, Il n'a pas l'air très content de Ses disciples. Et leur dit : « Pourquoi avez-vous si peur ? »

Si tu es en train de paniquer, Jésus te dit : « Pourquoi as-tu si peur ? »

La question paraît bizarre. On a envie de répondre : « Hé bien Seigneur, je ne sais pas si Tu as vu, mais on périt. C'est normal d'avoir peur quand on est en train de périr. Surtout quand il semble que tu ne t'en soucies pas.»

Cela ne paraît plus bizarre seulement dans la mesure où l'on se met au niveau de la manière de voir et concevoir les choses de Jésus. Jésus raisonne selon des principes spirituels. S'Il dit à Ses disciples : « Pourquoi avez-vous peur », cela signifie que c'est le premier point sur lequel nous devons travailler face à l'adversité. Chasser, prendre autorité sur : l'inquiétude, la crainte, la peur.

Bannir la crainte !

Face à une situation désagréable, nous sommes humainement tentés d'être dans le souci ou l'inquiétude. Prenons trois versets sur l'inquiétude :

Concernant notre attitude devant l'accusation des hommes :

11 Quand on vous mènera devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz;

Vis-à-vis des besoins matériels :

22 Jésus dit ensuite à ses disciples : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus.

Et en général :

6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.

Ne pas s'inquiéter semble être le premier terrain à travailler, face à l'adversité, POUR POUVOIR ALLER PLUS LOIN, pour voir nos prières porter du fruit.

Car l'inquiétude, au bout d'un moment, engendre la crainte. De très nombreux versets, tant dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, nous encouragent à ne pas craindre :

1 L'Eternel dit à Josué : Ne crains point, et ne t'effraie point ! Prends avec toi tous les gens de guerre, lève-toi, monte contre Aï. Vois, je livre entre tes mains le roi d'Aï et son peuple, sa ville et son pays.

Ne pas craindre est l'ingrédient qui permet de livrer un combat qui conduit à la victoire. La crainte va empêcher, dans un combat, le bon déroulement de la suite des évènements. De ne pas craindre, c'est la première chose que disait souvent Jésus aux candidats à un miracle :

50 Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée.

C'est ce qu'Il nous dit en priorité si nous écoutons Son Esprit :

57 Au jour où je t'ai invoqué, tu t'es approché, Tu as dit : Ne crains pas !

Sortir de notre problème demande à D'ABORD bannir la crainte. C'est un effort de notre volonté. Pas toujours facile, je l'accorde ! Mais si biblique !!!

8 L'Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera point, il ne t'abandonnera point; ne crains point, et ne t'effraie point.

Si l'inquiétude engendre la crainte, la crainte engendre une crainte plus grande : la peur ! Et la peur « court-circuite » la foi. Lorsque Pierre, marchant sur l'eau, prit peur :

30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi !

Cela commence par le souci qui engendre l'inquiétude, qui engendre la crainte, qui engendre la peur.

Satan doit savoir que vous n'acceptez de le craindre, ni de craindre ses pièges, ni de craindre les hommes, ni les éléments, etc.

7 Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m'assiègent de toutes parts.

Il y a un travail à faire à se décharger des soucis avant d'aller plus loin :

7 et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.

Il y a un effort de notre volonté à bannir l'inquiétude car elle ne part pas toute seule :

14 Tu seras affermie par la justice; Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre, Et la frayeur, car elle n'approchera pas de toi.
14 Tu seras affermie par la justice; Bannis l'inquiétude, car tu n'as rien à craindre, Et la frayeur, car elle n'approchera pas de toi.

Le facteur foi

Après avoir mis en évidence le principe destructeur de la crainte, Jésus dit à Ses disciples : « Comment n'avez-vous point de foi ? ».

On peut interpréter cette question : « Comment n'avez-vous point de foi ? », de deux manières. Jésus peut vouloir dire : « Pourquoi n'avez-vous point de foi puisqu'il suffit de Me réveiller pour que Je règle le problème ? »

ça se tient, mais j'opterai néanmoins pour une deuxième option. Jésus leur fait remarquer par là, que le fait qu'Il soit avec eux dans la barque suffit pour que les disciples exercent leur autorité.

Dans le même principe que lorsque le père du jeune homme lunatique est venu trouver les disciples pour qu'ils chassent le démon de son fils, et qu'ils n'ont pas pu. Jésus leur a de même reproché leur manque de foi. Il impliquait qu'ils auraient dû pouvoir chasser ce démon eux-mêmes.

A cause de Lui bien sûr et de l'autorité qu'Il leur avait communiquée en partage, mais c'était A EUX de le faire.

Sur la base de chasser la crainte, il va falloir maintenant LIBERER la foi. On bannit l'un, la crainte, et on libère l'autre, la foi!

D'où l'importance de savoir en quoi consiste de libérer sa foi. Si avoir la foi était simplement avoir confiance que quelque chose va se passer, ça ne serait pas trop compliqué, voire naturel.Or la foi n'est pas un processus naturel chez l'homme. La crainte, elle, est un processus naturel. On a naturellement peur de certaines choses. Avoir la foi s'apprend, de même que chasser la crainte s'apprend.

C'est une nuance importante à saisir. Vous n'avez pas naturellement la foi agissante en vous alors que vous avez la crainte agissante naturellement.

De même que le miracle c'est aller à l'encontre des lois naturelles, recevoir un miracle demande d'apprendre à libérer un principe qui n'est pas naturel : celui de la foi.

4 Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui; Mais le juste vivra par sa foi.

Pour libérer ce principe, il faut comprendre les choses suivantes :

- Que la foi et la crainte ne peuvent aller ensemble ! Déjà vu !

- Que la foi biblique (car c'est celle qui nous intéresse) consiste à croire ce que l'on dit. On ne croit pas seulement. On ne dit pas seulement. On dit et on croit. On croit ce que l'on dit.

Lorsque Jésus a été réveillé par Ses disciples, la première chose qu'Il a faite, c'est qu'Il a PARLE. Il a parlé à la tempête :

« S'étant réveillé, Il menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi ! »

Après l'épisode où Jésus maudit un figuier (Il lui a parlé), Il enseigne Ses disciples sur la foi et leur dit :

23 Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.

La foi consiste à parler d'une manière déterminée et croire que ce que l'on dit s'accomplit à l'instant où on le dit.

Il est question d'un combat de la foi. Paul dit à Timothée :

12 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins.

Il y a un combat à livrer, une foi à développer ! Vous allez me dire : « Mais les disciples, sur le bateau, n'ont pas eu le temps de développer leur foi. Il fallait calmer la tempête de suite. » Le fait est que les principes de foi doivent se développer dans la vie de tous les jours, POUR QUE LES MECANISMES SOIENT DEJA RODES et puissent libérer la foi nécessaire lorsque l'on est confronté à une épreuve plus grosse que d'habitude, où quand le résultat doit être immédiat.

La suite... un principe !

La suite de l'épisode de la tempête est assez intéressante. Il nous est dit qu'...

« Ils arrivèrent sur l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens. »

Et c'est là qu'apparaît un homme possédé de 4000 démons environ d'après son nom : Légion. Ce qui signifie, je pense, qu'une bonne partie des démons qui influençaient cette région habitaient cet homme. Il était leur maison, d'où ils partaient faire du mal dans la région, puis revenaient.

Pourquoi cette précision. Car je crois que l'épisode de la tempête a préparé celui de la délivrance d'une région.

Lorsque vous êtes confronté à une grosse épreuve, vous devez savoir que, si en bannissant la crainte et libérant votre foi vous en sortez vainqueur, au lieu d'être stoppé ou détruit par elle, vous allez ressortir avec une autorité supérieure qui fait que Dieu pourra vous utiliser pour faire bien plus que sauver vos « billes » personnelles. Mais pour libérer d'autres.

La guérison de votre maladie va vous donner l'autorité pour prier pour des malades et les guérir au nom de Jésus.

La victoire pour payer vos factures va vous donner l'autorité pour faire venir de l'argent pour l'oeuvre de Dieu.

C'est peut-être parce qu'Il sait à quoi vous êtes appelé que le diable a mis l'épreuve qui est sur votre route actuellement, pour que vous ne parveniez jamais à cet appel supérieur de libérateur.

Pour en sortir, il faut aussi changer d'état d'esprit : voir plus loin que juste vouloir vaincre et sortir de notre problème. Il faut voir plus loin que nos intérêts directs qui sont d'en sortir. Et voir le désir d'en sortir pour être un instrument de délivrance pour d'autres.

La tempête s'est levée, l'eau a commencé à entrer dans la barque ? Tout en toi semble vouloir demander à Dieu : « Ne t'inquiètes-Tu pas de ce que je suis en train de périr ? »

Oui, Il se soucie de Toi. Oui, Il veut t'en sortir ! Il veut, plus précisément, que tu t'en sortes en Son nom. Par la puissance de Son nom et de Son sang.

Ramène le calme dans ton être soucieux et inquiet, voire rempli de craintes ou de peurs.

Tu vas te lever tous les jours, et la nuit s'il le faut, et proclamer que la victoire est ton partage. Ordonner aux obstacles de s'ôter de ton chemin, à cette tempête de se calmer.

Et vois la gloire de Dieu se manifester !!! 

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