Comprendre la loi de cause à effet

Un texte de Claude & Julia Payan

22 Un coeur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os.
3 Le fouet est pour le cheval, le mors pour l'âne, Et la verge pour le dos des insensés.

Une des lois principales qui régissent l'univers est la loi de cause à effet. Pour qu'il y ait un effet il faut qu'il ait une cause ! 

Elle marche dans le sens négatif comme positif : si la malédiction sans cause n'a point d'effet, LA BENEDICTION sans cause, elle-aussi, n'a point d'effet. Galates 6 : 7 nous dit:: “Ce qu'un homme aura semé (cause), il le moissonnera (effet) aussi.”

7 Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.

Il faut que quelque chose soit fait, qu'une semence soit plantée pour que l'on puisse bénéficier d'une récolte.

Oter “les pierres”

Dieu semble souvent empêché de nous bénir d'une pleine bénédiction. Pourtant nous avons reçu l'autorité. Question : pourquoi Son action est-elle limitée ? Parce que l'autorité fonctionne selon des règles. Quand ces règles sont, volontairement ou involontairement violées, nous empêchons ou diminuons l'efficacité de notre autorité.

Voyez-vous, nous insistons beaucoup sur le fait de chasser les démons au détriment du droit de les chasser. Si je ne suis pas en position pour que mon autorité soit efficace, je ne chasse, en réalité... pas grand chose.

Lorsque le débit de la bénédiction est freiné ou stoppé dans notre vie, c'est toujours à cause de quelque chose qui se trouve en travers. Le problème, ce n'est pas Dieu qui ne veut pas nous bénir, ce sont les « barrages » que le diable a placés en aval de notre bénédiction pour qu'elle ne nous parvienne pas.

Pour que le peuple de Dieu puisse avancer correctement vers sa destinée et sa bénédiction, il faut ôter “les pierres”, les obstacles du milieu de son chemin : “Préparez un chemin pour le peuple ! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres !”  (Esaïe 62 : 10).

La Bible nous dit aussi :

27 et ne donnez pas accès au diable.

Autres traductions : “Ne donnez pas OCCASION au diable”, “Ne donnez aucune PRISE au diable.” 

Les puissances de ténèbres, auxquelles nous avons directement à faire, essayent de nous amener à garder ou à avoir dans notre vie des PORTES OUVERTES, des PRISES, UN ACCES par lesquels elles vont pouvoir continuer à agir.

La cause est à la base spirituelle !

Un principe incontournable est que ce qui se passe dans le visible est la conséquence de mouvements qui se produisent dans l'invisible. C'est un principe exprimé dans le verset suivant : “...ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles.” (Hébreux 11 : 3). On peut dire aussi que ce qui se passe dans le monde spirituel engendre se qui se passe dans le monde matériel. 

Si tout ce qui arrive en mal n'est pas la conséquence d'un péché que l'on a commis (nuance importante à préciser), ça n'en est pas moins causé par un déséquilibre spirituel. De même : tout ce qui arrive en bien est la conséquence d'un rééquilibrage spirituel. 

La médecine parle des maladies psychosomatiques (du domaine de l'âme). L'état de votre âme et de vos sentiments influence celui de votre corps. Le verset suivant exprime très bien que la loi de cause à effet marche dans les deux sens et selon le même principe :

“Un coeur joyeux (cause) est un bon remède (effet), mais un esprit abattu (cause) dessèche les os (effet).” (Proverbes 17 : 22)

22 Un coeur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os.

Quand on est blessé dans ses émotions, c'est-à-dire dans SON COEUR, cela entraîne des déséquilibres de tous ordres. C'est pourquoi nous sommes exhortés à garder notre coeur “plus que tout autre chose” (Proverbes 4 : 23). 

23 Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.

Il est prouvé qu'après les batailles les blessés vainqueurs récupèrent plus vite que les vaincus, que dans les hôpitaux les gens positifs guérissent plus facilement et plus rapidement que les gens négatifs.

Souvent une personne vit une oppression de la part d'autres personnes un samedi et se retrouve malade ou souffrante le lundi. Elle ne fait pas le rapprochement, mais cette maladie ou douleur n'est rien d'autre que la conséquence de la contrariété du samedi. En résistant à ne pas se laisser aller à certains états, on détourne les conséquences négatives liées à ces états. A l'époque de Néhémie, le peuple était tenté de s'abandonner à la tristesse suite aux paroles qu'il venait d'entendre. Et Néhémie leur dit : “...ne vous affligez pas, CAR LA JOIE (cause) de l'Eternel  SERA VOTRE FORCE (effet).”  (Néhémie 8 : 10)

La joie COMMUNIQUE de la force, là où s'affliger affaiblit notre être entier. Il est prouvé que le stress et l'inquiétude sont source de maladies, de dépression et de maux physiques divers. C'est pourquoi la Bible dit que : “C'est dans la tranquillité et le repos (cause) que sera votre salut (effet), c'est dans le calme et la confiance (cause) que sera votre force (effet).”  (Esaïe 30 : 15

Jésus disait souvent aux gens avant de les guérir de ne pas craindre (Luc 8 : 50). En langage d'aujourd'hui, cela équivaut à leur dire de « déstresser ». Perdre sa paix amène à perdre sa santé !

Des émotions qui tuent

Un déséquilibre physique ou émotionnel peut avoir diverses origines. Cela peut être causé par nous ou par d'autres, être des péchés comme des souffrances ou des traumatismes. 

Nous pouvons tout aussi bien en être les responsables que les victimes : c'est pourquoi il ne faut pas juger les situations ni les gens sans savoir. 

Il est courant qu'une maladie se déclenche chez une personne à la suite d'un choc émotionnel, une peine de coeur, un divorce, un abandon, etc.

Une jeune femme de ma connaissance vit son corps se couvrir de plaques après son divorce et suite aux menaces répétées de son ex-mari. Une autre personne vit sa maladie se déclencher à la suite d'un grand chagrin. Une autre encore eut un cancer lorsqu'elle a appris que son mari l'avait trompée pendant des années. Dans ce dernier cas, ce n'est pas le coupable qui est mort, mais elle l'innocente.

Nous voyons donc que la loi de cause à effet ne concerne pas le seul fait de mal se comporter et de recevoir un salaire en retour. Le mauvais comportement d'autres personnes à notre égard peut détruire notre vie et notre santé, si on ne sait pas en gérer les effets.

Combien de gens ont le coeur brisé ici-bas. Les diverses souffrances d'une personne peuvent abîmer son coeur jusqu'à ce qu'il lâche. L'expression “mourir de chagrin'” peut être prise littéralement. Des milliers de personnes, suite à une accumulation de problèmes, face à la perte d'un être cher, etc., se laissent mourir : elles ne mangent plus, ne prennent plus soin d'elles, ne résistent plus à la maladie. 

Si nous n'apprenons pas à discipliner nos émotions, elles peuvent nous tuer !

Des attitudes qui détruisent

Une part du processus de sanctification consiste à changer certaines de nos attitudes. Le verset suivant nous montre, par exemple, le rapport entre une attitude rebelle et certaines souffrances : “Quand vous multipliez vos révoltes (cause), la tête entière est malade et tout le coeur est souffrant (effet).” (Esaïe 1 : 5)

Je connaissais un homme qui était avare, il était attaché à ses sous de manière anormale. Sa main était paralysée dans un sens précis, comme quelqu'un qui agrippe de l'argent. Les mains sont faites pour DONNER, quand on les utilise avant tout pour prendre on attire une malédiction sur elles.

Laisser son coeur s'aigrir semble aussi entraîner des maux dans les entrailles :

“Lorsque mon coeur s'aigrissait (cause), et que je me sentais percé dans les entrailles (effet)...” (Psaumes 73 :2 1)

Trop de chrétiens se sont laissés aigrir au cours de leur marche et sont en danger. La malédiction peut toucher nos muscles, nos nerfs, nos os.

Mots et maux

“La langue (cause) est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie (effet), étant elle-même enflammée par la géhenne.”  (Jacques 3 : 6)

Saisissons-nous la portée de cette affirmation ? La mauvaise utilisation de la langue entraîne, d'après ce verset, des répercussions dans le corps, ainsi et qu'un lien avec l'enfer, donc avec les démons. La langue a la faculté de blesser comme de guérir, selon comment elle est utilisée : “Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive ; mais la langue des sages (cause) apporte la guérison (effet)” (Proverbe 12 : 18).

D'après Proverbes 3 : 8, savoir bien se nourrir de la Parole de Dieu (cause) est supposé entraîner, par contre “... la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os (effet)”

Les mots peuvent produire DES MAUX ! A cause DU POUVOIR qui se trouve dans la langue. A l'époque biblique, on partait du principe que la médisance pouvait provoquer des séquelles corporelles ? C'est bien ce qu'affirme la parole de Dieu

18 Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive; Mais la langue des sages apporte la guérison.

Jésus a dit qu'Il nous a donné LE POUVOIR de marcher sur les puissances des ténèbres. Et le verset de Proverbes 18 : 21, nous dit où se trouve et comment se libère ce pouvoir :

21 La mort et la vie sont au pouvoir de la langue; Quiconque l'aime en mangera les fruits.

Il y a un pouvoir bon ou mauvais qui peut se libérer par la bouche de l'homme, lorsqu'il parle. C'est pourquoi la médisance était sévèrement punie par Dieu, comme dans le désert, où elle est qualifiée de « murmures » (1 Corinthiens 10 : 10)

Celui qui médit MAUDIT ! Et, donc, libère beaucoup de mal pour les autres et pour lui-même (en retour). Avis aux médisants qui courent les églises !

Nous sommes des gens dangereux ! Dangereux, soit pour les autres, soit pour le diable (Jésus chassait les démons PAR SA PAROLE, nous est-il dit).

A un moment donné, j'ai remarqué que des personnes tombaient malades lorsque je leur parlais durement. J'ai donc décidé de faire attention.

Un jour, mon fils était dans la maison en rollers. Je me suis énervé, lui ai dit des choses désagréables tout en donnant un coup de pied dans ses rollers. Le soir même, en descendant la rue en rollers, il est tombé et s'est foulé le poignet.  Je vous avoue que, ce soir-là, j'ai réalisé que je devais faire attention si je ne voulais pas que mon entourage souffre à cause de moi. Je devais veiller sur mes paroles.

Regardez autour de vous les problèmes et accidents qui surviennent dans votre famille, assurez-vous que votre manière de parler n'y est pour rien ! Assurez-vous en priorité que vos paroles dures n'en sont pas la cause.

On peut maudire sans s'en rendre compte les personnes que l'on aime le plus.

Beaucoup de parents maudissent leurs enfants en leur disant à longueur de temps : « Tu es bête », » tu n'y arriveras jamais », etc. Cette forme de langage n'a pas à avoir cours au sein d'une famille chrétienne, d'ailleurs !

Nous devons rendre des comptes sur la manière dont nous utilisons le pouvoir de la langue. Plus ce pouvoir est grand et plus il y aura des bénédictions si nous l'utilisons bien, mais plus il y aura des dégâts si nous l'utilisons mal. 

Notre sale caractère indompté peut nous amener à libérer la puissance dans le mauvais sens (ou la mauvaise puissance).

Isoler et supprimer les causes

Si la malédiction sans cause n'a point d'effet, en supprimant la cause on supprime donc les effets. En éteignant un feu vous supprimez les inconvénients de la fumée causée par ce feu, alors que vous pouvez passer votre temps à essayer de vous débarrasser de la fumée sans succès si vous n'éteignez pas d'abord le feu.

Paul dit ailleurs qu'en s'examinant soi-même régulièrement on s'évite des conséquences fâcheuses (1 Corinthiens 11 : 31). La malédiction n'est donc pas un état irréversible ou qu'il faut accepter comme une fatalité.

20 Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur, Et celui qui se confie en l'Eternel est heureux.

La douleur que produit un mal est supposée, au départ, nous indiquer que quelque chose ne va pas bien, afin de nous inciter à comprendre comment résoudre le problème. Par exemple, un mal de dos que j'ai eu pendant des années était la conséquence d'avoir trop porté de fardeaux que Dieu ne me demandait pas de porter, et de n'avoir pas su m'en décharger sur Christ (1 Pierre 5 : 7). 

Se décharger sur Christ, c'est aussi se décharger sur les gens que Christ a placés à nos côtés pour nous décharger, c'est savoir mieux déléguer (Galates 6 : 2). Le poids spirituel disproportionné que je portais, en tant que responsable d'une oeuvre, s'était répercuté dans mon dos physique.

Il est donc important, avec l'aide du Saint-Esprit, d'isoler les causes. On peut les isoler de plusieurs manières :

- Par constatation :

Il suffit de regarder certaines choses, d'entendre certaines paroles pour savoir quel est notre problème ou le problème d'une personne. Il suffit de constater, pour y voir clair ! C'est comme un livre que vous voulez lire; si vous le voyez sur la table du salon, vous n'allez pas continuer à le chercher pour la forme.

Si vous voyez une personne boire trois litres de café chaque jour et qu'elle vienne vous demander de prier pour elle et de lui communiquer ce que le Seigneur vous montre éventuellement à son sujet, il suffit de lui dire : “Vous buvez trop de café, et il faut changer cette mauvaise habitude.” Il n'est point besoin d'aller chercher une révélation particulière.        

- Par déduction :

On fait des rapprochements entre notre souffrance, notre problème, et des faits ou des paroles précises : “J'ai dit et fait telle chose l'autre jour et il est arrivé cela... ce n'est pas un hasard...” 

C'est comme chercher votre livre qui, cette fois, n'est pas sur la table du salon; vous réfléchissez et en déduisez dans quel autre endroit il peut se trouver, suite à ce que vous avez fait depuis la derrière fois que l'aviez dans les mains.

Si j'ai mal au ventre chaque fois que je mange tel aliment, j'en déduis que cet aliment est mal assimilé par mon organisme.

- Par révélation :

 Quand la déduction ne suffit pas, Dieu veut nous donner une révélation. Les révélations se reçoivent à travers la parole de connaissance, de sagesse ou le discernement des esprits.

Beaucoup voudraient marcher à coup de révélations, alors que souvent la constatation et la déduction suffisent. Dieu n'a pas l'intention de nous donner des révélations lorsque la constatation ou la déduction nous suffisent pour comprendre Ses voies. Une fois que l'on a constaté... qu'il n'y a rien à constater, on a besoin d'une révélation surnaturelle.

Si un chrétien n'est pas une personne qui ne marche “qu'à coup de révélations”, d'un autre côté il est supposé recevoir régulièrement des révélations de la part de l'Esprit de Dieu : “Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir.”  (Jean 16 : 13)

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