Avez-vous de la compassion pour vous-même ?

Un texte de Claude & Julia Payan

La Bible nous enseigne à avoir de la compassion pour les autres, mais nous enseigne aussi l'amour de soi, ce qui implique donc d'avoir aussi compassion de soi.

Voilà un autre petit message spontané. Cette sorte de message est, en général, assez prophétique et trouve une réponse plus large à cause du nombre de personnes qui s'y identifient facilement. La Bible nous enseigne à avoir de la compassion pour les autres, mais nous enseigne aussi l'amour de soi, ce qui implique donc, d'avoir aussi compassion de soi. Beaucoup de chrétiens ont compassion des autres, mais quand il s'agit d'eux ils se méprisent. L'esprit religieux veut, soit nous pousser à nous détester et à nous rabaisser, soit nous pousser, à nous apitoyer sur nous-même et à faire du nombrilisme. Dans les deux sens, c'est une forme de haine de soi, car les gens trop centrés sur eux ne s'aiment pas pour autant.

L'autre jour, je faisais un constat de tout ce que j'avais échoué depuis le début de la semaine. Vous connaissez ces périodes où plus vous essayez de faire bien, plus vous êtes "à côté de la plaque" ? Vous prenez certaines mauvaises décisions qui compliquent les choses. Elles s'entassent l'une sur l'autre et une situation simple devient vite très compliquée. J'avais, entre autre, tout en pensant que ça irait plus vite, laissé ma voiture à réparer à un garagiste qui ne l'avait toujours pas réparée après trois semaines. J'ai reçu plusieurs coups de fil, pour m'annoncer ensuite que la voiture était hors d'usage. Donc toute cette attente n'avait servi à rien ! J'avais dû louer une voiture et je perdais de l'argent chaque jour... pour rien ! Là-dessus se greffaient deux ou trois autres histoires, du même genre, où vous avez l'impression que tout vous a échappé et s'est compliqué... pour rien !

Dites-moi que vous connaissez aussi ces situations... que vous n'êtes pas si spirituel, que tout vous réussit tout le temps... sinon priez pour ce pauvre Claude Payan. Et je me levais un matin avec ce sentiment désagréable d'avoir raté Dieu et Ses directives et d'avoir laissé l'adversaire compliquer ma vie et ainsi celle de ma famille. Une petite voix me soufflait : « Dis-donc, t'en es encore là ?! », « pour un prédicateur de la foi ce n'est pas terrible... », Et bien d'autres choses. Le décalage peut être énorme parfois entre le gars qui prêche avec assurance et le Claude Payan de la vie de tous les jours, qui peut être assez ou très maladroit selon les moments. Vous en connaissez des gens comme ça aussi ? Bref, j'étais énervé après... moi-même ! Et, disons-le, un peu dur aussi : « Je ferais mieux de passer à autre chose et d'avoir une vision avec moins de défis. Je ne suis pas trop à la hauteur de toute façon ». Et oui, vous pensiez que c'est seulement à vous, que ce genre de pensées vous passe par la tête...Et là dans la voiture j'ai entendu le Saint-Esprit qui m'a dit : « Si c'était quelqu'un d'autre que toi qui était dans cette situation, est-ce que tu lui aurais dit de tout laisser tomber ? Est-ce que tu lui aurais dit qu'il était nul ? Non ! Tu lui aurais dit que ce n'est pas si important tout ça et qu'il va rebondir, qu'il est quelqu'un de bien, malgré ses échecs, etc. Tu aurais eu compassion de lui ». Et le Seigneur a ajouté : « Alors pourquoi n'aurais-tu pas compassion... de toi ?! ». Et c'est la question que je vous pose, à vous, qui êtes peut-être éprouvés et déçus aujourd'hui : « Pourquoi n'auriez-vous pas compassion de vous, chers amis ? ».

Peut-être que la petite voix, mentionnée plus haut, vous dit à vous : « Regarde il y a rien qui marche dans ta vie », « t'as fait trop d'erreurs, t'es nul », « Regarde tu n'as pas été capable de te trouver un mari (une femme)... ou de garder celui (celle) que tu avais », « regarde tu n'as pas été capable de perdre ces kilos », « regarde tu n'as toujours pas de travail... », etc. Et il est facile d'aller, à un moment donné dans ce sens : « C'est vrai... je joue à quoi... laissons tomber tous les rêves... ». Faites une chose : imaginez que vous n'êtes pas vous et ce que vous le diriez à quelqu'un qui est dans votre situation. Auriez-vous compassion de lui ? Si oui, et bien : « Ayez compassion de vous ». Parlez-vous (de la part de Dieu), non le langage de l'accusation, mais de la compassion. Et Il mettra les pensées et les paroles dans votre bouche.

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