Alléluia, amen !

Un texte de Claude & Julia Payan

Quand les mots perdent leur sens ils perdent leur poids et donc leur puissance. 

Nous désacralisons facilement plusieurs expressions à force de les utiliser par automatisme. Je suis personnellement en train de me discipliner vis à vis de l'utilisation des « Alléluia », « Amen » dans mes prédications. Il m'arrive régulièrement de dire que le diable a fait telle et telle chose mauvaise et de conclure par Alléluia. Or, c'est totalement mal placé, car si le diable a fait une chose mauvaise nous ne sommes pas supposés nous écrier "Loué soit Le Seigneur" ou « Gloire à Dieu ».

J'ai analysé cela et me suis rendu compte que, par habitude, nous utilisons souvent « alléluia », « amen » comme ponctuation. A Marseille, ils utilisent des gros mots comme ponctuation. En guise de virgule, on dira un gros mot bien connu (que nous nous abstiendrons de citer) et un autre tout aussi connu en guise de point. Et nous faisons la même chose avec « alléluia, « amen », répétés mécaniquement à presque toutes les phrases, ils deviennent de la ponctuation et rien d'autre.

Or « alléluia » doit glorifier Dieu et « amen » affirmer que l'on est d'accord avec une vérité précèdemment énnoncée ! Et ce sont des termes qui sont supposés être prononcés avec tout notre coeur ! Quand c'est rabaissé au rang de ponctuation ces mots puissants, à l'origine, sont devenus des mécanismes religieux dont il est bien de se débarrasser. 

Je ne dis pas ici de se débarrasser des « Alléluia », « Amen », mais de leur utilisation abusive et sans fondements. Sous l'ancienne alliance, il était interdit de prononcer le nom de Dieu en vain. Ce principe demeure.
Le faire affaiblit notre relation avec Lui et la révérence que nous Lui devons. 

Quand on en prend connaissance il est bien de redonner aux mots leur valeur, sachant l'importance que ceux-ci revêtent dans l'Ecriture pour bénir ou maudire, donc pour libérer la puissance de Dieu.

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