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Mes pensées me forcent à répondre, Et mon agitation ne peut se contenir.
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Quand j'y pense, cela m'épouvante, Et un tremblement saisit mon corps.
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Je sais bien quelles sont vos pensées, Quels jugements iniques vous portez sur moi.
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Voilà pourquoi sa présence m'épouvante; Quand j'y pense, j'ai peur de lui.
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Loin de moi la pensée de vous donner raison ! Jusqu'à mon dernier soupir je défendrai mon innocence;
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Mais vous les connaissez, et vous êtes d'accord; Pourquoi donc vous laisser aller à de vaines pensées?
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Voilà pourquoi je dis : Ecoute ! Moi aussi, j'exposerai ma pensée.
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A mon tour, je veux répondre aussi, Je veux dire aussi ce que je pense.
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S'il ne pensait qu'à lui-même, S'il retirait à lui son esprit et son souffle,
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Les hommes de sens seront de mon avis, Le sage qui m'écoute pensera comme moi.
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Imagines-tu avoir raison, Penses-tu te justifier devant Dieu,
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Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s'oppose à tes pensées.
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Pourquoi ce tumulte Parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples ?
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Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas! Il n'y a point de Dieu !-Voilà toutes ses pensées.
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Si tu sondes mon coeur, si tu le visites la nuit, Si tu m'éprouves, tu ne trouveras rien: Ma pensée n'est pas autre que ce qui sort de ma bouche.
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Toutes les extrémités de la terre penseront à l'Eternel et se tourneront vers lui; Toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face.
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Moi, je suis pauvre et indigent; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas!
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Tous mes ennemis chuchotent entre eux contre moi; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine:
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Mon âme est abattue au dedans de moi: Aussi c'est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l'Hermon, depuis la montagne de Mitsear.
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O Dieu, nous pensons à ta bonté Au milieu de ton temple.