Vivre au sommet de la montagne

La Parole de Dieu est magnifique: elle apporte la paix, nous fait de grandes promesses et nous montre de grands exemples de bénédictions.

Alors le titre de mon message est : Vivre au sommet de la montagne, c'est-à-dire dans la présence de Dieu, là où nous entendons les bonnes nouvelles de l'Évangile. Aller en haut de la montagne c'est aller à la rencontre de Dieu pour lui ouvrir notre coeur. Le sommet de la montagne est cet endroit où nous pouvons le louer, le célébrer ; un endroit où nous pouvons nous échapper de nos soucis et de nos problèmes qui nous tiennent captifs dans notre quotidien ; un endroit où nous nous sentons libres et détachés, où nous pouvons nous ressourcer.

Dans la période de l'Ancien Testament, la communication entre les villes fortifiées d'Israël et de Juda se faisait par des messagers. Et lorsque les sentinelles, postées sur les murailles, apercevaient un messager courir dans leur direction, elles devaient attendre que celui-ci soit assez proche pour pouvoir lire les traits de son visage : s'il souriait, il apportait une bonne nouvelle et alors, toute la ville se réjouissait. Aujourd'hui, c'est nous qui sommes ces porteurs de la bonne nouvelle de l'Evangile. Notre sourire rayonne de la lumière de Christ qui vit en nous.

Et mon désir est que vous compreniez ceci: vous êtes ces messagers que Dieu a choisis afin d'apporter la bonne nouvelle, une nouvelle qui fait du bien, qui rafraichit, qui réconforte. De la même manière que ces messagers apportaient la bonne nouvelle de la délivrance aux villes assiégées, nous apportons la Parole de Dieu qui annonce la délivrance aux captifs et la guérison aux personnes qui souffrent.

La bonne nouvelle de la Parole de Dieu

La bonne nouvelle de l'Evangile fortifie l'être. Les personnes qui vivent dans l'anxiété, craignant à chaque instant de recevoir une mauvaise nouvelle, ils vivent dans un état de tension et de stress continuel.

Voilà comment la Bible décrit une bonne nouvelle, et je pense que Dieu nous en réserve beaucoup. Chaque jour, nous devons nous abreuver des bonnes Paroles de la Bible et ne pas faire comme la société qui se nourrit davantage des mauvaises choses que des bonnes.

Hier, je discutais avec une personne qui occupe un poste à responsabilité dans une banque, elle me disait : « En ce moment, c'est difficile dans le secteur bancaire, nous devons faire face à la pire crise depuis des décennies ». Puis, elle me demande des nouvelles de mon ministère et je lui réponds : « Pour moi, tout va bien ». Puis, elle a recommencé à parler de cette crise : « Les banques n'ont jamais été aussi développées, aussi fortes ! Mais tout a dérapé à cause d'un évènement qui a paniqué tout le monde et qui a plongé le milieu bancaire dans le manque de confiance ».

Finalement, je me suis rendu compte que ce que me racontait cette personne pouvait également être appliqué à l'homme : tout repose sur la confiance. Lorsque vous êtes confiants en l'avenir, alors vous n'avez pas peur du lendemain et vous entreprenez. À l'inverse, sans confiance, vous n'osez pas vous lancer. La peur de l'échec stresse et paralyse. Et quelle est la seule réponse à cette peur du lendemain ? L'Evangile.

La Parole de Dieu est un bienfait pour l'humanité, une réponse à tous ses problèmes. D'ailleurs, qu'avaient annoncé les anges à Marie lors de la naissance de Jésus ? Une bonne nouvelle et une grande joie pour tous les peuples. Ils annonçaient que la venue de Jésus était une bonne nouvelle pour la terre entière.

Pendant son ministère terrestre, que faisait Jésus ? Parcourait-il les villages pour se lamenter sur les difficultés que rencontraient les gens ? Non ! Il allait de ville en ville pour annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu.

Jésus est venu annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, aux captifs, aux prisonniers... à tous ceux qui ont besoin de réconfort. Christ est la solution pour l'humanité. Et cela, par contre, est une mauvaise nouvelle pour l'ennemi. Sur la croix, Jésus a dit ces mots très importants : « Tout est accompli ». Il disait cela parce que l'ennemi avait été vaincu et qu'à partir de ce moment-là, il n'avait plus le pouvoir de détruire les vies. Voilà la bonne nouvelle de Christ : il nous libère de l'oppression du malin. Qu'en est-il de vous aujourd'hui ? Vivez-vous en harmonie avec cette promesse de liberté ? Etes-vous à votre tour porteurs de cette bonne nouvelle autour de vous ? Cette question est importante car la volonté de Dieu est que nous ne soyons pas uniquement des usagers de la bonne nouvelle de Christ, mais également des porteurs.

Mais pour recevoir cette bonne nouvelle, nous devons aller la puiser au sommet de la montagne, dans la présence de Dieu. C'est là que nous pouvons avoir ce coeur à coeur avec Dieu et puiser aux sources de la bonne nouvelle; nous nous nourrissons de sa Parole. Tourner nos regards vers cette montagne nous donne de ne plus regarder à nos problèmes quotidiens, et cela nous fait du bien.

Beaucoup trop de personnes ne se nourrissent que de mauvaises paroles et de faits divers horribles. Cela n'amène qu'angoisse et inquiétude dans leur vie. Mais, la personne qui va à la montagne sainte se nourrit de la bonne Parole qui fortifie. Alors biensûr qu'il est beaucoup plus facile de se nourrir de ce qui va mal et de se lamenter sur nous-mêmes. Mais cela n'apporte que de la tristesse. C'est bien plus difficile de monter à la montagne, mais c'est là que nous obtenons les victoires. Et c'est ce chemin que Dieu veut que nous empruntions.

Vivre au sommet de la montagne nous impose une discipline.

Ne pas céder à l'abattement

Lorsque nous traversons une difficulté, nous devons veiller à ne pas le crier sur tous les toits car plus nous parlons de nos problèmes, plus nous glorifions le malin. Bien évidemment, je ne dis pas que Dieu nous interdit de parler de nos soucis. Au contraire, échanger avec nos frères et soeurs nous permet d'être soutenus dans la prière. Mais cela devient malsaint lorsque nous commençons à raconter nos ennuis à tout le monde et que nous ne parlons que de cela. Comprenez que cette attitude donne davantage gloire à l'ennemi qu'à Dieu. Si vous devez proclamer quelque chose, alors proclamez la bonne nouvelle de l'Evangile. N'oubliez pas que vos paroles ont un pouvoir et que ce qui sort de votre bouche influence ce que vous vivez ! De bonnes paroles auront un effet positif sur votre vie. Mais si vous ne parlez que de vos soucis et de vos craintes, vous agissez à l'inverse de la foi ; et le résultat est destructeur pour votre vie.

Jésus-Christ est vivant ! Voilà la bonne nouvelle que nous devrions annoncer au monde. Chaque fois qu'une personne vous raconte les difficultés qu'elle traverse, répondez-lui : « Jésus-Christ est vivant ! Il va te secourir ! ». Nous traversons tous des situations difficiles, nous vivons tous des hauts, des bas, des détours dans notre vie. Mais quoiqu'il arrive, nous devons savoir garder notre cap et ne pas céder à la facilité des plaintes et des gémissements. Même si les évènements nous tirent vers le bas, nous devons rester en haut, au sommet de la montagne car Dieu peut tout : Il vous ouvre une porte de travail, Il trouve la solution à votre problème ou à celui de vos enfants, Il donne de bons conseils. Et non seulement nous devons vivre en haut de cette montagne, mais nous devons aussi inciter les personnes qui ne connaissent pas Dieu à monter à sa rencontre car nous sommes ces porteurs de la bonne nouvelle.

Annoncer la bonne nouvelle de Christ, c'est annoncer quelque chose de bon pour la personne qui la reçoit. Aujourd'hui, c'est tellement agréable d'entendre des paroles qui vous réconfortent, c'est tellement bon d'entendre un ami qui vous encourage ou d'avoir un proche qui croit en vous et qui vous permet d'aller plus loin ! C'est ce que Jésus fait pour chacun de nous.

Dans la vie, il se présentera toujours des obstacles, mais l'essentiel est de toujours avancer en gardant le cap. Vous devez prendre la décision de ne pas prendre le chemin du bas, celui où l'on se plaint sans cesse, où l'on se lamente. Beaucoup de personnes aiment s'apitoyer sur leur sort car c'est l'attitude facile. Mais Dieu n'a pas fait de nous des victimes mais des victorieux ! La voie haute est celle que nous suivons aux côtés de Dieu, c'est la voie de l'optimisme et de la foi, celle où nous sommes dans la joie et où nous proclamons chaque matin la victoire de Dieu !

Maintenant, regardons à cet épisode de l'Ancien Testament où les espions revenaient de leur exploration de la terre de Canaan. Sur les douze qui étaient partis, seuls Josué et Caleb avaient rendu un rapport positif, qui n'était, finalement, que la manifestation de leur confiance en Dieu. La réalité était difficile : il y avait bien des géants sur ce territoire. Mais, ils n'ont cédé ni à l'apitoiement ni au découragement ! Ils restaient optimistes car ils s'appuyaient sur la promesse de Dieu de leur donner cette terre. Mais, les dix autres espions ont rendu un rapport négatif ; selon eux, il était impossible de s'emparer de ce territoire. Ils se sont focalisés sur la difficulté. La grande différence entre les deux rapports est que celui de Josué et Caleb s'appuyait sur la puissance de Dieu. Il ne s'appuyait pas sur les circonstances mais sur la foi en Dieu ; celui des dix autres espions s'appuyait uniquement sur ce qu'ils voyaient de leurs propres yeux. Trop souvent nous agissons ainsi ; nous voyons une difficulté et la première chose que nous disons est : « Rien ne va... Cela ne va pas être possible... ». Nous voulons tous voir de grandes choses se réaliser, mais pour cela nous ne devons pas donner trop d'importance aux problèmes car Dieu est à nos côtés pour nous permettre de les surmonter.

Sachez que nous devons tous faire face à des épreuves ; quelle sera notre réaction ? Josué nous montre l'exemple ; il est resté en haut de la montagne, dans la présence de Dieu et il n'a pas douté de la victoire. Ce n'était pas la solution la plus facile pour lui. Peut-être qu'il aurait préféré se laisser aller à la facilité et dire : « Oui, les géants sont trop forts pour nous, inutile de lutter ». Mais il a choisi la voie haute, celle du courage ; une voie qui mène tout droit où Dieu veut que nous allions.

L'erreur pour beaucoup de personnes est de penser au travers de ce que leurs yeux voient plutôt que de penser au travers de ce que Dieu dit. Chacun de nous, dans sa vie, doit faire face à ce même type de défi ; alors quelle est notre réaction ? Ferons-nous partie de ceux qui annoncent la mauvaise nouvelle, celle de l'abattement ? Ou serons-nous porteurs de la bonne nouvelle de Jésus-Christ ? Notre message doit être un message de réconfort, d'encouragement, un message qui guérit les malades ! Et pour cela, nous avons besoin de nous nourrir chaque jour de sa Parole.

Être porteurs de la Bonne Nouvelle

Une bonne nouvelle est avant tout positive et porteuse de joie ! Elle stimule et donne de l'entrain ! Elle est comme un bol d'air frais qui revivifie la personne qui l'entend. Et Dieu nous appelle à être ces porteurs de paroles d'encouragements ; alors éloignons de nous toutes les paroles d'apitoiement qui ne font que nous décourager. Veillons à ce qui sort de notre bouche.

En d'autres termes, nos paroles sont le reflet de ce que nous portons dans le coeur. C'est pour cela qu'il est important de veiller à l'état de notre coeur, et cela commence par la nourriture que nous lui donnons. Si nous nous abreuvons de commérages, de ragots, de faits divers, il sera en mauvais état. À force de les écouter, nous remplissons notre coeur d'une mauvaise nourriture. Mais si nous l'abreuvons de la Parole de Dieu qui est avant tout lumière et vie, alors il sera rayonnant, et de lui sortiront de bonnes paroles. L'harmonie avec la Parole de Dieu est très importante et nous devons la rechercher dans notre vie. Notre préoccupation quotidienne devrait être de rechercher la pensée de Dieu et de tout faire pour vivre en accord avec elle. Cela nous demande des efforts, mais si nous ne les faisons pas, petit à petit nous nous éloignons de la pensée de Dieu et à la fin, elle nous parait être inaccessible. En plus de cela, le fait de se nourrir de mauvaises paroles créé des murailles entre les personnes, surtout dans les couples car la proximité est grande. Si chaque fois que vous vous disputez avec un proche vous gardez en mémoire tout ce qu'il a dit pour le ruminer ensuite, vous finissez par vous dégouter de la personne ; vous n'avez même plus envie de la voir. Mais Dieu ne veut pas cela pour nous ; il veut au contraire que nous nous épanouissions.

Quel privilège nous avons de pouvoir monter à la montagne sainte et de nous remplir de la présence de Dieu ! Et quel cadeau Dieu nous fait en nous permettant d'être ces porteurs de bonnes nouvelles ! C'est, pour moi, l'un des plus précieux cadeaux qu'il m'ait fait : être un messager et pouvoir apporter une bonne nouvelle aux autres. Combien cela est merveilleux de voir une personne donner son coeur à Jésus. Quelle joie j'éprouve lorsque je vois une vie transformée et que la bénédiction divine descend sur elle. Je vous rappelle que nous ne sommes que des porteurs de bonnes nouvelles ; celui qui agit et qui bénit, c'est Dieu.

Si Dieu nous invite à parler, à communiquer, il nous demande aussi d'être sages. A ce propos, je voudrais vous parler des commérages.

L'esprit de commérage est terrible car il est destructeur : il peut briser des coeurs et ruiner des vies. Combien de fois nous aurions mieux fait de réciter une promesse biblique plutôt que de rentrer dans des commérages inutiles. Mais les ragots sont comme une friandise et nous avons tendance à vivre avec et à nous en nourrir. Cette attitude est d'autant plus mauvaise que la plupart du temps elle ne se base même pas sur la vérité. Et parfois même, cela éloigne des personnes de l'Eglise lorsque les ragots touchent le pasteur ou les membres.

L'imperfection des hommes a besoin de la perfection de Dieu. Et pour cela nous avons tous besoin de sentir la présence de Dieu, au sommet de la montagne, et de nous nourrir de sa Parole.

Un jour, un homme est allé voir un pasteur car il avait répandu des rumeurs à son sujet et il s'était très vite rendu compte que ces rumeurs étaient fausses ; alors il voulait se confesser. Alors, le serviteur de Dieu lui a dit de déchirer son oreiller et de jeter toutes les plumes en l'air. Le soir, en rentrant chez lui, cette personne fait ainsi, puis le lendemain il retourne voir le pasteur pour lui demander ce qu'il doit faire maintenant. Il lui répond : « C'est simple, maintenant tu vas ramasser toutes les plumes éparpillées sur le sol ». Alors le lendemain, la personne retourne encore voir le pasteur et lui dit : « Pasteur, c'est impossible ! Il y a trop de plumes répandues de partout ! ». Et le pasteur lui explique alors : « C'est exactement ce qui ce passe avec la rumeur. Une fois lancée, il est impossible de l'arrêter ni même de réparer le tort causé ».

Cette histoire nous montre l'importance de savoir tenir notre langue : une fois que le commérage est lancé, il devient impossible de l'arrêter et on ne peut plus faire marche arrière. Il devient même impossible d'innocenter la personne visée par les propos, même si elle n'a rien fait. C'est terrible ! Les commérages font beaucoup de mal. Et pour ne pas rentrer dans cette attitude, Dieu nous appelle à rechercher sa nourriture au sommet de la montagne, dans sa présence. Aller à la montagne sainte nous évite de dire et de faire n'importe quoi.

Nous avons tous besoin de nous nourrir de la Parole de Dieu, de sa Parole vivante ! Ses mots sont remplis d'amour et de vérité. C'est un effort que nous devons tous faire : nous devons apprendre à ne pas nous nourrir de n'importe quoi et à ne pas dire n'importe quoi. Nos oreilles et notre bouche ne sont pas des poubelles !

Aujourd'hui, ayons ce désir de vivre au sommet de la montagne. Dans la présence de Dieu, nous sommes remplis de joie et de bénédictions. Sa Parole nous fortifie et nous permet d'aller de l'avant. Sur cette montagne, nous ne sommes pas limités par ce que nos yeux voient car la gloire de Dieu est bien plus grande que ce que nous pouvons voir. Allons à la montagne pour être ces messagers de Dieu. C'est agréable d'être porteurs de bonnes nouvelles, c'est agréable de pouvoir dire à une personne désespérée : « Ne t'inquiète pas ! Dieu est là et il va te sortir de tes difficultés ! Jésus a déjà porté tes problèmes pour que tu sois heureuse et pour que tu réussisses ».

La bonne nouvelle de l'Evangile est que Dieu veut le meilleur pour nous ! Jésus a tout porté à la croix pour que nous soyons libres de nos chaines et que nous puissions vivre heureux, dans sa présence, au sommet de la montagne. Vos rêves ne sont pas éteints ! Vos joies ne sont pas finies ! Tout cela, vous le trouverez au sommet de la montagne de Dieu.

Prière : Seigneur, merci pour ces temps où tu nous appelles à être des messagers de la bonne nouvelle. Tu nous appelles à apporter comme un souffle nouveau d'espoir à ces personnes qui vivent dans les difficultés, à les encourager, à les fortifier. Tu nous appelles à être ces canaux qui permettent à ta puissance de se répandre dans ces vies pour que les âmes qui vivent captives soient libérées. Seigneur, lorsque nous sommes au sommet de la montagne sainte, ton onction est sur nous ; alors nous voyons ta puissance se manifester dans notre vie. Seigneur, que chacun de nous puisse rechercher à vivre en harmonie avec toi. Que nous ne nous laissions pas aller à la voie basse des larmoiements et des lamentations sur nous-mêmes, mais au contraire, que nous regardions tous à toi. Aide-nous à garder le bon cap et les objectifs que tu nous as fixés afin que notre vie porte du fruit.
Amen, que Dieu vous bénisse.