Parler à ses montagnes

Ne pas s'habituer

Lorsque nous nous habituons à nos montagnes de problèmes, nous adoptons une attitude de survie : prière de survie « Seigneur, secours-moi », foi de survie « j'espère qu'il ne m'arrivera rien de pire », vie de survie ! Mais puisqu'il sera fait selon notre foi, une telle foi n'amène que la survie : la bénédiction de Dieu ne peut donc pas se répandre pleinement car nous restons captifs de nos difficultés.

Nous devons prendre la décision de parler à nos montagnes car elles ne font pas partie du paysage chrétien ! En effet, Dieu est celui qui brise nos montagnes, aplanit nos sentiers et affermit nos pas.  

Agir avec foi

Dieu nous appelle à faire notre part du travail, à être acteur du changement que nous voulons dans notre vie. Et pour cela, Il nous a donné la prière comme une arme puissante.

Dans ce verset, Jésus nous exhorte à nous adresser directement à nos difficultés ! Pas à les apprivoiser ni à les traiter avec douceur mais à vivre cette foi qui déplace les montagnes.
Et ce que nous demandons avec foi, nous le verrons s'accomplir, nous dit la suite du verset. Alors faisons face à nos problèmes et rejetons-les !

Saisir l'autorité de Christ

Jésus nous donne tout pouvoir, cela signifie qu'il nous incite à marcher sur les difficultés et à les rejeter. En effet, il est venu sur terre et nous a laissé son autorité pour lutter contre tout ce qui nous nuit. Nous pouvons donc prier au nom de Jésus c'est-à-dire à sa place et avec son autorité : « Que mes montagnes de problèmes soient rejetées au loin, au nom de Jésus, Amen ».

Parler à ses montagnes, c'est avant tout lutter contre soi-même pour saisir la puissance de Christ.
Lutter contre l'esprit de découragement et de défaite qui nous donne de nous habituer aux problèmes plutôt que de les rejeter. Parler à ses montagnes, c'est leur dire qu'elles n'ont pas le droit de siéger dans notre vie car Jésus-Christ est venu pour nous rendre notre liberté !