Ne laissez pas l'ennemi vous voler votre joie

Je vais vous parler aujourd'hui du thème suivant : Ne laissez pas l'ennemi vous voler votre joie.

Nous vivons tous des difficultés et des épreuves dans notre vie qui vont ôter notre joie :

• Des problèmes financiers, des dettes,
• Des tensions sentimentales, une rupture,
• Des complications de santé, une maladie.

Il y a tellement de situations qui peuvent nous décourager et nous amener à vivre dans l'abattement. Même si nous doutons et que nous traversons une période difficile, nous ne devons jamais perdre notre joie.
Nous devons garder les regards focalisés sur les bienfaits de Dieu, c'est une décision qu'il nous appartient de prendre.

Beaucoup misent sur le futur et attendent le lendemain pour être heureux. Ils pensent qu'un futur évènement leur permettra de s'épanouir davantage :

• Ils vont bientôt se marier,
• Ils vont conclure l'achat d'une voiture,
• Ils s'attendent à voir les gens devenir plus gentils avec eux.

Ils pensent que les circonstances vont changer et que cela ramènera la joie dans leur vie. Non !
Nous devons apprécier la vie dès aujourd'hui, telle qu'elle se présente à nous.

La vie sans épreuve n'existe pas

L'ennemi pointera toujours du doigt quelque chose qui ne va pas dans votre vie, et pour cause : la vie n'est jamais parfaite. Une personne peut posséder beaucoup de biens, vivre un mariage idéal, mais elle n'aura pas pour autant une vie heureuse. La joie de Dieu est un sentiment que nous devons rechercher.

Nous devons apprendre à avoir foi en Dieu et à apprécier chaque jour qui passe. Et du moment que je veille à conserver cette joie dans mon coeur, Dieu va commencer à travailler dans ma vie.

La joie est un sentiment que nous vivons dans notre être intérieur. Il peut t'arriver des évènements difficiles, des personnes qui te traitent mal, les souvenirs d'un passé douloureux qui te déstabilisent, mais je te dis ceci : « Sèche tes larmes ! Change d'attitude ! ». S'apitoyer sur les situations ne les a jamais réglées. Au contraire, nous devons proclamer avec foi : « Non ! satan, je n'écouterai pas tes mensonges ! Je refuse de marcher dans le découragement ! Je veux apprécier ma vie. »

La joie est notre force

Ne soyez pas dans la désolation, cessez de versez des larmes, quittez la dépression, l'apitoiement ! Il est temps de se réjouir !

Nous devons comprendre un principe : notre force dépend directement de notre joie. En d'autres termes, plus nous sommes joyeux, plus nous sommes forts.

L'ennemi, lui, désire nous maintenir dans un état de faiblesse afin de nous empêcher d'accomplir l'oeuvre de Dieu. Pour cela, il tente par tous les moyens d'ôter la joie de notre vie, par le découragement, l'apitoiement, la dépression ; ainsi, moins nous sommes joyeux et moins nous sommes forts. L'ennemi sait qu'en gardant l'homme dans un état de tristesse et d'abattement, il le maintient ainsi dans un état de faiblesse.

Être joyeux quelles que soient les circonstances

Exemple : Néhémie est un exemple formidable. Il est captif du roi perse Artaxerxés, en 445 Av Jésus-Christ. Il vit à la cour du roi, mais en tant qu'esclave. Et celui qu'il sert, le roi, est directement responsable de la captivité de tout le peuple hébreu.

Notez l'attitude admirable de Néhémie : il est au service de celui qui maintient captif le peuple juif, et pourtant ce passage nous dit que jamais il ne parut triste en présence du roi. Cela nous montre combien Néhémie put conserver une joie intérieure, alors que les circonstances extérieures étaient très difficiles. Néhémie sut accepter sa condition de vie.

Combien d'entre nous acceptent leur vie ?
Beaucoup refusent leur situation, pensent que ce qu'ils vivent est une punition de Dieu. Ils vivent dans l'irritation, dans les pleurs, dans l'apitoiement. Une telle attitude amène ces personnes à vivre un état de faiblesse et de déprime. Alors que Néhémie, lui qui avait toutes les raisons de haïr sa situation, sut conserver la paix et la joie.

Nous passons tous par des épreuves et par des périodes difficiles, ce sont des passages obligatoires de l'existence. Mais pendant ces temps de douleur, est-ce que nous nous apitoyons sur notre sort, est-ce que nous nous irritons contre Dieu ? Ou est-ce que nous acceptons notre sort et faisons tout pour garder notre joie ?

L'irritation et les pleurs ne vont pas changer la situation. Face à des circonstances difficiles, nous devons rechercher à garder notre joie au-dedans de nous. La Bible nous dit que notre joie est notre force ! La joie nous permet d'aller au combat et de remporter des victoires par la foi. Dieu veut que nous ayons une attitude de joie.

Contrairement à la plupart d'entre nous, Néhémie ne perdait pas son temps à analyser la situation, ni à se poser un tas de questions stériles : « Pourquoi est-ce que je vis cela ? ». Ces questions inutiles nous empêchent de bien appréhender nos problèmes, de voir la réalité en face et nous éloignent des solutions.

Néhémie, face à la captivité qu'il vivait, a eu une attitude d'acceptation de sa situation, mais aussi de respect envers le roi. Chaque fois qu'il servait le roi à table, rien ne laissait voir sur son visage sa tristesse ou son ressentiment. Il avait cette maîtrise de soi qui l'amenait à surmonter les difficultés. Et c'est pour cette force de caractère que Dieu le choisit afin de reconstruire la muraille de Jérusalem.

Si nous avions été à la place de Néhémie, nous serions peut-être tombés dans la dépression ou dans la rébellion, nous aurions peut-être tenté d'empoisonner le roi, mais Néhémie eut cette force de caractère qui lui permit de rester joyeux et confiant en Dieu.

Néhémie aurait pu subir la situation, se plaignant de sa tâche, gémissant sur sa captivité. Or, son attitude est toute autre. Il conserve le sourire, il effectue son travail auprès du roi avec respect : il accepte sa situation. Et c'est ce comportement là que Dieu veut que nous ayons tous !

Néhémie avait un sens du devoir qui primait sur sa douleur.

Combien de fois nos états d'âmes, nos douleurs, nos irritations nous empêchent d'accomplir la tâche que le Seigneur nous a confiée et de recevoir sa bénédiction ; on se laisse décanaliser par le moindre obstacle. Pour Néhémie, le plus important était le travail qu'il devait accomplir.
Nous devons savoir ce qui est prioritaire dans notre vie : la tâche que nous devons effectuer malgré les difficultés, ou le découragement et l'abandon face aux épreuves.

L'apôtre Paul avait compris que la joie est un remède contre les difficultés. Il savait que cette joie qu'il éprouvait (et qui lui venait de Dieu) lui donnait de la force et lui permettait de triompher sur toutes les épreuves.
Le but de l'ennemi, ce n'est pas de vous ôter cette joie. Ce qu'il veut, c'est vous affaiblir pour vous empêcher d'accomplir l'oeuvre de Dieu. Et pour vous rendre faible, il cherche à vous enlever votre joie. Lorsque vous êtes dans la dépression, vous devenez automatiquement faible : vous baissez les bras, vous n'avez plus envie de rien, vous perdez votre foi. La Bible nous exhorte au contraire à demeurer fermes dans cette joie de Dieu.

La foi, source de notre joie

Imaginez la situation du peuple hébreu. Comment pouvait-il louer Dieu, chanter des cantiques, alors qu'il était captif sur une terre étrangère ?
Ce qui les gardait joyeux dans l'affliction, c'était cette espérance qu'un jour ils retourneraient à Jérusalem, c'était cette foi en Dieu.

Pour nous, enfants de Dieu, notre espoir est que Dieu transforme notre situation, qu'Il renverse les murailles et qu'Il nous donne la victoire sur nos difficultés. Et Dieu a rendu toute chose possible par le sacrifice de Jésus-Christ à la croix. Pour cette raison nous devons Le louer et Le remercier.

Notre joie ne provient pas de l'épreuve elle-même, mais elle est le fruit de notre espérance en Dieu et en son secours, car nous savons qu'Il est fidèle et qu'Il nous délivre de toutes nos difficultés.

Le peuple hébreu était centré sur cet espoir de retourner à Jérusalem pour reconstruire la muraille et rétablir l'autel à l'Eternel. Et pour nous qui avons reçu Jésus-Christ, notre objectif est de proclamer le Nom de Jésus-Christ à ceux qui ne Le connaissent pas, de permettre à des milliers et des milliers de personnes de retrouver cette relation avec Dieu, et de voir ce pays de France se tourner vers Dieu.

Si tu veux rester dans la joie, tu dois apprendre à adorer Dieu, et pas tes problèmes. Tu dois Lui faire confiance, Il est grand et peut transformer toutes les situations. Plus tu regardes à Dieu, plus ta foi augmente et tes problèmes diminuent. A l'inverse, en te focalisant sur tes difficultés, tu perds ta joie et tu deviens faible. Dieu nous invite à Le louer car Il peut tout faire.

Jésus dit :

C'est une décision que nous devons prendre, chacun de nous : conserver notre joie.
Sans la joie, tu n'as pas de force ; tu ne peux pas être un homme de réveil ; tu ne peux pas garder ta foi. Si dans notre société, beaucoup de personnes sont fatiguées, c'est parce qu'elles ont perdu la joie ; elles sont inquiètes, stressées, remplies de peurs.
Et même dans les Eglises on peut ressentir cet esprit de tristesse. Alors que nous avons reçu la vie éternelle, que nous vivons une vie confortable, pourquoi observe-t-on tant de tristesse, de dépressions ? La réponse est : le manque de joie.

On peut comprendre que la société dans laquelle nous vivons amène le stress, l'inquiétude, la tristesse. Mais nous qui sommes enfants de Dieu, avons-nous confiance en Lui ? Croyons-nous réellement qu'Il peut transformer notre vie ?
La foi en Dieu chasse de notre vie la peur du lendemain, l'inquiétude, l'abattement... autant de sentiments qui nous empêchent de demeurer dans la joie.

J'aime aussi l'attitude qu'a eue le prophète Habakuk : malgré une vie difficile, il n'a pas perdu sa joie.

Quelle fut l'attitude d'Habakuk ? A-t-il murmuré ? S'est-il plaint ? S'est-il irrité ?
Non ! Il était déterminé à conserver sa foi et sa joie en Dieu. Il dit : « Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut ». Il voulait se réjouir car il savait que Dieu lui donnerait la victoire.
Le Seigneur nous appelle à avoir le même comportement : « Je ne suis pas le vaincu, mais je suis le vainqueur dans ma vie ! La joie du Seigneur est ma force, elle me fait triompher ! ».
Ne laissez pas l'ennemi des âmes vous décourager. Ne le laissez pas vous voler votre joie. Même si la bataille vous semble désespérée, Dieu peut transformer toute situation ! Ayez une attitude de foi, et vous verrez la victoire dans votre vie !

Peut-être que certains d'entre vous espèrent voir des choses changer dans leur vie, vous priez pour cela, vous espérez dans les promesses de Dieu, mais pour le moment vous ne voyez rien se produire et vous sombrez dans le découragement et la tristesse. Mais je le répète : ne perdez pas votre joie, ne perdez pas espoir ; continuez à prier ! Le temps approche où Dieu vous exaucera.

Nous devons persévérer dans la prière car Dieu est un Dieu qui exauce.

Exemple : Abraham a su attendre patiemment que la promesse de Dieu se réalise. Dieu avait dit à sa femme Sarah qu'elle aurait un enfant. La promesse a mis du temps à s'accomplir, mais Dieu a fini par exaucer la prière d'Abraham.

Lorsque Dieu promet quelque chose, même si cela est impossible à l'homme, Dieu le réalise toujours.

Abraham est resté ferme dans la foi pendant plus de 20 ans. Il a prié, il a espéré, et Dieu a exaucé sa promesse.

Exemple : Paul et Silas se retrouvèrent en prison simplement pour avoir prêché l'Evangile dans les synagogues. Et au milieu de la nuit, alors qu'ils avaient été battus, ils se mirent à chanter et à glorifier Dieu ; ils remerciaient Dieu pour tout ce qu'Il avait fait ; ils étaient envahis par un sentiment de joie. Et gloire à Dieu car Il envoya des anges qui ouvrirent les portes de la prison.

Cet exemple nous montre à quel point le fait de garder notre joie nous donne de la force. Et cette force nous donne de croire contre toute espérance. Ce que les hommes ne peuvent accomplir, Dieu peut le faire !

Ne regarde pas à ta vie avec des yeux de tristesse ou de dépression ; mais au contraire, sois heureux de ce que tu vis, apprécie chaque journée. Le matin, dès que tu te lèves, glorifie Dieu ! Remercie-Le pour la journée que tu vas passer ! Et demande-Lui d'en bénir chaque moment. Agis ainsi, et tu verras les choses se transformer.
Dieu ne veut pas que nous soyons tristes, découragés, que nous adoptions un comportement abattu. Il n'aime pas que nous nous apitoyions sur notre situation même lorsqu'elle est difficile. Il veut au contraire qu'en toute circonstance nous demeurions joyeux. C'est cette joie qui nous donne la force d'affronter les épreuves, et de voir ainsi Dieu nous faire triompher.
L'apôtre Paul dit :