Être un aimant à bénédictions (Page 1 / 2)

Une étude de Bernard Emkeyes

Être un aimant à bénédictions - partie 1

Je voudrais vous parler aujourd'hui de cette relation particulière que nous avons avec Dieu. En effet, nous sommes son peuple et notre désir est de l'honorer dans notre vie.

Honorer Dieu, cela signifie l'aimer, chercher à lui plaire et obéir à ses commandements car l'obéissance vaut mieux que tous les sacrifices.

Au-delà de tout ce que nous pouvons vivre dans notre vie chrétienne, c'est notre relation avec Dieu qui compte ! Quoiqu'il arrive, nous devons maintenir Dieu à la première place et toujours lui témoigner cette même ferveur, cette même passion. Donnons-lui tout ce que nous pouvons et tout ce qu'il y a de meilleur en nous !

Chacun a dans son cœur le désir de mettre Dieu à la première place. Je sais qu'il est difficile de le maintenir tout le temps à cette première place, comme au premier jour lorsque nous lui avons donné notre cœur. Mais, Dieu nous invite à le faire malgré les circonstances difficiles de la vie. Lorsque nous faisons cela, Dieu commande alors à la bénédiction d'être avec nous.

C'est Dieu qui ordonne à sa bénédiction de descendre sur nous. Et nous, nous sommes comme un aimant qui attire cette bénédiction divine. Nous attirons à nous les bonnes personnes, les bonnes idées, les bonnes situations. Nous ne devons pas courir après ces bénédictions ni les rechercher par nos propres capacités ou nos propres talents. Nous n'avons pas à établir de stratégies pour qu'elles viennent jusqu'à nous. Nous devons seulement honorer Dieu et le maintenir à la première place.

Ne recherchons pas notre propre intérêt mais recherchons Dieu. Honorons-le de tout notre cœur, de toute notre âme. Aimons-le de toutes nos forces et cela pendant toute notre vie. C'est le challenge que Dieu veut que chacun de nous relève !

Vous êtes la cible de la bénédiction divine

Dieu commande à la bénédiction d'être avec vous et de vous suivre : c'est un ordre que Dieu donne à la bénédiction ! Elle est en quelque sorte un missile à tête chercheuse, programmée pour atteindre son but quoiqu'il arrive. Même si la cible zigzague à droite, à gauche ou essaye de sortir des écrans radars, elle n'a aucune chance de ne pas être atteinte. Le missile à tête chercheuse suit sa cible où qu'elle aille afin de l'atteindre à un moment donné ou à un autre.

La cible, c'est vous !

Vous êtes des aimants à bénédictions parce que vous honorez Dieu de tout votre cœur, de toute âme et de toute votre force. Vous mettez Dieu à la première place en menant le bon combat de la foi et vous êtes bénis en conséquence ! Cet hôtel que vous faites à l'Eternel dans votre cœur vous permet d'attirer ses bénédictions dans votre vie comme un aimant.

Dieu s'occupe du reste et vous bénit d'abondantes bénédictions. Même si vous faites des erreurs, même si vous vous écartez de son chemin, Dieu continue de vous surveiller et il ne perd pas votre trace. Même trente ans après, il agira dans votre vie pour vous bénir.

1 Si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. 2 Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l'Eternel, ton Dieu : Lire la suite

Dieu veut que vous entriez dans votre destinée pour que vous soyez bénis ! Lorsque vous faites sa volonté, vous attirez ses bontés dans votre vie. Il pourvoit à tous vos besoins et il fait plus encore.

Confrontés à la maladie, vous pouvez penser que vous n'allez jamais vous en sortir, mais ne cédez pas ! Même si le rapport médical est terrible, vous devez êtes surs que la guérison est en marche. Le missile de la guérison est déjà en train de vous rechercher. Il est fixé sur vous pour vous guérir car Jésus a dit : « Je te guérirai ».

Vous ne devez craindre ni la maladie, ni la dépression, ni la malchance de la vie car Dieu dirige sur vous le missile de la restauration et de la faveur. Ainsi, au lieu de vous tracasser du matin au soir avec vos soucis, proclamez l'abondance de Dieu dans votre vie ! Si vous avez des dettes, rappelez-vous que Jésus les a déjà payées à la croix car il a porté tous vos fardeaux, tout ce qui vous empêche de vivre sereinement. Dieu a posé le sceau de sa bénédiction sur votre vie et c'est pour cela que vous êtes destinés à vivre l'abondance.

Voilà quelle est la vie d'un enfant de Dieu. C'est aimer Dieu, se confier en lui et croire qu'il veut le meilleur pour chacun.

Si vous êtes célibataire et que vous souhaitez rencontrer la personne que Dieu a prévue pour vous, croyez que Dieu va agir. Ne pensez pas que vous allez rester célibataire toute votre vie mais rappelez-vous que Dieu connaît la personne qu'il a choisie pour votre vie. C'est lui qui établit toutes les connexions dont vous avez besoin.

Dieu n'est pas le Dieu de la tristesse ni de la désolation, il est le Dieu de la restauration ! Il veut que vous soyez épanouis dans votre vie et pour cela, il vous bénit avec abondance.

Une vie de bénédictions

Quand je regarde ma vie passée, je ne peux que constater combien les faveurs de Dieu ont été grandes pour moi. Je peux témoigner du fait que la main de Dieu a été sur moi chaque jour de ma vie.

Vous êtes tous des témoins vivants de la gloire de Dieu ! Si vous êtes honnêtes et sincères, vous pouvez tous témoigner du fait que la faveur de Dieu a toujours été sur votre vie malgré les difficultés. Bien souvent, vous verrez que Dieu a fait des choses extraordinaires pour vous et qu'il l'a fait d'une manière inattendue ou à un moment où vous ne le pensiez pas.

J'aimerais partager avec vous ma vie en témoignant de ce que Dieu a fait pour moi. En fait, je n'aurais jamais imaginé devenir serviteur de Dieu. Jamais je n'aurais pensé que Dieu allait poser sa main sur moi pour me mettre à son service. Mais, il m'a mis à part afin que j'honore son nom en me mettant à son service.

Avant de devenir pasteur, j'ai été pendant quinze ans dans les coulisses de l'église. Ces moments ont été merveilleux pour moi car j'aimais de tout mon cœur et de toute mon âme non seulement Dieu, mais aussi les deux serviteurs qui m'ont précédé : M. Samyn et M. Bartolini. Je les ai aimés et honorés, j'ai été honnête et loyal envers eux pendant ces quinze années. J'ai fait pour eux tout ce que j'ai pu. Ces hommes avaient été choisis par Dieu, et moi, j'avais été choisi pour les soutenir et les honorer. Au travers de ce que je faisais pour eux, c'est Dieu que j'honorais ; ces moments ont été exceptionnels.

La première fois où je suis rentré dans cette église, j'ai senti la présence de Dieu. J'ai senti l'appel de Dieu. Je savais que c'était ici que je devais être et pas ailleurs.

J'avais le désir d'inviter ces hommes à manger chez moi, mais je me disais que des hommes comme eux ne viendraient jamais manger à ma table. A ce moment-là, j'étais comme ce Zachée qui était dans l'arbre, je vivais ma vie dans le monde.

Puis un jour, ils ont accepté de venir manger chez moi ; je me souviens encore de la joie que j'ai pu ressentir lorsqu'ils m'ont dit oui. Mon désir était de les accueillir comme des rois et j'étais prêt à tout pour cela. Je me suis rendu dans les meilleurs traiteurs parce que je voulais que ce repas soit comme une pierre blanche dans ma vie. Pour moi, au travers de ces serviteurs, c'est le Seigneur lui-même qui entrait dans ma maison. Et cela a été une journée merveilleuse.

J'ai eu le privilège d'être très proche de ces deux pasteurs. Monsieur Samyn était devenu pour moi comme mon père. J'ai eu l'opportunité de partir avec lui en voyage en Belgique, en Hollande, aux Etats-Unis et d'effectuer des tournées missionnaires. Pendant tous ces temps, je voyais la main de Dieu sur ma vie, je ressentais puissamment sa présence et je l'entendais me parler.

Ces moments étaient merveilleux et je veux en rendre témoignage. Dieu entend les paroles mais il regarde aussi aux actes et au cœur. Tout ce que j'ai fait pour ces serviteurs, je ne le regrette pas. Bien au contraire, si c'était à refaire, je le referais parce que c'était des moments de joie et de bonheur. Les moments difficiles comme les moments de réjouissance m'ont beaucoup enrichi durant ce parcours dans les coulisses de l'église.

Je me suis aussi rendu compte que j'aurais pu faire encore plus.

Dieu m'avait placé dans cette église pour y jouer un rôle clé. Bien avant que je sois pasteur, il m'utilisait déjà pour aider l'église à œuvrer. Par exemple, avant même que l'église n'organise la première convention mondiale de la foi à Marseille, les serviteurs en parlaient déjà entre eux lorsqu'ils venaient manger à mon restaurant. Avant de devenir pasteur, j'étais restaurateur. Et moi, avec mon caractère entreprenant, je les encourageais à le faire et j'étais prêt à investir mon temps et mon argent car mon désir était que l'église organise cette convention. Cela me rendait heureux de pouvoir donner à ces hommes tout mon soutien et mon zèle.

Ils étaient d'accord pour que je participe à l'organisation de cet événement. Alors, j'ai dépensé sans compter car je voulais que cette convention soit à l'honneur de Dieu. Je me souviens avoir fait faire une immense composition florale en forme de croix avec des mots de louange inscrits par-dessus pour glorifier Dieu. J'y mettais tout mon amour et toute ma joie. A ce moment-là, mon cœur était limpide ; aucune mauvaise pensée ne venait l'assombrir. Je voulais simplement donner le meilleur de moi-même. Et lorsque les choses n'allaient pas ou que les gens me critiquaient, je n'en faisais pas cas ; cela m'importait peu car je regardais à Dieu et seule ma relation avec lui comptait.

Ce qui m'importait le plus, c'était d'entretenir une relation sincère avec Dieu et de l'honorer. Mon désir était de lui manifester mon amour. Et c'est ce que nous devons tous faire, jour après jour.

Lorsque cette première convention a eu lieu, l'église a invité des serviteurs venus du monde entier et j'ai eu le privilège de les inviter à manger dans mon restaurant ; ils ont honoré ce lieu par leur présence et leur bénédiction.

Ma joie était que cette convention honore Dieu, qu'elle soit un événement marquant dans le monde. Je ne voulais pas faire les choses à moitié et c'est pour cela que je ne regardais pas au portefeuille. Je n'étais pas là en train de réfléchir ni de compter les dépenses, mais je me disais : « Il faut le meilleur pour Dieu. Il faut que Marseille rende gloire à Dieu et que notre église soit à la gloire de Dieu, qu'elle mette Dieu à l'honneur. »

J'ai également pu accueillir dans mon restaurant chaque membre de l'église, certains anciens s'en souviennent surement. Nous y avons organisé des agapes, des fêtes, des soirées pendant lesquelles nous vivions pleinement l'amour fraternel, et cela plaisait à Dieu. C'était ma manière d'aimer Dieu. Je n'attendais rien en retour, et à cette époque, je ne pensais pas encore devenir serviteur de Dieu ; je disais d'ailleurs : « Je ne suis pas pasteur mais restaurateur ».

Ma motivation n'était pas de devenir pasteur mais de servir Dieu. Ma force, c'était Dieu. Quand il fallait être présent, j'aidais les pasteurs à organiser les moindres choses, à régler les moindres détails. J'accompagnais même le pasteur Raphaël Bartolini chez un couturier pour qu'il lui fasse un costume sur mesure qui le mette en valeur.

Bien sûr, le pasteur Raphaël pouvait très bien s'acheter ses costumes tout seul, mais Dieu m'avait placé là pour agir et orchestrer ces choses-là. J'apportais également une touche de jeunesse car j'avais un esprit novateur.

Lorsque le pasteur Samyn est parti vers le Seigneur, je me suis rapproché du pasteur Raphaël. Et ce que je n'avais pas fait avec M. Samyn, je l'ai fait avec Raphaël, toujours avec le même amour et la même joie. Raphaël était à la fois mon pasteur, mon guide spirituel mais aussi un frère. J'étais comme son petit frère qu'il aimait, celui qu'il voyait tous les jours. Chaque matin, nous buvions notre café ensemble et il me parlait. Nous rêvions ensemble. Il savait qu'il pouvait compter sur moi et j'étais heureux d'être présent.

Je me souviens des moments difficiles traversés lorsqu'il est tombé malade. Je lui faisais préparer des repas en lui achetant les meilleurs produits. Lorsque je sortais du restaurant, j'allais à l'hôpital lui donner à manger. Ce sont des souvenirs difficiles, mais merveilleux.

Ce que j'ai fait pour l'église et pour ses serviteurs est ce qu'il y a de plus beau dans ma vie. C'était ma manière de manifester mon amour pour Dieu et pour ses serviteurs. Je respectais ces hommes qui ont voué leur vie à Dieu, qui ont amené des âmes à Christ, qui ont formé des serviteurs de Dieu. Je trouvais cela tellement beau et grand que je voulais les honorer.

J'étais loin de penser que j'allais servir le Seigneur et je ne le voulais pas. Mais, un jour, le missile du Seigneur m'a rattrapé. Il est tombé sur moi en me disant : « Tu vas me servir parce que j'ai vu combien tu m'aimes. Je ne regarde pas à tes défauts ni à tes manquements, mais je vois combien tu m'aimes et combien il y a de sincérité dans ton cœur. » La loyauté et la fidélité, ce sont des valeurs primordiales qu'il ne faut pas perdre. C'est ce qui fait la richesse de notre relation avec Dieu, ce qui fait vivre notre amour pour lui.

Combattre le bon combat de la foi, c'est honorer Dieu et l'aimer comme un enfant. Des hommes et des femmes ont combattu ce bon combat en donnant leur vie pour le Seigneur, en recherchant chaque jour le merveilleux de Dieu. Ils ne regardaient pas à leur vie ni à leur fatigue, ils ne se préoccupaient pas de leur lendemain, mais ils se réjouissaient de l'amour de Dieu, de ce que Dieu faisait dans l'église et de ce qu'eux-mêmes faisaient pour Dieu.

Lorsque j'ai été propulsé serviteur de Dieu, j'ai vécu des moments difficiles. Mais parce que Dieu est bon, il m'a permis de rencontrer des hommes formidables comme Pierre TRUSCHEL, un serviteur qui a fait de grandes choses pour la France. Il a rassemblé des pasteurs opposés, différents et il a instauré entre eux un dialogue, un lien de partage. Je bénis le Seigneur parce que cet homme s'est montré très présent pour moi. Il voyait mon cœur, connaissaient les difficultés que je traversais mais aussi à tout ce que je voulais faire pour le Seigneur. Il a été un précieux soutien pour moi.

Je me souviens de cette époque où Dieu m'avait mis à cœur d'organiser une convention au Dôme, avec Benny Hinn. Je me rappelle particulièrement de ce mur d'opposition qui s'est dressé contre moi car beaucoup de serviteurs de Marseille étaient contre cet événement. Ils me disaient que cela allait apporter plus de troubles que de bénédictions pour notre ville et pour toutes les personnes qui y participeraient. Pierre TRUSCHEL m'a beaucoup écouté et il a ressenti tout ce qu'il y avait dans mon cœur à propos de ce projet. Il m'a alors simplement dit : « Qu'est-ce que Dieu t'a mis à cœur ? » Je lui ai alors répondu que Dieu m'avait mis à cœur d'organiser cette manifestation. Il m'a dit : « Alors je suis avec toi. On va y aller ensemble. Je te soutiendrai, je t'épaulerai, ne t'inquiète pas. »

Béni soit le Seigneur car ces journées ont été merveilleuses ! Cet événement a été magnifique non seulement pour notre ville de Marseille mais aussi pour toutes les personnes qui sont venues des quatre coins de France. Ce sont des cars entiers qui arrivaient à Marseille, des milliers de personnes ont rempli le Dôme à tel point que plusieurs milliers sont restés à la porte faute de place. Tout cela est à la gloire de Dieu !

Dieu regarde à votre coeur

Ce qui est important, c'est bien sûr tout ce que vous allez faire pour le Seigneur. Mais avant tout, n'oubliez jamais que Dieu regarde à votre cœur. Il sait parfaitement tout ce que vous ressentez, si votre cœur est sincère et droit devant lui. Dieu vous connaît tels que vous êtes, vous ne pouvez pas lui mentir ni faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Il veut que vous soyez vrais !

J'ai connu beaucoup de personnes qui me disaient des douces paroles mais qui étaient prêtes aussi à me donner des coups. Sachez que cela fait mal, mais la passion de Dieu surpasse tout cela. Ayons des relations sincères, vraies, des paroles qui sont en harmonie avec ce qu'il y a dans notre cœur.

Malgré les déceptions et les coups reçus, nous devons veiller à garder notre cœur pur devant Dieu. Nous devons prendre soin de lui tout au long de notre vie pour qu'il soit maintenu propre devant Dieu, quelques soient les situations traversées.

Mettre toujours Dieu à la première place vous assure une vie de succès. Mais vous devez veiller et apprendre à freiner vos pensées qui vous ramènent parfois à la chair et au monde car cela risquerait de vous éloigner de Dieu. Tant que vous restez fidèles et loyaux à l'égard de Dieu et de sa maison, il vous bénira toujours.

Ce ne sont ni vos actes ni vos comportements qui vous permettent de toucher le bord du vêtement de Dieu, c'est l'amour que vous avez pour lui. Voilà l'essentiel de votre vie, ce qui compte le plus.

Dieu connaît tous les moments que vous avez traversés dans les pleurs, toutes les personnes que vous avez aimées mais qui vous ont quittées. Bien sûr, c'est dur humainement et cela provoque des moments de tristesse et de désarroi. Mais, soyez reconnaissants envers Dieu pour les personnes qu'il a mises sur votre chemin. C‘est une grâce car il a vous a permis de vivre des moments à leurs côtés et souvent, elles ont été une grande bénédiction pour vous. Si personne ne mérite de recevoir les bénédictions du Seigneur, il les déverse néanmoins sur ses enfants. Il vous apporte le bonheur dans votre vie et cela vous donne de voir toute sa grandeur et toute sa plénitude.

Dieu m'a montré que l'église est ce qu'il y a de plus important dans la vie d'un chrétien. Elle est le lieu où nous recevons l'enseignement de sa Parole, où nous grandissons, où nous vivons l'amour fraternel, où nous pouvons nous approcher de lui. Lorsque nous honorons Dieu, il nous donne bien au-delà de nos attentes. Ce que nous désirons pour nous-mêmes est bien petit par rapport à ce que Dieu veut nous donner. Il est un Dieu merveilleux et il veut notre bonheur.

Dieu m'a permis de ressentir cela profondément et je lui en rends grâce. Je n'ai pas couru derrière le pastorat ni cherché à recevoir les honneurs. Dieu a vu mon cœur ; il a vu mon désir de l'honorer et de le mettre à la première place chaque jour de ma vie.

Ce que Dieu a prévu pour vous s'accomplira

Vous êtes un aimant à bénédictions, c'est-à-dire que Dieu a en réserve pour chacun de vous des bénédictions particulières. Et ce que Dieu a prévu s'accomplira, que vous cherchiez ou non à échapper à votre destinée. Peut-être que vous doutez parce que vous ne vous sentez ni à la hauteur ni prêts ; mais ce que Dieu a pour vous, il le garde en réserve pour vous et seulement pour vous. C'est votre destinée, votre bénédiction.

Dieu veut le meilleur pour vous. Et je vous invite à donner le meilleur pour Dieu !

Bien sûr, la vie ne sera pas faite que de moments faciles. Moi-même, j'ai eu des moments de doutes, des envies de m'éloigner de Dieu car le « moi » combattait. Mes pensées charnelles reprenaient le dessus et j'étais confronté à mes propres désirs. C'est à ce moment-là qu'il faut combattre pour rester près de Dieu et le maintenir à la première place.

Lorsque j'ai traversé ces moments difficiles, Dieu m'a interpellé et j'ai alors dû me repentir et lui demander pardon. Mais, c'est ce que nous devons faire car Dieu est la lumière de notre vie, il est l'essentiel de notre existence. Et si nous nous éloignons de lui, notre vie s'appauvrit et devient fade. Et grâces lui soient rendues car il garde les bras ouverts et nous donne toujours la possibilité de nous repentir.

Pendant plus de quinze ans, j'ai été dans les coulisses de l'église et ces années ont été merveilleuses pour moi, elles m'ont comblé de joie. Je ne me suis jamais plaint car j'étais heureux. J'étais heureux lorsqu'on me demandait d'apporter un message ou un témoignage car je considérais que c'était un privilège que Dieu m'accordait. Je ne me sentais ni fier ni ronchon mais juste heureux. Quoi que disaient, pensaient ou faisaient les autres, j'étais présent et je restais constant dans mes actions. Même si mon restaurant m'obligeait à travailler très tard le soir, parfois jusqu'à quatre heures du matin, j'étais quand même présent le dimanche matin. J'honorais Dieu. Cela faisait partie des sacrifices que j'étais prêt à faire. La vie chrétienne demande de l'abnégation et du don de soi. Dieu passe avant tout et nous devons continuer à avancer malgré nos fatigues physiques et nos épreuves.

Tant que nous conservons la même passion pour Dieu, le même zèle qui nous pousse à tout faire pour lui, alors la flamme que nous avons dans notre cœur est sans cesse renouvelée. Notre envie de le servir reste intacte, voire même, elle grandit de jour en jour. Je ne suis pas de ceux qui pensent que le meilleur est passé, mais de ceux qui sont persuadés que le meilleur est devant nous.

C'est un honneur de servir le Seigneur de tout son cœur !

Ne perdez pas de temps avec les personnes que Dieu ne placent pas à vos côtés, mais recherchez la présence de celles que Dieu a choisies pour vous. Dieu mettra toujours autour de vous des personnes qui vous aideront à grandir et qui vous feront entrer dans votre destinée.

Quand Dieu bénit et qu'il ordonne à la bénédiction de descendre sur vous, il dirige toute chose, il est le chef d'orchestre. Ceux qui ne seront pas pour vous s'éloigneront de vous. Mais ceux qui seront pour vous seront fidèles, loyaux et ils feront des mains et des pieds pour vous aider.

Je bénis le Seigneur car ce que j'ai fait pour ces serviteurs de Dieu, d'autres dans cette église l'ont fait pour moi et le font encore aujourd'hui. Dieu voit notre cœur et il nous le rend au centuple. Des personnes sont présentes pour moi comme moi-même j'ai été présent pour mes pères spirituels et cela plait au Seigneur. Soutenir un serviteur de Dieu, c'est aussi montrer son amour pour Dieu.

Photo de Bernard Emkeyes
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