Devenir un leader

Un texte de Bernard Emkeyes

Si elle veut oeuvrer efficacement pour le royaume de Dieu, une Eglise ne peut pas reposer sur les épaules d'un seul homme, mais de plusieurs : des leaders !

Nous allons commencer par lire le passage dans lequel Moïse est appelé à devenir le leader du peuple hébreu.

13 Le lendemain, Moïse s'assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le matin jusqu'au soir. 14 Le beau-père de Moïse vit tout ce qu'il faisait pour le peuple, et il dit : Que fais-tu là avec ce peuple ? Pourquoi sièges-tu seul, et tout le peuple se tient-il devant toi, depuis le matin jusqu'au soir ? Lire la suite

Le beau-père de Moïse fait ici un constat : en continuant d'agir comme il le fait, Moïse ne s'en sortira pas. Il va alors lui donner une clé, une stratégie pour pouvoir diriger ce peuple nombreux.

21 Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité; établis-les sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. 22 Qu'ils jugent le peuple en tout temps; qu'ils portent devant toi toutes les affaires importantes, et qu'ils prononcent eux-mêmes sur les petites causes. Allège ta charge, et qu'ils la portent avec toi. Lire la suite

J'ai la ferme conviction que les Églises, qu'elles soient grandes ou petites, ne peuvent pas reposer sur les épaules d'un seul homme. Elles ne peuvent pas non plus fonctionner avec un petit nombre de deux ou trois personnes, malgré leurs dons et leurs talents.
La structure d'une Église doit s'appuyer sur plusieurs responsables qui possèdent un état d'esprit et une attitude de leader.

Le passage nous dit qu'il y avait des chefs de mille, des chefs de cent, des chefs de cinquante et des chefs de dix.
Certes, il peut paraître plus aisé de diriger un groupe de dix personnes plutôt qu'un autre de mille. Mais je pense qu'un grand leadership se révèle bien plus souvent dans la conduite d'une équipe de dix personnes, plutôt que de mille. En effet, le leader fait davantage ses preuves lorsqu'il doit mener un petit groupe.
Nous avons un exemple formidable : Jésus. Il rassemblait des foules, Il parlait à des milliers de personnes à la fois ; mais la Bible nous montre qu'Il avait choisi douze disciples pour former son équipe avec laquelle il allait transformer la face du monde.

Vous construirez une Église solide si vous arrivez à lever un petit nombre de bons leaders. Le potentiel de votre groupe sera d'autant plus grand que chaque membre influence lui-même une autre équipe, et tous ensemble, vous pourrez réaliser de grandes choses.

Reconnaître l'importance de son rôle

Témoignage : un jour, alors que je voyageais aux États-Unis, j'ai eu l'occasion de me rendre au Disneyland qui se trouve en Floride. C'est un lieu tout à fait spécial ! Combien les enfants aiment y aller et combien ce lieu leur permet de rêver. Quand on entre dans ce parc, on découvre un univers féérique qui nous amène dans un monde de rêves qui nous fait oublier tous nos soucis. Tous les jours, à la même heure, il y a la parade dans laquelle défilent Donald, Mickey, La belle au bois dormant... autant de personnages qui procurent de la joie et qui nous rappellent notre enfance. Ce lieu est un symbole de joie, de rires et de rêves qui donne à des millions de personnes d'oublier leurs tracas et de s'évader l'espace d'une journée.
En visitant ce parc j'ai pensé à Dieu en me disant que sa Parole aussi apporte l'espérance, le rêve et le bonheur ; et que son Église est également un lieu de joie et de paix où tout devient possible par la puissance de Dieu.

Et de la même manière qu'il faut des milliers de personnes pour animer et gérer Disneyland, l'Église ne peut pas se reposer sur un seul homme, mais sur toute une équipe de leaders qui se lèvent pour oeuvrer d'un même coeur afin que la gloire de Dieu se manifeste.

Un bon leader doit avant tout prendre conscience de l'importance de sa fonction. Je ne parle pas de son importance personnelle, mais bien de celle de la fonction qu'il occupe.

En reprenant l'exemple de Disneyland, si tout semble si parfait, c'est parce que chacun sait ce qu'il doit faire. Mais c'est surtout parce qu'ils ont tous conscience qu'il est important pour l'ensemble de l'animation qu'ils assument leur part du travail. Donald sait comment il doit danser, mickey sait comment il doit bouger, les vendeurs savent ce qu'ils doivent dire... l'organisation est bien structurée, et chacun doit assurer sa fonction pour que l'ensemble fonctionne parfaitement. Ce qui est important, c'est la fonction qu'ils occupent.

Il en est de même dans l'oeuvre de Dieu. En tant que chrétiens, nous avons une fonction à assurer : serviteur et ambassadeur de Christ. Mais trop souvent nous n'avons pas conscience de ce rôle que nous avons (qui est en réalité un privilège que Dieu nous accorde).

Nous devons assurer ce rôle constamment, et non pas seulement le dimanche quand nous venons à l'Église. Le monde nous voit, nous observe ; et au-delà de notre personne, il regarde à l'ambassadeur de Christ que nous sommes. Nous devons donc veiller à notre comportement envers les autres, à notre manière de parler aux personnes qui ne connaissent pas Dieu parce que cela a un impact. Nous devons absolument être conscients de cela.

Le leader doit comprendre qu'il fait partie d'une structure et qu'il doit se mettre à son service afin qu'elle fonctionne bien. Pour qu'une entreprise avance, elle doit être bien organisée. Et pour que la coordination soit optimale, chaque directeur et chaque responsable doit prendre conscience qu'il est essentiel qu'il assure sa part de travail. Sinon, il manque un maillon à la chaîne, et toute la structure devient bancale.

L'importance du petit nombre

Pour être dirigé, un groupe a besoin de chefs. Ceux-ci n'ont pas besoin d'être nombreux, mais ils doivent être décidés, bien disposés et unis autour d'un leader principal et de sa vision. Et si le groupe est bien encadré, il peut alors développer son potentiel.

C'est uniquement de cette manière que peuvent avancer les Eglises.

Exemple : si notre Président est à la tête d'un pays de plus de soixante millions d'habitants, c'est avec son gouvernement d'une vingtaine de ministères qu'il le dirige. Les décisions sont entre les mains d'un nombre restreint de personnes. Nous voyons combien un petit nombre peut être très important.

Exemple : je me souviens du temps où je m'occupais de l'Église que nous avons dans la ville de Nice. Malgré le peu de membres présents aux réunions, j'éprouvais une joie immense à annoncer l'Évangile car je savais bien que le nombre n'était pas important ; l'essentiel était de faire l'oeuvre de Dieu. Et le bonheur que je lisais sur les visages me donnait autant de joie que si je parlais à mille ou deux mille personnes.
L'important n'est pas le nombre, mais ce que nous avons chacun dans notre coeur et le désir que nous avons de faire de notre mieux pour servir Dieu.

J'aime annoncer l'Évangile à un grand nombre de personnes. Mais j'ai constaté que parler à une foule, et bâtir une Église solide sont deux choses différentes. Tout Pasteur doit reconnaître l'importance d'avoir un groupe de leaders qui va l'aider à diriger le peuple de Dieu. Ils jouent le rôle de relais au sein de l'Église. Chacun s'occupe d'une activité bien précise, et l'ensemble de ces activités forment l'Église. Après avoir reçu les instructions du leader, chaque responsable peut alors diriger son groupe dans la bonne direction. Tous les groupes ont une activité différente, mais l'objectif reste le même. Et pour que ces groupes soient unis, ils doivent être bien coordonnés ; c'est pour cela qu'il est important que tous les responsables forment à leur tour un groupe rassemblé autour du leader.

Être responsable n'est pas une place ; cela ne consiste pas à faire partie des proches du Pasteur et à discuter avec lui des décisions à prendre. Être responsable, c'est être au contact des personnes, s'occuper d'elles afin qu'elles s'ancrent davantage dans la Parole de Dieu, les amener à marcher dans la même direction que l'Église afin que l'ensemble des membres soit uni derrière un seul objectif : servir Dieu.

Si nous voulons voir notre pays de France se tourner vers Dieu, nous avons besoin de voir se former de très grandes églises. Mais celles-ci ne pourront jamais reposer sur un seul Pasteur. Elles ne pourront exister qu'au travers du travail d'un ensemble de leaders, travaillant d'un même coeur et chacun entraînant à sa suite un groupe de chrétiens.

Le leader est une aide

22 Qu'ils jugent le peuple en tout temps; qu'ils portent devant toi toutes les affaires importantes, et qu'ils prononcent eux-mêmes sur les petites causes. Allège ta charge, et qu'ils la portent avec toi.

Un bon leader doit comprendre qu'en prenant des responsabilités au sein de l'Église, il soulage ainsi le leader principal d'une partie de son travail. Le poids de la conduite d'une Église n'est plus porté par une seule personne, mais par plusieurs, ce qui évite l'épuisement. Par exemple, il est plus facile d'être deux pour transporter une table que d'être seul.

Si le leader principal reste celui qui dirige l'ensemble de l'Église, il devient avant tout chef d'un groupe de leaders qui partageront avec lui sa charge.
Après les conseils de son beau-père, même si Moïse restait le chef du peuple hébreu, il est devenu avant tout leader d'un petit nombre de responsables. Il a partagé sa charge, ce qui lui a permis d'accomplir la mission que Dieu lui avait confiée : conduire le peuple jusqu'à la Terre Promise.

Aujourd'hui, nos Églises reposent trop sur les épaules du Pasteur. Mais nous formons un corps, et nous avons tous des responsabilités devant Dieu ; c'est le peuple entier qui doit prendre part à la mission d'annoncer l'Évangile. Et lorsqu'il partage la charge avec son leader, c'est alors que l'Église peut commencer à avancer et à remplir sa mission.
Combien c'est agréable de se sentir soutenu et d'avoir à ses côtes quelqu'un qui vous dise : « Je suis avec toi... Tu peux t'appuyer sur moi... ».

Les leaders contribuent à la bonne marche de l'Église et participent à son édification. Ce doit être des personnes capables, accomplies, aptes à prendre des responsabilités, et au coeur bien disposé.

Le leader s'identifie à la vision

Suivre un chef, c'est bien. Mais pour être performant, il faut s'approprier ses objectifs, il faut que ses buts deviennent aussi les nôtres. La différence entre le leader et le sympathisant est la suivante : le premier s'identifie à la vision du leader principal, alors que le second ne fait que participer.
Un bon leader doit parler ainsi : « Je suis avec toi, tu peux compter sur moi car ta vision est aussi ma vision ».
La mission que Dieu a confiée à son Église ne peut s'accomplir que si plusieurs décident de s'emparer de cette vision. La tâche est trop grande pour être menée par une seule personne. Vous comprenez bien qu'une Église composée uniquement d'un Pasteur et d'un ensemble de sympathisants ne réalisera jamais un aussi grand travail qu'une Église dans laquelle il y a un Pasteur avec une vision, soutenu par des leaders qui s'identifient à cette vision et qui chacun vont diriger un groupe de sympathisants.
Si vous voulez que votre travail soit efficace et constructif, vous devez croire en l'objectif que vous poursuivez.

Chaque Église a à sa tête un ministère, la plupart du temps un Pasteur, qui a reçu une vision de la part de Dieu : il s'agit de la mission à accomplir. L'Église entière doit marcher dans cette direction que Dieu lui a donnée, unie d'un même coeur. Et pour amener tout le peuple sur le même chemin, le leader principal doit pouvoir s'appuyer sur des leaders fiables qui ne recherchent pas un titre ni une position, mais qui désirent ardemment voir la vision s'accomplir. La fonction de leader n'est pas un objectif en soi, elle est juste un moyen par lequel une personne se met au service d'une vision afin de la voir s'accomplir.

Les compétences d'un bon leader

Tout d'abord, sachez qu'il est parfois plus aisé d'être leader de mille personnes plutôt que de dix car si le travail n'est pas fait, il est plus aisé de rejeter la faute sur la masse. A l'inverse, dans un groupe de dix, il est impossible de trouver des excuses ou de dire que c'est de la faute du voisin ; le petit nombre rend chacun responsable de ses actes et vous ne pouvez pas fuir vos responsabilités ; vos compétences, comme vos incompétences se voient immédiatement. Cependant, pour pouvoir gérer un groupe de mille, un leader doit d'abord apprendre à diriger un groupe de dix.
Il n'en demeure pas moins que tous leaders doivent présenter un certain nombre d'aptitudes. Est-il écrit que le chef de mille est meilleur que celui de dix ? Ou que le chef de cent était « très bon » alors que celui de cinquante était seulement « bon » ?
Non. Le chef de mille doit être intègre, tout comme le chef de dix. Les deux doivent avoir les mêmes qualités car ce n'est pas la taille qui est importante. N'oubliez pas que le potentiel d'un petit nombre de personnes est très puissant : Jésus changea le monde avec 12 disciples. Pour construire une Église puissante, le plus important n'est pas le nombre, mais la façon dont les personnes sont dirigées afin qu'elles puissent développer au maximum leur potentiel.

Le leader doit être capable de régler les problèmes que rencontre son groupe. Il doit pouvoir aider une personne lorsque celle-ci fait face à une difficulté. Il ne doit pas condamner, mais trouver des solutions. Face à une personne qui a commis une erreur, il est là pour lui tendre la main et la conseiller avec douceur. Il n'accuse pas, il ne critique pas, mais il agit avec amour parce que Dieu aime celui qui pèche. Il conduit les personnes à s'approcher de Jésus.
Le leader doit être capable d'aider le peuple en tout temps et en toute circonstance.

Le leadership fait que la personne qui occupe cette position devient médiatique ; son rôle va l'exposer aux regards de tous. Le leader doit prendre conscience de cela et doit adopter une attitude à la hauteur de sa fonction. Il doit veiller à sa manière de se comporter, faire attention à ne pas avoir une parole plus haute qu'une autre, à parler d'une manière claire qui ne laisse pas de place à la suspicion. Il doit s'efforcer d'être à la hauteur de ce que sa position lui demande.

Un bon leader doit avoir un caractère sympathique et accueillant parce qu'il est avant tout une personne de contact. Plus son contact sera chaleureux et plus les personnes auront envie de travailler avec lui et de donner le meilleur d'elles-mêmes. Si la relation entre un chef et son groupe est bonne, alors ensemble ils seront productifs et porteront du bon fruit pour la gloire de Dieu.

Le leader doit également savoir mettre en évidence les compétences de chacun. Il doit détecter quels sont les points forts des personnes et savoir dans quel domaine elles pourront les utiliser au mieux. Elle doit aider chaque personne à découvrir puis développer les talents que Dieu lui a donnés.
Nous avons tous des compétences que Dieu nous a données. Nous sommes tous capables de faire de grandes choses pour Dieu. N'écoutez pas l'ennemi qui pointe du doigt vos défauts pour mieux vous emprisonner et vous empêcher d'accomplir votre destinée. Dieu a fait de chacun d'entre vous des personnes avec des talents et des qualités. Mais si vous voulez les développer, vous devez commencer par les utiliser.

Le leader doit être une personne de confiance qui se met au service de la cause qu'il défend.
Mener un groupe n'est pas une tâche facile et il important que le chef conserve le cap qu'il s'est fixé. Pour cela, il doit pouvoir s'appuyer sur d'autres responsables qui le soutiennent totalement dans sa vision. Si l'un d'entre eux n'adhère pas aux objectifs, il devient alors un frein pour le leader, et donc pour l'accomplissement de la vision divine. C'est cette unité de coeur qui donnera au leader et à son groupe de réaliser de grandes oeuvres pour la gloire de Dieu, même s'ils sont peu nombreux. Je vous rappelle que Jésus a transformé le monde avec seulement douze disciples.

Le leader doit avoir l'esprit d'initiative, de la sagesse, et doit savoir prendre ses responsabilités. Le verset 22 nous dit : « qu'ils prononcent eux-mêmes sur les petites causes ». Ils doivent apprendre à être autonomes tout en restant sous la couverture du leader, et ne pas tout attendre de lui ; ils sont des acteurs de la vision, non pas des spectateurs. Leur rôle est de s'occuper des problèmes quotidiens, habituels et qui sont de moindre importance. Cela représente déjà un travail considérable car la plupart des soucis que nous rencontrons sont bénins, ce sont les « petites choses de la vie ».

Les bienfaits d'un bon leadership

Lorsque Moïse laisse ses chefs s'occuper des affaires courantes, cela a deux conséquences :

  • Il peut alors se concentrer sur sa mission divine : conduire le peuple à la Terre Promise.
  • En prenant leurs responsabilités, les chefs prennent de l'assurance et grandissent.

Moïse n'était plus seul à diriger le peuple, les chefs portaient cette charge avec lui. Il pouvait ainsi se focaliser sur les choses importantes car en tant que leader principal d'un si grand peuple, son appel n'était pas de gérer les affaires quotidiennes, mais de mener. Une telle stratégie demandait au corps tout entier d'être uni.

La réussite du leader dépend de la capacité de ses chefs à assurer leur part du travail. S'ils faisaient ce qui leur était demandé, alors Moïse avait le temps et l'esprit disponible pour se consacrer à sa vision. Mais s'ils ne remplissaient pas leur fonction, alors Moïse était obligé d'intervenir lui-même, ce qui avait pour effet de monopoliser son temps. Il ne pouvait plus se focaliser sur l'oeuvre qui lui avait été confiée, et cela pénalisait les plans de Dieu.

Et savez-vous quels sont les premiers bénéficiaires d'un leader entouré d'une bonne équipe de responsables ? La communauté toute entière ! En étant bien dirigée, elle avance, elle grandit et elle porte du fruit.
Souvent dans les églises, les membres pensent que toutes les responsabilités doivent être portées par un seul homme : le Pasteur. Mais cela est faux. Au contraire, cela emprisonne le leader car tout le temps qu'il passe à gérer le quotidien est du temps en moins qu'il consacre à la vision. Un ministère performant repose sur une équipe unie et soudée, sur des personnes qui se lèvent dans la même direction et qui vont tout faire pour que le Pasteur et l'Eglise puissent entrer dans la vision que Dieu leur a donnée.

L'accomplissement de la vision que Dieu donne à une Eglise ne peut pas dépendre seulement d'une seule personne. Il y a tellement de travail à accomplir qu'il est nécessaire d'avoir des leaders unis autour du leader principal. Ils doivent être dévoués, avoir le sens des responsabilités et s'identifier à la vision. Une personne ne pourra jamais faire le travail de dix.
Dieu a la volonté de lever des leaders, des responsables, des personnes sur qui ses serviteurs puissent compter. Il a mis en vous des capacités. C'est à vous de les développer et de les laisser s'exprimer entre les mains de Dieu.

Photo de Bernard Emkeyes
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