Comment être un conciliateur
Un conciliateur amène la paix autour de lui et participe à l'édification d'une Eglise forte.
Beaucoup de personnes vivent dans l'amertume et finissent par se replier sur elles-mêmes à cause des déceptions et du manque de pardon.
Afin de préserver la paix et l'unité dans notre Eglise et dans notre entourage, Dieu nous appelle à vivre le pardon et à adopter une attitude de conciliateur.
Reconnaître nos torts
Reconnaître nos erreurs est la première étape à franchir pour rétablir une relation, c'est un outil puissant de réconciliation.
Nous ne devons pas avoir peur, ni honte d'admettre nos fautes. Personne n'est parfait et Dieu Lui-même ne condamne pas celui qui commet l'erreur ; c'est le manque de repentance qu'Il rejette.
Reconnaître nos erreurs est un signe de maturité et d'intelligence. Cette attitude de franchise et d'humilité nous permet d'apaiser la colère de l'autre et d'entamer une discussion sereine.
La grâce supérieure à la vérité
Un jour, une femme surprise en adultère est amenée devant Jésus par des pharisiens afin de savoir quel sera son sort. Selon la vérité établie de son adultère, la loi oblige qu'elle soit lapidée immédiatement. Mais Jésus dépasse ces considérations et dit :
Jésus utilise un sentiment plus fort et plus important encore que la vérité : la grâce.
La vérité n'est pas une valeur absolue car elle nous amène souvent à condamner ceux qui nous entourent. Une personne qui nous a fait du mal mérite la colère et la condamnation, c'est vrai. Mais nous ne devons pas laisser cette vérité briser notre lien avec cette personne. Nous devons la surpasser avec l'arme de la grâce de Dieu et lui pardonner afin de préserver notre relation avec cette personne.
Refuser l'affrontement
Face à des conflits, si le monde adopte une attitude orgueilleuse : « Sois fort ! Dis-lui ce que tu penses ! Ne te laisse pas faire ! Fonce ! », Dieu nous appelle à nous comporter d'une manière différente : « Sois calme. Aie confiance. Laisse aller». Cela ne signifie nullement que Dieu nous incite à nous laisser faire ; au contraire, Il veut que nous soyons fermes, mais doux. Il veut que nous nous fassions respecter par l'humilité.
Bien qu'il fût innocent, Jésus ne s'insurgea pas face à Pilate. Il demeura silencieux, mais déterminé. Son humilité et sa confiance en Dieu lui donnèrent la plus grande des victoires : Il a vaincu la mort et pardonné nos péchés.
Le pardon est le ciment de la réconciliation. Nous ne devons pas le percevoir comme une obligation ou une contrainte, mais comme une source de bénédictions et de délivrance pour notre vie. Être un conciliateur, c'est aussi participer à l'édification d'une Eglise puissante.