Arrêtez d'écouter les voix accusatrices

Un texte de Bernard Emkeyes

Les voix accusatrices nous rappellent sans cesse nos erreurs et nous font vivre sous la culpabilité et la condamnation. Mais Jésus est venu pour briser cette puissance pour nous amener à nous accepter tels que nous sommes

Le thème de ce message est : arrêtez d'écouter les voix accusatrices et ne vivez plus sous la condamnation.

Beaucoup de personnes ont une mauvaise opinion d'elles-mêmes et ont le sentiment d'être mauvaises au fond de leur coeur. La raison à cela est qu'elles se laissent influencer par les voix accusatrices.

L'ennemi de nos âmes ne veut pas que nous jouissions de la grâce de Dieu, mais au contraire, son désir est que nous vivions sous le joug de l'accusation. Il fait tout pour nous rappeler nos erreurs du passé : nos échecs, nos mauvaises décisions, nos défaillances...
Ce sont ces voix qui nous disent : « Tu aurais dû passer plus de temps avec ta famille, tu n'aurais pas dû réagir comme tu l'as fait, tu ne donnes pas assez d'argent... ». Ces voix nous accablent et nous amènent à vivre sous la condamnation.

Si vous faites l'erreur de prêter attention à ces paroles, alors vous perdez votre joie, votre assurance, votre propre estime et vous ne vous attendez plus aux bonnes choses. Plutôt que de recevoir la grâce de Dieu et d'aller de l'avant, vous devenez prisonniers de vos fautes. Dès lors, votre vie est dominée par la culpabilité et la condamnation.

Mais la Parole de Dieu est formidable : elle nous donne des principes à appliquer qui sont en réalité des clés pour la victoire, le succès et l'épanouissement dans la vie quotidienne. Elle nous montre comment arrêter d'écouter ces voix qui nous accusent pour que nous puissions vivre un nouveau départ avec Dieu.

Nous ne sommes pas parfaits

1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.

Exemple : Nous sommes tous un peu paresseux, et quelque fois c'est difficile de se lever tôt le dimanche afin d'arriver à l'heure à l'Église. Mais combien de personnes se le reprochent ? Elles écoutent cette voix réprobatrice qui les condamne et leur dit qu'elles ne pourront pas changer : « Tu es paresseux, tu n'arriveras pas à te lever plus tôt parce que tu ne peux rien faire de bon, tu es voué à l'échec ».
Elle nous accuse et fait que nous vivons avec une opinion négative de nous-mêmes.

Face à cela, nous devons adopter la bonne attitude qui consiste à proclamer la grâce de Dieu dans notre vie : cette grâce qui nous pardonne et qui nous renouvelle profondément. Nous avons des défauts, mais nous savons qu'avec Dieu ils peuvent être transformés. Nous sommes Ses enfants et Il veut nous changer en profondeur. Dieu sait que nous sommes tous imparfaits, d'ailleurs, Il ne s'attend pas à voir des personnes sans tâches ; mais Il accepte nos imperfections et nous devons apprendre à faire de même.

Qu'est-ce que c'est beau de pouvoir s'approcher de notre Dieu et de Lui dire : « Père, je ne suis pas parfait », en ayant l'assurance qu'Il ne nous criera pas ; Il nous comprend et Il nous pardonne. C'est très important d'avoir conscience de cela. Trop souvent nous pensons que le chrétien doit être parfait, et qu'à partir de ce moment-là, tout péché est inacceptable. Mais nous sommes des êtres humains avec nos imperfections. Et le fait d'accepter nos défauts va nous permettre d'aller de l'avant et de nous améliorer ; cela nous libère de ces voix qui nous accusent sans cesse et qui nous maintiennent captifs de la culpabilité et de la tristesse ; cela nous transforme !
Cela nous rend également plus tolérants envers les défauts de notre entourage. Nous acceptons leur manière de vivre différente, leurs pensées, leurs imperfections. Notre regard change, et nous voyons la richesse qui se cache en notre prochain.

L'essentiel avec Dieu n'est pas d'être parfait ni d'avoir toujours raison. Ce qui est important, c'est d'être sincère au fond de son coeur. Ce qu'Il recherche avant tout, c'est une personne au coeur entier, comme David l'était.

Exemple : souvent, après avoir prêché, je me dis que je n'ai pas assez expliqué ce sujet ou que je n'ai pas été clair. Alors Dieu me réconforte en me disant : « Mais non, c'était bien. Tu as parlé avec ton coeur et c'est cela l'important car c'est mon Esprit-Saint qui agit ». Alors que je m'accuse, Dieu, Lui, me dit que c'est bien. Chaque fois, je vis Sa grâce.

Dieu a un regard de bienveillance sur nous et ses yeux d'amour nous permettent d'aller de l'avant et de nous améliorer. Cet amour divin fait taire toutes les accusations et nous libère parce qu'il annule les effets de la condamnation et nous amène à nous épanouir. Nous laissons de côté la culpabilité et le manque d'estime ; nous nous apprécions tels que nous sommes et cela nous réconcilie avec la vie et toute la joie qu'elle contient. Les choses simples deviennent agréables : un repas en famille, le sourire d'un enfant. Et même face aux défauts des personnes qui nous entourent, nous n'aurons plus ce regard de colère, mais de douceur.

Si vous voulez que votre vie soit victorieuse, vous devez rejeter ces voix qui vous accablent et vous répéter à vous-mêmes : « Non, je ne vais pas rentrer dans ce jeu-là, je n'écouterai pas cette voix qui sans cesse me rappelle mes erreurs du passé, qui me dit que je suis un incapable et qui m'accuse ». Jésus n'est pas venu pour condamner, mais pour sauver. Il ne vous juge pas et accepte votre passé tel que vous l'avez vécu. Il vous accueille tels que vous êtes : Il ne regarde pas à vos défauts, mais à votre coeur.

J'aime beaucoup cette parole de l'apôtre Paul :

15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.

En d'autres termes, l'apôtre Paul voulait faire de grandes oeuvres pour Dieu, mais il n'arrivait pas à tout faire. Et à l'inverse, il faisait des choses qu'il ne souhaitait pas.

Combien de fois nous vivons cela ! Nous voulons aller à l'Église plus souvent, être davantage présents pour notre famille, aider ceux qui en ont besoin... mais nous ne le faisons pas. Ou alors, nous décidons de ne plus nous mettre en colère ou d'arrêter d'être en retard à nos rendez-vous, mais nous continuons. Comme Paul, nous ne faisons pas ce que nous voudrions faire, et nous agissons comme nous ne le voudrions pas.

Mais le Seigneur ne nous accuse pas. Il ne nous dit pas : « Tu n'as pas bien agi ! ». Il ne veut pas attrister notre coeur, mais il veut nous rendre joyeux. Même si nous ne faisons pas exactement ce que Dieu voudrait que l'on fasse, Il le comprend et ne nous blâme pas pour autant. Quelque part, ce serait justifié de se sentir mal à l'aise ; mais Dieu ne nous en veut pas parce qu'Il nous aime. Il nous encourage en nous disant que la prochaine fois nous ferons encore mieux.

Jésus nous a libérés de l'accusation

Les voix accusatrices vous montrent tout ce qui ne va pas dans votre vie : votre comportement, vos faiblesses, vos manquements à vos responsabilités... Tous les jours dès le réveil, elles vous parlent. Mais sachez que le sacrifice de Jésus à la croix est un sacrifice d'amour. Il l'a fait pour effacer toutes vos erreurs. En vous pardonnant, Dieu vous libère de toute l'accusation et de toute la culpabilité que vous pouvez ressentir parce qu'Il annule tout ce qui ne va pas dans votre vie. Il vous aime et ne veut pas vous condamner. Il a donné Son Fils pour que vous soyez sauvés.

Nous devons proclamer chaque jour la puissance de la croix dans notre vie. Cette puissance qui sauve, c'est le pardon de nos péchés.

Oui, nous avons fait des erreurs ; certains se sont mal comportés avec un collègue de travail, d'autres n'ont pas été à la hauteur, d'autres encore ont fait souffrir des proches. Mais Dieu nous donne la possibilité de s'approcher de Lui pour recevoir son pardon. Il ne nous condamne pas, Il ne rejette personne... mais Il excuse tout. C'est cela la grâce de Dieu. Et Jésus l'a rendue accessible à l'homme en Se sacrifiant à la croix pour nous ! Lui seul pouvait faire cet acte rédempteur. Il a ôté toutes les malédictions et toutes les accusations de notre vie. Alors, recevons son pardon. Faisons taire ces voix qui nous accusent, et vivons la grâce. Dieu n'est pas le Dieu de la culpabilité, mais de l'amour.

Jésus est venu pour nous encourager et nous donner espoir en l'avenir. Il ne nous dit pas que nos faiblesses font de nous des incapables, que cela ne s'améliorera pas et que nous sommes destinés à vivre l'échec. Au contraire, Il nous estime tellement qu'Il nous considère comme la prunelle de Ses yeux et qu'Il a donné sa vie pour chacun de nous. Il ne regarde pas à nos imperfections parce qu'Il sait que toutes peuvent changer.
C'est nous qui laissons nos oreilles ouvertes aux voix réprobatrices, alors que Dieu, Lui, ne nous accuse pas. Il est le Dieu du pardon et de la grâce, et la croix en est la manifestation. Donc, si Dieu nous pardonne, nous devons apprendre à nous pardonner nous-mêmes.

La puissance de la croix est pour chacun de nous. Si vous avez vécu des échecs et que vous pensez que vous êtes incapables, si vous avez commis des erreurs et que vous pensez que vous êtes une mauvaise personne, sachez que Dieu vous aime. Il vous pardonne tout ce que vous avez pu commettre. Cessez donc d'écouter ces voix vous qui vous blâment ; arrêtez de vous auto-accuser ; Jésus a payé le prix de chacune de vos imperfections, si bien qu'elles n'ont plus aucune valeur aux yeux de Dieu.

Demander la transformation de Dieu

Au lieu de vivre dans la condamnation et la culpabilité, au lieu de penser que demain nous manifesterons les mêmes défauts qu'hier, nous devons refuser ces pensées et prendre conscience que Dieu nous donne le pouvoir de changer.
Et ce n'est pas en vous accusant vous-mêmes que vous changerez ; c'est Dieu seul qui peut vous transformer en profondeur ; Il agit par Sa grâce.

Si un matin vous vous réveillez en retard, au lieu de vous dire : « Quel paresseux ! Je me suis encore levé en retard ! Je ne changerai jamais ! », ayez des paroles de foi : « Seigneur, je Te demande pardon pour mon retard, mais je sais que je vais changer ; aide-moi à combattre ma paresse, donne-moi la volonté ».
C'est Dieu qui nous redresse, et pour cela nous avons besoin de prendre conscience que nous pouvons changer.

Beaucoup de personnes sont tellement prisonnières de leur auto-condamnation qu'elles perdent le désir d'être transformées. Elles ne voient pas les capacités que Dieu leur a données et le potentiel qu'elles ont. Elles vivent avec le sentiment d'avoir gâché leur existence et que cela continuera. Mais notre vie peut être bouleversée à n'importe quel moment. Pour cela, il faut un déclic : il se produit lorsque nous cessons de nous blâmer et que nous comprenons que nous pouvons changer. Nous vivons cette transformation en recevant la grâce de Dieu ; elle est devenue possible par le sacrifice de Jésus.

Dieu a mis un trésor en chacun de nous, et Il veut que nous utilisions tout ce qu'Il nous a donné. Il ne veut pas que nos compétences soient étouffées par notre culpabilité ou notre sentiment d'avoir échoué notre vie. Le mensonge est une arme puissante de l'ennemi. Et il l'utilise dès qu'il en a l'occasion pour vous faire croire que vous n'êtes plus capables de rien : « Tu as vu tes échecs, comment veux-tu réussir à présent ? À ton âge, ta vie est terminée ! Il ne peut plus rien t'arriver de bon ! Tu as fait des erreurs dans ton passé, et maintenant tu en récoltes les effets négatifs ». Ce sont des paroles que nous entendons souvent, mais elles sont fausses ! Avec Dieu, il est toujours possible de vivre un nouveau départ. C'est une décision que nous devons prendre. Nous pouvons choisir de rester prisonniers de l'échec et de la condamnation, de continuer à écouter les voix qui nous accusent ; ou nous pouvons faire le choix de changer.

Dieu ne nous rejettera jamais

Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous devons le faire avec cette assurance d'être compris et aimés. Nous ne devons pas craindre d'être condamnés, mais nous devons avoir confiance en la grâce de notre Dieu : Il ne nous rejettera jamais.

16 Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.

Exemple : il y a une histoire formidable dans le Nouveau Testament, celle de l'enfant prodigue. Un jour, il réclame sa part d'héritage et choisit de partir de la maison familiale pour aller faire sa vie ailleurs. Il veut vivre sa propre expérience. Au bout d'un certain temps, il se retrouve sans argent : il a tout gaspillé. N'ayant plus rien pour vivre, il prend cette décision :

18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,

Face à cette situation, il ne s'est pas apitoyé sur son sort et n'a pas dit : « J'ai pris l'argent et j'ai tout gaspillé... quel incapable ! J'ai voulu n'en faire qu'à ma tête, et voilà le résultat. Je mérite de vivre dans la misère ». Non. Il ne s'est pas entêté dans son erreur, mais il est allé de l'avant. Il n'est pas resté prisonnier de la condamnation, mais il est retourné vers son père.

20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

Son père ne l'a pas rejeté. Au contraire, il n'attendait que son retour car son absence le faisait souffrir. Même s'il savait que son fils avait commis une erreur, son amour pour lui et l'espoir de le revoir un jour étaient beaucoup plus forts.

Le fils a reconnu qu'il avait mal agi et a demandé pardon. Il a dû mettre de côté son orgueil ; mais cela le libéra et lui permit de revenir auprès de son père pour recommencer une nouvelle vie.

Face à l'échec, nous ne devons pas nous apitoyer sur nous-mêmes, nous ne devons pas nous accuser ou nous rejeter. Nous devons accepter d'avoir fait le mauvais choix. Nous ne devons pas laisser l'orgueil ou la peur nous empêcher de demander pardon à Dieu : cela nous paralyserait et nous empêcherait de tourner la page. Nous devons aller vers Dieu, confesser notre erreur puis demander pardon. Et à l'image de ce père qui a couru pour rejoindre son fils, Dieu nous ouvre ses bras pour nous accueillir et nous pardonner. Il ne veut pas que nous restions prisonniers de la culpabilité ni de l'accusation. Il ne désire pas que nous restions dans notre échec. Il est toujours présent pour nous excuser. Il n'y a pas de faute que Dieu ne puisse pardonner ! Il n'y a pas d'erreur que Dieu ne puisse effacer ! Quoique vous ayez pu faire, Il est toujours là pour vous pardonner. C'est cela la grâce.

Et non seulement Dieu nous pardonne, mais en plus Il nous restaure.

Au retour de ce fils prodigue, son père lui a donné le meilleur.

22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. 23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous;

Le fils pensait que son père allait le crier, qu'il lui reprocherait d'être parti et d'avoir perdu tout l'argent, il s'attendait à être traité comme un serviteur... mais non ! Son père n'éprouva que de l'amour et désira de nouveau lui donner le meilleur de ce qu'il possédait. Pour cet homme, son fils restait son fils, malgré son départ, malgré ses fautes. Il en est de même pour Dieu. Même si nous commettons des erreurs, nous resterons Ses enfants ; et ce, pour l'éternité. Si nous revenons à lui, nous pouvons avoir la ferme assurance qu'Il ne nous rejettera pas, qu'Il ne nous condamnera pas ; ses bras seront toujours ouverts pour que nous puissions nous approcher. Il nous encourage et nous dit : « Tu as fait des erreurs... mais je sais que tu vas changer et que tu vas grandir ». Il nous restaure et nous donne le meilleur.

Préférons-nous rester dans notre échec et nous entêter, ou reconnaître notre faute et chercher à changer ? Sommes-nous prêts à demander pardon à Dieu ? Avons-nous assez confiance en Dieu pour savoir qu'Il ne nous rejettera pas ni ne nous condamnera pas ?

En demandant pardon à Dieu, nous rétablissons avec Lui ce lien qui nous permet de vivre un nouveau départ et d'être transformés. Ses bras sont toujours ouverts et Il ne demande qu'à nous accueillir. Dieu nous aime, et son amour parfait pardonne tout.

Les voix accusatrices sont là pour nous rappeler sans cesse nos erreurs, notre mauvais comportement, nos incapacités. Elles pointent du doigt tout ce que nous ne faisons pas bien. Elles nous condamnent et nous font vivre dans la culpabilité. Elles nous donnent une mauvaise opinion de nous-mêmes et peuvent amener un sentiment de rejet dans notre vie. C'est une arme puissante de l'ennemi qui nous paralyse et nous empêche d'aller de l'avant. Elles étouffent les plans de Dieu pour notre vie.
Mais Jésus est venu pour briser cette autorité. Sa grâce et Son amour pour nous nous amènent à nous accepter tels que nous sommes et à rejeter ces voix accusatrices. En tant qu'être humain, nous sommes tous imparfaits et nous commettons tous des erreurs. Mais au lieu de nous apitoyer sur notre sort, nous devons rechercher le changement. Il n'est possible qu'au travers de la grâce de Dieu : Il ne nous juge pas, Il ne nous condamne pas, mais Il nous transforme en profondeur par Son amour.
Faisons taire ces voix qui nous condamnent parce que Jésus Lui-même ne nous condamne pas ; Il est venu pour nous sauver et nous libérer de nos prisons.
Approchons-nous de Dieu avec confiance et demandons-Lui pardon : Il ne nous rejettera pas, mais il excusera nos erreurs, quelles qu'elles soient. Son amour parfait surpasse nos défauts et les efface. Ses bras sont toujours ouverts pour nous accueillir et nous donner le meilleur.

Photo de Bernard Emkeyes
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