Je sais qu'un jour, mes yeux le verront !
Dans mes jeunes années de vie chrétienne, la préoccupation de mon éternité ne m'avait pas effleurée. J'apprenais à côtoyer Jésus, mon Sauveur, dans ma vie de tous les jours. J'y voyais un puissant soutien, un appui de chaque jour et dans toutes situations. Je priais pour mes besoins et il répondait. Il me donnait sa joie, sa paix et son conseil. Mais ce qui se passerait plus tard, dans l'éternité, ne me concernait guère. J'imagine que c'était ma jeunesse qui rendait l'éternité si lointaine et floue...
C'est quand j'ai commencé à côtoyer des personnes en fin de vie, dont l'horizon n'était que l'éternité auprès de Dieu, que j'ai pris conscience de la puissante espérance que Jésus avait mise devant nous.
Lorsqu'il s'est donné à la croix, il n'a pas payé pour que notre vie sur terre soit meilleure (même s'il est vrai qu'elle est rendue beaucoup plus douce par sa présence). Lorsqu'il s'est sacrifié à la croix, c'est pour nous racheter et nous arracher aux griffes de la mort. Il a effacé l'acte qui nous condamnait :
L'enjeu véritable de notre salut
L'enjeu de notre salut, ce n'est donc pas (seulement) une vie meilleure ici-bas, c'est surtout la vie éternelle : une éternité de paix et de joie, où nous serons soustraits au fardeau de nos fautes et de nos péchés, car nous serons accueillis en présence de notre Sauveur.
L'auteur de l'épître aux Hébreux nous dit même que cette espérance est une ancre solide et sûre, qui nous maintient en place même dans les plus fortes tempêtes.
Elle est notre moteur, notre horizon qui nous fait regarder les choses de ce siècle comme négligeables.
L'apôtre Paul nous parle de la richesse de la gloire qui s'attache à son appel : la gloire céleste qui nous attend. Plus de pleurs, plus de larmes, un état de félicité dans la paix de Dieu.
Paul, dans Éphésiens 1:15-23, prie pour les chrétiens d'Éphèse en leur disant :
Quand il parle des “saints”, il parle de tous ceux qui ont été mis à part pour lui en acceptant Christ comme leur Sauveur personnel. Il parle donc de nous ! Nous avons un héritage glorieux qui dépasse l'entendement. Alors, que cette espérance reste en tout temps dans nos coeurs, comme cette “ancre solide et sûre” dont parle Hébreux 6:19 !
Un héritage glorieux
On n'en parle pas souvent, mais une multitude de chrétiens ont pu témoigner de la beauté et de la félicité qu'ils ont goûtées dans des expériences de mort imminente. Ils ont vu des choses d'une beauté qui dépasse l'entendement et ont ressenti un amour incommensurable. Même si on n'y attache pas une importance démesurée, ce sont autant de “clins d'oeil” qui nous encouragent à persévérer dans l'attente de notre héritage éternel.
Alors, ne perdons pas de temps à nous plaindre et à gémir. Ayons, dès maintenant, une joie et une paix à la mesure de notre héritage glorieux, sachant ce qui nous attend pour l'éternité, car nous jouissons dès maintenant des “arrhes”: un merveilleux acompte.
Même si la vie n'est pas toujours facile, notre héritage est déjà là ! Sachons donc le goûter et en profiter avec joie et paix !
Je vous laisse avec Romains 15:13 :
Et nous pourrons chanter de tout notre coeur ce merveilleux cantique, composé par Albert Brumley en 1929 en anglais “I'll fly away”, qui a été traduit en français :
Quand sur terre s'achèvera ma vie, je m'envolerai
Vers la pure, la céleste patrie, je m'envolerai
Je m'envolerai vers Jésus, je m'envolerai
Laissant derrière toutes mes douleurs, je m'envolerai,
Oubliant mes souffrances et mes peurs, je m'envolerai
Comme l'oiseau prenant son essor, je m'envolerai
Et mon âme se riant de la mort
Je m'envolerai…
Vers Jésus alléluia pour toujours,
Je m'envolerai...