Me marier, mon désir légitime
Je vais, en particulier, m'adresser aux femmes seules. Il y a aussi des hommes qui souffrent du célibat, mais aujourd'hui, je veux m'adresser aux femmes.
Je suis la mère de trois filles adultes, moi-même étant une ancienne célibataire. Et certaines de mes très proches amies ont eu, pendant assez longtemps, le statut de célibataire. Dans mes années de service pastoral, j'ai été souvent confrontée aux défis que doivent relever les femmes seules. Même si toutes ne désirent pas forcément se marier, beaucoup sont éprouvées dans leur patience et leur foi, à cause de leur désir de se marier.
Il ne faut pas minimiser l'épreuve que cela représente pour certaines.
Je connais des femmes qui vivent très bien leur célibat et qui sont épanouies, mais d'autres en souffrent vraiment.
Le désir de se marier est plus que légitime. Dans Genèse 2:18, L'Éternel Dieu dit : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui. »
Le désir de Dieu est de nous voir en couple : il nous a créés pour cela. L'homme et la femme sont complémentaires, et il plaît au cœur de Dieu de nous voir en couple et que nous fondions une famille qui servira dans la Maison de Dieu.
Alors, que se passe-t-il quand l'accomplissement de cette promesse tarde à venir ?
Le raisonnement est le suivant : « Dieu, dans son plan parfait, veut que je me marie. Il a tout prévu pour cela. Moi, de mon côté, je veux aussi me marier. Je prie, j'ai prié des années peut-être, j'ai été patiente, j'ai mis ma foi en Dieu, j'ai prospecté dans d'autres églises, j'ai espéré, et aucune occasion sérieuse ne s'est présentée. Où est le problème ? Pourquoi d'autres se marient-ils et pas moi ?... »
Dans le célibat, comme dans tout autre plan qui tarde à se réaliser, la vérité essentielle à serrer dans son cœur est que Dieu a un temps parfait pour toutes choses, et que rien n'est laissé au hasard quand on se confie en lui.
Dans 2 Corinthiens 6:2 et Esaïe 49:8, Dieu dit ceci :
La version Darby, qui est réputée très proche du texte original, a traduit : « Au temps agréé, je t'ai répondu. »
Il y a un « temps agréé », un « temps favorable », où Dieu répondra
Nous pouvons avoir l'assurance que le temps de Dieu est parfait.
Pensez-y une minute : Dieu sait exactement ce qu'il fait. La femme célibataire, ou le futur mari qui lui est destiné, a peut-être des blessures à guérir avant la rencontre. Il faut peut-être simplement qu'il se convertisse ou qu'il fasse d'abord des expériences significatives avec le Seigneur. Sa vie chrétienne a peut-être besoin d'être affermie, et son zèle pour le service de Dieu ravivé, surtout s'il doit se marier avec une femme zélée pour Dieu et mature dans la foi.
Se marier, c'est se mettre sous un même joug. Et si les deux personnes ne sont pas au même niveau de maturité, cela peut engendrer des souffrances, voire des échecs. Si on connaissait l'envers du décor, et ce que Dieu fait et voit, on aurait beaucoup moins de mal à accepter d'attendre. On serait convaincu que ça vaut vraiment la peine de patienter.
J'ai eu le privilège, au cours de mon ministère, d'accompagner une jeune femme célibataire qui a toujours tenu ferme dans la foi. Elle a subi toutes sortes de pressions de la part de sa famille et des gens de l'église. Elle a eu la souffrance de voir, les unes après les autres, les jeunes filles de l'église se marier avant elle. Elle a supporté avec patience d'être demoiselle d'honneur et de « tenir la chandelle » aux autres. Elle a supporté les chrétiens bien intentionnés, qui venaient lui faire la morale en disant : « Il serait temps que tu trouves chaussure à ton pied ! Qu'est-ce que tu attends ? ».
Ses collègues de travail non-croyants se sont moqués d'elle, parce qu'elle ne fréquentait pas d'homme et se gardait pure pour son futur mari.
Elle a été fidèle, patiente, mettant sa foi en Dieu sans fléchir. Elle a souvent pleuré, mais elle a tenu ferme et n'a jamais cessé de repasser dans son cœur les promesses de Dieu. Toutes ses années de la vingtaine et plus de la moitié de ses années de la trentaine, elle a servi de tout son cœur dans l'église, en bénissant les autres avec gentillesse, et en s'accrochant avec fermeté et entêtement aux promesses de Dieu pour sa vie.
Et l'été qui a suivi, elle s'est mariée ! Elle a trouvé l'homme idéal, qui sert avec le même zèle qu'elle dans l'Église de Christ. Il a un appel compatible au sien, et c'est un homme de Dieu aimant et fidèle. Dieu a récompensé sa patience !
Jésus est notre ami fidèle, qui veut notre bien, et qui ne nous oublie pas.
Paul, dans Colossiens 1:9-10, nous dit ceci (et c'est ma prière pour vous, les filles) :
Le temps de Dieu est parfait : surtout, n'abandonnez pas !