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Le roi Assuérus dit à la reine Esther et au Juif Mardochée: «J'ai déjà donné la propriété d'Haman à Esther et lui-même a été pendu à une potence pour avoir tenté de porter la main contre les Juifs.
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Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu'il ne les écoutait pas, ils informèrent Haman de son attitude pour voir s'il persisterait dans sa décision. En effet, il leur avait dit qu'il était juif.
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Les coursiers partirent sans tarder, sur ordre du roi. L'édit fut aussi proclamé à Suse, la capitale, et, tandis que le roi et Haman s'installaient pour boire, la ville de Suse était plongée dans la consternation.
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Cependant, Esther s'était présentée devant le roi, et celui-ci avait ordonné par écrit de faire retomber sur la tête d'Haman le funeste projet qu'il avait formé contre les Juifs et de le pendre à une potence, ainsi que ses fils.
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Le roi demanda alors: «Qui donc est dans la cour?» - Haman avait fait son apparition dans la cour extérieure du palais pour demander au roi de faire pendre Mardochée à la potence qu'il avait préparée à son intention. -
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Haman prit donc le vêtement et le cheval, mit cette tenue à Mardochée et le conduisit, monté sur le cheval, sur la place de la ville en criant devant lui: «Voici comment l'on agit pour l'homme que le roi veut honorer!»
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Si j'ai trouvé grâce à tes yeux et si tu juges bon de m'accorder l'objet de ma demande et de satisfaire mon désir, j'aimerais que tu viennes avec Haman au festin que j'organiserai pour vous, et c'est demain que je répondrai à ta proposition.»
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Ce jour-là, Haman repartit content, dans de joyeuses dispositions. Mais lorsqu'il vit que Mardochée, toujours à la porte du roi, ne se levait toujours pas et ne tremblait toujours pas devant lui, il fut rempli de colère contre lui.
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Le roi dit à Haman: «Dépêche-toi de prendre le vêtement et le cheval, comme tu l'as dit, et fais tout cela pour le Juif Mardochée qui est assis à la porte du roi, sans rien négliger de tout ce que tu as mentionné!»
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Tous les serviteurs du roi qui se tenaient à la porte du roi pliaient le genou et se prosternaient devant Haman, car cela correspondait aux ordres du roi à son sujet. Mardochée, cependant, ne pliait pas le genou et ne se prosternait pas.
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En effet, Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite qui était l'adversaire de tous les Juifs, avait projeté de les faire disparaître et il avait jeté le «pour», c'est-à-dire le sort, en vue de semer le trouble parmi eux et de les faire disparaître.
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Dans sa colère, le roi se leva et quitta le banquet pour aller dans le jardin du palais. Quant à Haman, il resta là pour demander la vie sauve à la reine Esther, car il voyait bien que sa perte était décidée dans l'esprit du roi.
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et celui-ci dit à la reine Esther: «A Suse, la capitale, les Juifs ont tué et fait disparaître 500 hommes, sans compter les dix fils d'Haman. Qu'auront-ils fait dans le reste de mes provinces? Cependant, quel est l'objet de ta demande? Il te sera accordé. Que désires-tu encore? Tu l'obtiendras.»
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Sa femme Zéresh et tous ses amis lui suggérèrent alors: «Fais préparer une potence de 25 mètres de haut et demain matin demande au roi qu'on y pende Mardochée. Tu pourras ensuite accompagner dans la joie le roi au banquet.» Haman trouva le conseil bon et fit préparer la potence.
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Haman dit alors au roi Assuérus: «Il y a dans l'ensemble des provinces de ton royaume un peuple unique, bien que dispersé, qui reste bien à part parmi les peuples. Il a des lois différentes de celles de tous les autres peuples et n'applique pas celles du roi. Le roi n'a aucun intérêt à le laisser tranquille.
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La douzième année du règne d'Assuérus, le premier mois, c'est-à-dire le mois de Nisan, on jeta le «pour» - c'est-à-dire le sort - devant Haman pour chaque jour et chaque mois successivement, et le sort désigna le douzième mois, c'est-à-dire celui d'Adar.
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A son retour du jardin du palais, en pénétrant dans la salle de banquet le roi le trouva affalé contre le siège occupé par Esther, et il dit: «Ira-t-il jusqu'à violer la reine en ma présence, dans le palais?» Dès que cette parole fut sortie de la bouche du roi, on recouvrit le visage d'Haman.
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qu'elle lui dit: «Si tu le juges bon, roi, et si j'ai trouvé grâce devant toi, si cela te paraît convenable et si je te suis agréable, il faudrait qu'on écrive pour révoquer les lettres conçues par Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite. Il les avait rédigées dans le but de faire disparaître les Juifs qui se trouvent dans toutes les provinces du roi.
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On convoqua les secrétaires du roi le treizième jour du premier mois et l'on écrivit un message en tout point conforme aux ordres d'Haman et adressé aux satrapes du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple, à chaque province dans son écriture et à chaque peuple dans sa langue. Le message fut écrit au nom du roi Assuérus et l'on y apposa l'empreinte du roi.