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On les servit séparément, lui à une table, ses frères à une autre, et les Egyptiens qui mangeaient avec lui à une troisième table. En effet, les Egyptiens ne peuvent pas prendre leurs repas avec les Hébreux : ils considèrent cela comme une chose abominable.
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Il y avait deux sages-femmes pour les Hébreux. Elles se nommaient Chiphra et Poua. Le pharaon leur donna cet ordre :
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Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux, et que vous aurez constaté le sexe de l'enfant, si c'est un garçon, mettez-le à mort, si c'est une fille, laissez-la vivre.
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Les sages-femmes répondirent au pharaon : C'est que les femmes des Hébreux ne sont pas comme les Egyptiennes. Elles sont pleines de vie. Avant que la sage-femme arrive auprès d'elles, elles ont déjà mis leur enfant au monde.
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Mais le pharaon ordonna à tous ses sujets : Jetez dans le fleuve tous les garçons nouveau-nés des Hébreux, mais laissez vivre toutes les filles !
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Elle l'ouvrit et vit l'enfant : c'était un petit garçon qui pleurait. Elle eut pitié de lui et dit : C'est un petit des Hébreux.
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Alors la soeur de l'enfant s'approcha et dit à la fille du pharaon : Veux-tu que j'aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux pour qu'elle t'allaite ce petit garçon ?
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Lorsque Moïse fut devenu adulte, il alla rendre visite à ses frères de race et fut témoin des pénibles travaux qu'on leur imposait. Il vit un Egyptien qui rouait de coups l'un de ses frères hébreux.
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Le lendemain, il revint et aperçut deux Hébreux qui se battaient. Alors il dit à celui qui avait tort : Pourquoi frappes-tu ton compagnon ?
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Les responsables d'Israël t'écouteront et tu iras trouver le pharaon avec eux pour lui dire : « L'Eternel, le Dieu des Hébreux, est venu nous trouver. Maintenant, veuille donc nous accorder la permission de faire trois journées de marche dans le désert pour aller offrir un sacrifice à l'Eternel notre Dieu. »
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Ils reprirent : Le Dieu des Hébreux nous est apparu. Permets-nous donc d'aller à trois journées de marche dans le désert pour offrir des sacrifices à l'Eternel, notre Dieu, pour qu'il ne nous frappe pas par une épidémie ou par la guerre.
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et tu lui diras : « L'Eternel, le Dieu des Hébreux, m'a envoyé vers toi pour te dire : Laisse aller mon peuple pour qu'il me rende un culte dans le désert. Mais jusqu'à présent, tu as fait la sourde oreille.
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L'Eternel dit à Moïse : Va trouver le pharaon et déclare-lui : « Voici ce qu'ordonne l'Eternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, pour qu'il me rende un culte !
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L'Eternel ordonna à Moïse : Va de bon matin te présenter devant le pharaon et dis-lui : « Voici ce que t'ordonne l'Eternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple pour qu'il me rende un culte.
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Moïse et Aaron se rendirent donc chez le pharaon et lui dirent : Voici ce que te dit l'Eternel, le Dieu des Hébreux : « Combien de temps encore refuseras-tu de t'humilier devant moi ? Laisse aller mon peuple pour qu'il me rende un culte !
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Si l'un de tes compatriotes hébreux, homme ou femme, se vend à toi comme esclave, il sera à ton service pendant six ans. La septième année, tu lui rendras la liberté.
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En entendant ces acclamations, les Philistins se demandèrent ce que signifiaient ces grands cris dans le camp des Hébreux. Ils apprirent que le coffre de l'Eternel était arrivé au camp.
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Alors ils prirent peur car ils se disaient : Dieu est venu dans le camp des Hébreux ! Et ils ajoutaient : Malheur à nous ! Il n'en était pas ainsi auparavant.
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Philistins, soyez forts, soyez des hommes, sinon vous deviendrez les esclaves des Hébreux comme ils ont été les vôtres. Soyez donc des hommes et combattez !
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Jonathan abattit la stèle dressée par les Philistins à Guéba. Alors se répandit rapidement parmi les Philistins la nouvelle que les Hébreux s'étaient révoltés. Saül fit annoncer la chose au son du cor dans tout le pays : Que les Hébreux le sachent !